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Alain Robert (Traducteur)
EAN : 9782915159936
380 pages
Mnémos (23/11/2006)
4.07/5   83 notes
Résumé :
« Qu'est-ce que vous faites ?
— Je cherche les jouets que Dévastation a égarés.
— Je perds du sang, nos réserves d'air
s'amenuisent et vous, vous cherchez
les jouets du chat ? »

Haviland Tuf est un honnête marchand interstellaire qui apprécie les chats. À la suite d'une rencontre fortuite avec un groupe de mercenaires, il se retrouve en possession de l'Arche, un gigantesque vaisseau long de trente kilomètres abandonné ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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George R.R. Martin est surtout connu pour son immense cycle de fantasy, le Trône de fer, dont la célèbre série Game of thrones est l'adaptation, mais il est aussi l'auteur de plusieurs nouvelles et de quelques romans de science-fiction tout à fait estimables : c'est le cas de cet étonnant space opera, Le Voyage de Haviland Tuf.
Toutes les trois générations, la planète Hro B'rana est ravagée par un astre terrifiant, l'Etoile de la Peste : « des épidémies dévastent la planète, les récoltes sont anéanties, les animaux décimés et les trois quarts de la population meurent. Ceux qui survivent régressent à un mode d'existence des plus sommaires ».
En fait, cet astre destructeur est un ancien vaisseau de guerre biologique, L'Arche, qui, comme les Berserkers de Saberhagen, continue son oeuvre dévastatrice alors que la guerre à l'origine de sa création a depuis longtemps pris fin. L'Arche contient également une immense banque génétique concernant des plantes et des créatures de toutes sortes, ainsi que d'innombrables cuves de clonage.
Haviland Tuf transporte les membres d'une petite expédition qui parviennent à prendre pied sur le vaisseau, mais ils s'entre-tuent pour sa possession tout en affrontant différents types de créatures cauchemadesques clonés dans ses cuves, et Haviland finit par en devenir le seul maître à bord !
Après s'être endetté de manière considérable pour rendre L'Arche totalement opérationnelle, Haviland devient "ingénieur écologue", vient en aide à différentes planètes qui font appel à ses services et accomplit de véritables miracles, miracles largement rémunérés cela va de soi.
Le Voyage de Haviland Tuf est un space opera tout à fait original et divertissant, aux nombreux rebondissements, avec un héros particulièrement pittoresque : flegmatique en toutes circonstances, d'une scrupuleuse honnêteté mais aussi d'une redoutable roublardise, il préfère la compagnie des chats à celle des êtres humains...
On regrettera d'autant plus que l'auteur n'ait pas écrit davantage de romans de science-fiction.

P.-S. : ce roman a été réédité en poche par J'ai lu en 2009.
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Comme beaucoup, je connais surtout l'oeuvre de George R.R. Martin à travers le trône de fer. Mais je savais qu'il était d'abord un autour de science-fiction. Je suis donc ravie d'avoir pu découvrir Haviland Tuf, un livre qui regroupe plusieurs histoires de space opera autour du sémillant personnage éponyme Haviland Tuf.

Haviland Tuf regroupe quatre textes plus ou moins liés qui ont un point commun : Haviland Tuf. Oui. Brave marchand pas forcément couronné de succès, la première histoire raconte comment il se retrouve de manière inattendue aux manettes d'un vaisseau gigantesque doté d'une technologique hors normes. L'Arche, qui est le nom de ce fabuleux vaisseau, est particulièrement immense, ancien et encore fonctionnel. Haviland se retrouve donc doté de la capacité de cloner ou créer des espèces à partir de rien. Et la question est : mais que va faire notre banal marchand de tout ce pouvoir ? Sauver des mondes, bien sûr ! Mais pas gratuitement. Car il en explore pas mal. le procédé permet d'enrichir l'univers en proposant plusieurs planètes qui ont leurs propres fonctionnements et leur propre culture, même si on peine à prendre de la hauteur par moments.

Au fil des histoires, Tuf explore différents mondes confrontés à des problèmes variés. Et ce n'est pas dénué de profondeur. En effet, cela peut être des problématiques liées à la surpopulation, notamment lorsqu'une planète obsédée par la vie doit faire face à des problèmes de rendement de leur production, des problèmes de famines prochaines et de probables guerres. On parle aussi religion et fanatisme, dans une histoire à laquelle je n'ai pas trop accroché et souffrance animal dans un récit sympathique et bien tourné. A travers ces aventures, l'histoire dénonce une vision court-termiste et spéciste de l'espèce humaine. Chaque histoire a un point de vue écologique, très lié au vivant donc, qui tient plus du planet que du space opera et a donc un goût très singulier.

L'écriture de Martin est un plaisir à lire dans cette traduction. Je me souviens que les premiers tomes du Trône de fer avaient parfois des parties un peu ardues à lire (dans le sens où ça faisait souffrir un peu), mais il semblerait que la traduction ait été malheureusement responsable. Ici, l'auteur nous écrit des dialogues plein d'esprit et particulièrement bien travaillés qui m'ont arraché plus d'un sourire. L'auteur restranscrit tout à fait une façon de parler un peu désuète et maniérée qui permet de cerner rapidement la personnalité vive et respectueuse de notre personnage principal. La plume est très efficace aussi bien dans les descriptions que les scènes d'action.

C'est en grande partie car Haviland est lui-même un sacré caractère. de grande taille, chauve et en surpoids, il n'a rien des jeunes premiers héros de sagas interstellaires. Il au contraire tout d'un Poufsouffle. Il aime la bonne chère, rendre service, adore les chats et est toujours très raisonnable dans sa façon d'aborder les choses. Il est adorablement prêt à tout lorsque l'un de ses chats, aux noms aussi imagés que Dévastation, Chaos ou Ingratitude, sont pris en otage, ce qui est un ressort comique qui revient à quelques reprises. Mais il est loin d'être niais pour autant. Au contraire, il manipule son monde en prenant du fait qu'on le sous-estime facilement. Car il sait se montrer intelligent et rusé, et ne manque pas d'ambition. Aurait-on trouvé un Choixpeauflou Poufsouffle et Serpentard ?

J'ai beaucoup apprécié ma lecture ! L'auteur construit, à travers ces différentes histoires, un personnage et des intrigues bien pensées. le point fort du livre est assurément le personnage de Haviland Tuf, excentrique marchand-ingénieur écologue au langage désuet mais aux dialogues toujours taillés à la serpe. Mêlant bonhomie et roublardise, deux qualités que l'on voit rarement, il se joue des interlocuteurs qui le sous-estiment avec humour et subtilité. En tant qu'ingénieur écologue, le roman utilise son statut pour nous présenter les travers de différentes planètes, qui exploitent la nature à ses propres fins, quitte à scier la branche sur laquelle les peuples s'assoient. La faiblesse que j'ai pu y trouver est que l'univers est finalement assez peu creusé, se concentrant sur quelques planètes sans qu'on en sache plus sur l'histoire ou les liens entre les différents peuples.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Dans ce roman, on découvre Haviland Tuf, étrange personnage aux passions plus étranges encore (les chats, beuark) qui sera transformé par sa conquête (dûe au hasard ?) d'un prodigieusement immense et terrifiant vaisseau capable de détruire une planète ou de la coloniser.Avec ce voyage, il va vivre sept aventures, précédées d'un prologue, que je vais vous détailler ici (avec sans aucun doute des spoilers).Bon, le prologue sert à poser un oeil assez déprimant sur le monde autour duquel orbite l'étoile de la peste.l'Étoile de la PesteCette étoile, c'est bien sûr l'énorme vaisseau dont haviland héritera après que le groupe d'aventuriers pas très honnêtes partis à sa conquête se soient à moitié entretués. Une première histoire assez convenue de chasse au trésor, mais avec un aspect assez marrant : on saitt qu'Haviland va gagner, mais il n'en donne jamais l'impression.Pains et poissonsDans cette deuxième aventure, on comprend bien qu'un des gros défis de ce gros bonhomme solitaire sera de conserver sonv aisseau face à des planètes qui, toutes, envient le propriétaire du plus gros vaisseau spatial de l'univers connu ! Et bien sûr, Haviland s'en tire par une pirouette assez subtile. J'ai bien cru, d'ailleurs, que le Maître de port tenterait à un moment de le séduire, mais l'auteur est trop malin pour ça.les GardiensUne histoire assez classique de rencontre du troisième type, avec des extra-terrestres cependant assez étonnants. j'imagine que G R R Martin doit être végétarien, pour aimer les mollusques à ce point-là !Seconds servicesJ'ai trouvé assez intéressant dans ce récit de voir comment la doctrine des S'ulthaniens, déja vus dans "pains et poissons", les précipétait droit dans le mur de la famine. J'ai aussi trouvé intéressant que Haviland balance ses précédentes innovations à la corbeille pour rendre leur monde franchement invivable. Ce qui est d'ailleurs curieux, c'est que, obsédés qu'ils sont par les paroles déplacées de notre marchand "anti-vie", ils ne se rendent pas compte que l'écosystème que bâtit pour eux Tuf est proprement invivable : des lichens,d es plantes volantes, des bêtaviandes dans les couloirs, eurk !une Bête pour NorneCette histoire-là était parfaitement convenue : Tuf, qui n'aime pas voir les animaux souffrir, va proposer à chaque fois des bêtes qui vont certes se battre, mais faire en sorte que plus personne ne puisse se battre. Sans doute est-ce une introduction au dernier chapître (quoique là, pour l'instant, on rigole).On l'appelait MoïseLe combat contre ce charlatan est assez oubliable, puisque Tuf a à sa disposition les réserves en ADN de milliers de monde.Manne célestePour son dernier retour sur S'ulthan, on s'attend à une conclusion heureuse. Las, la dernière page m'a mis les larmes aux yeux pour ces marmots qui ne verront jamais le jour, ce mode de vie qui disparaîtra à cause d'un empoisonnement massif. Et pourtant, Tuf est là plus qu'humain, parfait dans son rôle d'intermédiaire entre l'homme et le dieu, qui ne comprend pas qu'on puisse remettre en question ses décisions totallement rationnelles, et totallement inhumaines.En fait, dans tous ces récits, on retient surtout qu'il s'agit de space-op un peu daté, mais avec parfois des pointes de questionnement qui font vraiment mal, car les questions qui y sont posées sont particulièrement retorses : le droit d'ingérence existe-t-il ? Doit-on imposer un point de vue moral de façon amorale ? Ca, c'est bien. le reste, comme je le disais, met en évidence le fait qu'il s'agit d'un space-op on ne peut plus classique : le héros arrive quelque part avec ses solutions, qui résolvent évidement tous les problèmes, et repart dans le soleil couchant.Un dernier truc : méfiez-vous, cet homme aime les chats.A part ce détail inhumainement honteux, ça reste quand même un roman assez sympathique, typique de Martin par son acuité dans le questionnement, mais pas forcément transcendant.
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Superbe livre:
(pour ceux qui ont lu ma critique sur la guerre des clans il a une petite correction: je n'avais jamais craqué pour des chats avant la lecture de cette saga sauf à une exception...)!

En effet Haviland Tuf (le personnage principal) est un passionné de chat: il en possède d'ailleurs plusieurs et ils ont une part plutôt importante tout au long du récit (enfin je vous laisse découvrir)! Et on finit vraiment par être gagné par la passion de Tuf !
Tuf un personnage attachant dans un livre prenant!
Personnage très simple: il aime les chats, les jeux de plateaux, la solitude...

Il se met alors à avoir un nouveau but dans sa vie! Aider les planètes en difficultés (contre de l'argent bien sûr)...

S'ensuit une aventure palpitante avec de nombreux rebondissements!
Tuf, gentil petit commerçant, a alors affaire à de nombreuses personnes sans scrupules...

Un très, très bon livre...

À lire et à relire sans tarder!
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Tuf Voyaging
Si vous n'habitez pas sur une autre planète vous connaissez peut-être G.R.R. Martin, l'auteur du Trône de fer, immense fresque de Fantasy (lecture en cours, c'est trop bon !)), dérivé actuellement en série télévisée par HBO. Par contre j'ai lu cette petite perle, polie au cynisme, et d'un humour ravageur, qui détourne un genre particulier, parfois un peu boursouflé, de la SF : le... Space Opera !
Haviland Tuf est comme un bloc de marbre, misanthrope qui n'aime que la compagnie de ses chats, marchand dont les affaires s'essoufflent il croise la route de quatre pirates interstellaires. Ces derniers lui propose de participer à un gros coup, prendre possession de l'Arche, un vaisseau gigantesque, aux capacités technologiques démesurées. La première nouvelle qui compose ce recueil, vaut à elle seule l'achat du bouquin, c'est une sorte d'"aliens slasher", une tuerie incroyable qui provoque une délectation gourmande et avide à chaque phrases, des éclats de rire nerveux alors que nos mercenaires vont apprendre ce que le mot massacre veut dire. Haviland Tuf devient, presque malgré lui, le seul maître à bord, impassible, implacable dans son détachement
même, avare de paroles, désormais toutes ses répliques seront comme des stylets balancés en plein coeur. Les voyages qui forment son odyssée d'une planète l'autre, nous montre comment il va prendre toute la maîtrise des biotechnologies qui donnent à l'Arche des capacités qui vont faire de lui l'égal d'un dieu. Il peut changer un écosystème à une échelle planétaire, il possède des cuves génétiques capables d'engendrer toutes sortes de créatures. Haviland Tuf possède une intelligence supérieure, il est pragmatique et implacable, d'une logique sans faille et d'un flegme à
toute épreuve ; et son apparence physique dit tout le contraire, ce qui peut devenir un piège redoutable. Il n'a pas besoin d'utiliser la force, il n'y pense même pas, il n'existe pas de contre pouvoir à lui opposer. Dernier détail, il a nommé un de ses chats Dévastation...
L'illustration de Caza pour l'édition Mnémos est magnifique, celle de la version poche est répulsive.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
15 décembre 2020
Un ouvrage de SF pourtant bien ancré dans le réel et qui se dévore aux côtés des chats d’un héros surprenant et au langage truculent.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
(D’où vient la coutume de se serrer la main ? Haviland Tuf en donne une explication)

– « Je suis Haviland Tuf, ingénieur en écologie. »
– « Je suis Ratch Norren, de Vandeen. » Il tendit la main.
Haviland Tuf la regarda.
– « Je ne suis pas sans connaître l’ancien rituel qui consistait à se serrer la main, monsieur. J’ai bien remarqué que vous ne portiez pas d’arme. Car à l’origine, c’est ce que cette coutume était censée établir, si j’ai bien compris. Je suis désarmé moi aussi. Vous pouvez retirer votre main, si vous le souhaitez. »
Rath Norren sourit et retira son bras.
– « Vous êtes un drôle d’oiseau. »fit-il.
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– « Ce sont de bien drôles de noms que vous avez donnés à vos chats », fit Tolly Mune en souriant.
– « Des noms convenant davantage à la nature humaine qu’à celle du félin », accorda Tuf. (…)
Ingratitude, Doute et Méfiance étaient gris, comme leur père Chaos. Hostilité noir et blanc, comme sa mère Dévastation.
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En réalité le vaisseau lui-même est plutôt impressionnant.

— Quelles dimensions ? » demanda Kaj Nevis en s’avançant.

Tuf croisa les mains sur la masse proéminente de son ventre. « Je ne peux pas me prononcer avec précision. Le Corne d’Abondance d’Excellentes Marchandises à Bas Prix n’est qu’un modeste vaisseau de commerce et ses instruments d’analyse ne sont pas ceux qu’ils pourraient être.

— Approximativement, alors ! jeta Kaj Nevis.

— Approximativement, donc, reprit Tuf. Compte tenu de l’angle sous lequel mon écran nous le montre, en prenant son axe le plus long comme “longueur”, le vaisseau dont nous approchons paraît mesurer, approximativement, trente kilomètres standards, pour cinq kilomètres de large et, approximativement, trois de haut, en ne tenant compte ni du dôme situé à son sommet qui le surhausse encore légèrement, ni de la tour de proue qui s’élève, approximativement toujours, d’un kilomètre supplémentaire au-dessus du pont qui lui sert de base. »

Ils s’étaient tous rassemblés dans la salle de contrôle, même Anittas, qu’on avait tiré de son sommeil régulé par ordinateur. Ils firent silence ; même Célise Waan resta un instant bouche bée.
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— Partout où je vais, il m’apparaît que les héros sont une espèce en danger. Peut-être suis-je esthétiquement plus plaisant quand je déclame des mensonges rassurants à travers un filtre de poils faciaux dans des vidéos mélodramatiques baignées d’optimisme fallacieux et d’assouvissement post-coïtal. C’est un symptôme du grand mal s’uthlamien, votre propension aveugle à voir les choses telles que vous les souhaiteriez plutôt que telles qu’elles sont. Il est temps que votre peuple regarde la vérité en face, qu’il s’agisse de mon visage glabre ou de la quasi-certitude d’une famine à venir. »
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Vous auriez un second miracle sous le coude, Tuf ?

— Hélas, les miracles ne sont qu’illusions, farfadets de mythes, et je n’ai rien d’autre sous le coude que mon avant-bras. Néanmoins, l’intellect humain est parfois capable de certaines trouvailles d’allure miraculeuse. » Il se leva de toute sa hauteur. « Si vous avez fini votre tourte aux oignons sauteurs et votre vin, peut-être voudrez-vous me suivre jusqu’à la salle des ordinateurs. Je me suis penché avec assiduité sur vos problèmes et je suis parvenu à quelques conclusions. 
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