Essai très intéressant sur ce qui occupe désormais une grande partie des soirées de chacun, et sur toute la surface de la Terre. A travers son universalisme, V. Martin montre que les séries ne sont plus seulement une usine à divertissement mais que, si elles peuvent évidemment distraire, elles sont souvent des arrêts sur image sur le monde qui nous entoure. Présent ou à venir. Les dystopies nombreuses mettant étonnamment et davantage l'accent sur notre quotidien : les inégalités et les minorités (wokisme quand tu nous tiens), les politiques faibles, dépassées tronquées et/ou corrompues, l'économie qui ne tient plus qu'à la ficelle de l'écologie, etc. Quand la réalité n'est pas encore la fiction, mais que celle-ci met celle-là en exergue. Comme si voir le monde autrement, et ailleurs, nous autorisait à fermer les yeux une fois l'écran éteint. "Vous pouvez éteindre la télé et reprendre une activité normale" disaient les Guignols de l'info.
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