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Citations sur À la lumière du petit matin (84)

A cet instant, je sus que je ne pensais qu'à moi, ce n'était ni pour plaire à Elias - de toute manière, je n'avais strictement aucune idée de ce qui lui plaisait - ni pour jouer un rôle quelconque. Fini, la séduction jusqu'à épuisement. Juste pour être moi. C'était la seule chose que je souhaitais, désormais, dans ma vie : être moi, ne plus faire en fonction des autres.
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Oui, parfois la douleur était salvatrice, avait du bon. Je me sentais enfin vivante.
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Je relevai la tête, assis derrière son bureau, il me fixait par-dessus ses lunettes, avec un air réprobateur. Malgré sa bonhomie comique, il me terrifiait, ou plutôt son futur diagnostic m’horrifiait. J’avais froid, j’avais mal, je tremblais. Si je lâchais le peu de contrôle qu’il me restait sur moi-même, mes mains auraient été prises de convulsions.
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« À partir de là, je décollai, me laissant guider par le déploiement de mon corps et l’histoire que je souhaitais raconter. Je voulais de la vie, de l’énergie, de la joie. »
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On était simplement bien, là, tous les deux. La vie normale de deux amoureux qui partagent un petit déjeuner le dimanche matin, après une soirée entre amis et une nuit d’amour. Nous avions apprivoisé le quotidien avant de vivre pleinement la naissance de nos sentiments. Un peu comme si nous faisions tout à l’envers. (Page 320)
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On parlait tout bas, comme si nos voix devaient étouffer la teneur de nos paroles. (Page 227)
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Des araignées avaient fait leur nid dans tous les coins, de grandes toiles zébraient toutes les baies, l’odeur de la poussière vous prenait à la gorge, mais pas la jolie poussière, plutôt la poussière de l’abandon et du laisser-aller. (Page 144)
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L’odeur de la Bastide emplit mes narines ; ce parfum de maison de campagne, l’odeur familière de renfermé celle qui rassure, qui dit rien n’a bougé,, rien n’a changé, cet effluve, souvenir des jours heureux, légèrement teinté de feux de bois, réminiscence des flambées faites cet hiver à Noël…… (Page 133)
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A chaque séjour, la maison me semblait plus grande que dans mes souvenirs. A croire qu’elle grandissait avec moi mais bien plus solidement. (Page 134)
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M’aurait-il pris pour son jouet ? Il était capricieux comme un enfant. Je n’avais plus de piles, alors il se désintéressait de moi. M’aimait-il vraiment ? Ou m’aimait-il uniquement pour ce que je représentais ? N’étais-je pour lui qu’une professeur de danse à sa disposition parce que la vie à la maison n’était ni drôle ni sexy ? (Page 117)
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