J'ai beaucoup vu de livres sur
Agnès Martin-Lugand, qui apparemment semblaient attirant. Je me suis décidée à la connaître avec ce livre.
Dès les cinquante premières pages de son roman
Agnès Martin-Lugand nous embarque directement dans son histoire : Une femme vivant une relation amoureuse avec un amant ayant femme et enfants, depuis quelques années. Elle décrit très bien la lassitude de cette relation qui ne mène à rien. Cette femme commence à se poser beaucoup de questions sur le réel avenir de sa vie.
L'auteure s'éternise beaucoup sur les sentiments d'insatisfaction de cette femme qui peut lasser certains lecteurs indécis. Au début, c'est ce que cela m'a fait.
Très bonne écriture littéraire. A voir d'autres livres de cet auteure, à savoir si elle ne s'éternise pas sur le même thème !!!
Hortense fille unique, hérite de la maison de ses parents, dans le midi. le directeur de l'école de danse à Paris, fatigué, laisse la place à trois de ses anciens élèves, Bertille, Sandro et Hortense.
Hortense avait depuis trois ans une relation avec Aymeric, un homme marié avec des enfants. Mais, elle commençait à se lasser de son rôle de maîtresse. Elle le voyait deux fois par semaine et que quelques heures. Ses amis, Sandro et Bertille essayaient de lui faire comprendre qu'à 40 ans, elle gâchait sa vie avec un homme marié. Bien souvent, il se retrouvaient tous les quatre au restaurant de Stéphane, le mari de Bertille, le jour où Aymeric venait. Un soir, Hortense tomba dans l'escalier du restaurant. Sandro et Bertille furent inquiets, car Hortense souffrait et ne pouvait se lever. Voyant que ses amis voulaient la porter à l'hôpital, Aymeric paniqua. Il pensa aux retombées. Et si on le voyait avec Hortense ? Hortense refusa d'aller à l'hôpital. Ses amis la ramenèrent chez elle. Sandro resta avec elle toute la nuit. Aymeric était reparti après le restaurant, de peur de ne pas rentrer à l‘heure chez lui.
Au matin, ce fut Auguste, son ancien directeur qui alla la porter à l'hôpital. Résultat deux mois et demi d'arrêt avec atèle et béquilles. Aymeric alla la voir en coup de vent, lorsqu'elle sortit de l'hôpital. Elle se demanda pourquoi il était venu, car il n'avait pas pris de ses nouvelles. Un quart d'heure après, il reçut un appel et partit.
Aymeric ne vint plus qu'une fois par semaine, et sembla distant et presque indifférent envers Hortense. L'égoïsme de cet homme commençait à lui peser. Les trois associés admirent qu'il fallait remplacer Hortense, le temps qu'elle se rétablisse. Les visites d'Aymeric s'espacèrent de plus en plus. le jouet était cassé et elle ne l'intéressait plus. Elle dut admettre, qu'elle devait arrêter, au plus vite, cette relation. Elle réussit à le faire venir, et lui annonça qu'elle partait dans le sud se reposer. Elle fut surprise de voir que cela l'embêtait. Et pour cause, il ne pouvait plus la voir quand il le désirait. Elle essaya, encore, de ne pas s'apitoyer sur la tristesse de son amant.
Ce fut son amie d'enfance, Cathie qui alla la chercher à la gare. Cathie et son mari entretenaient la maison de ses parents depuis leurs décès. Hortense était heureuse de revenir, et se sentit très bien. Elle retrouva son enfance heureuse, et son endroit favori, le hangar. C'était une pièce que son père lui avait spécialement aménagée en salle de danse. Son retour dans sa maison natale lui donna envie de refaire toute la maison. Elle eut l'idée, d'abord, de faire deux chambres d'hôte. Cela l'aiderait à financer les travaux. Ce projet l'anima tellement, qu'elle en oublia de regarder son portable.
Un soir, Aymeric l'appela. Il contredit tous les projets d'Hortense. La conversation s'envenima. Très agacée, Hortense raccrocha. Il lui envoya un texto d'excuse, auquel elle ne répondit pas. Elle n'avait pas le temps de sombrer dans la mélancolie. Elle devait aménager ses chambres d'hôte le plus rapidement possible. Retourner à Paris, ce serait retomber dans les bras de son amant. Elle ne voulait plus de tout cela.
Lorsque ses chambres furent prêtes, elle eut du monde aussitôt. le mari de Cathie lui envoya une personne qui était en panne de voiture. Cet homme l'intrigua. Il semblait tourmenté, triste et parlait très peu.
Les réparations de la voiture furent longues. Elias lui demandait s'il pouvait garder la chambre de semaine en semaine. Lorsque sa voiture fut, enfin, réparée, Hortense alla le porter au garage. Elle fut surprise de voir que la voiture d'Elias était pleine d'affaires personnelles, comme s'il habitait dedans. Puis, le mari de Cathie demanda à Elias de remplacer un de ses employés. Ce Elias était un vrai mystère. Naturellement, Hortense accepta de lui garder la chambre.
Un jour, elle trouva par terre à la porte de sa chambre, une carte portant un insigne de médecin. Elia était donc médecin ? Un autre jour, en changeant les draps, elle vit un cahier, sur la petite table. Intriquée, Hortense le lut. Elle entra, ainsi dans la mystérieuse vie de son hôte. Chaque matin, lorsqu'Elias partait travailler, elle prit l'habitude de lire son cahier.
Alors qu'elle n'y pensait plus, Aymeric appela. La conversation fut très courte, car Hortense n'avait rien à lui dire. Aymeric dut raccrocher car sa femme l'appelait. Hortense, pensive, alla se réfugier dans sa salle de danse. Elle pleurait quand Elias entra. Il sentit que cet endroit avait une grande importance pour elle. Il lui proposa de rafraîchir le hangar. Elle accepta avec plaisir. le lendemain, après son travail Elias commença les travaux. Hortense prit l'habitude de venir le voir. Elle se surprit à se sentir bien lorsqu'elle était avec lui. La soirée se terminait souvent par une pizza. Elias et Hortense se confièrent l'un à l'autre. Mais, Elias semblait cacher au fond de lui un lourd secret.
Les spectacles de fin d'année arrivèrent. Pour ses deux amis, Hortense devait être présente. Retourner à Paris l'ennuyait beaucoup. Elle laissa à Elias la charge de la maison et de ses hôtes. Elle voulait aussi en profiter pour faire le point avec Aymeric, qui n'arrêtait pas de l'appeler. Elle se promit que ce week-end serait un vrai tournant dans sa vie...