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4,07

sur 2820 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai beaucoup vu de livres sur Agnès Martin-Lugand, qui apparemment semblaient attirant. Je me suis décidée à la connaître avec ce livre.
Dès les cinquante premières pages de son roman Agnès Martin-Lugand nous embarque directement dans son histoire : Une femme vivant une relation amoureuse avec un amant ayant femme et enfants, depuis quelques années. Elle décrit très bien la lassitude de cette relation qui ne mène à rien. Cette femme commence à se poser beaucoup de questions sur le réel avenir de sa vie.
L'auteure s'éternise beaucoup sur les sentiments d'insatisfaction de cette femme qui peut lasser certains lecteurs indécis. Au début, c'est ce que cela m'a fait.
Très bonne écriture littéraire. A voir d'autres livres de cet auteure, à savoir si elle ne s'éternise pas sur le même thème !!!

Hortense fille unique, hérite de la maison de ses parents, dans le midi. le directeur de l'école de danse à Paris, fatigué, laisse la place à trois de ses anciens élèves, Bertille, Sandro et Hortense.
Hortense avait depuis trois ans une relation avec Aymeric, un homme marié avec des enfants. Mais, elle commençait à se lasser de son rôle de maîtresse. Elle le voyait deux fois par semaine et que quelques heures. Ses amis, Sandro et Bertille essayaient de lui faire comprendre qu'à 40 ans, elle gâchait sa vie avec un homme marié. Bien souvent, il se retrouvaient tous les quatre au restaurant de Stéphane, le mari de Bertille, le jour où Aymeric venait. Un soir, Hortense tomba dans l'escalier du restaurant. Sandro et Bertille furent inquiets, car Hortense souffrait et ne pouvait se lever. Voyant que ses amis voulaient la porter à l'hôpital, Aymeric paniqua. Il pensa aux retombées. Et si on le voyait avec Hortense ? Hortense refusa d'aller à l'hôpital. Ses amis la ramenèrent chez elle. Sandro resta avec elle toute la nuit. Aymeric était reparti après le restaurant, de peur de ne pas rentrer à l‘heure chez lui.
Au matin, ce fut Auguste, son ancien directeur qui alla la porter à l'hôpital. Résultat deux mois et demi d'arrêt avec atèle et béquilles. Aymeric alla la voir en coup de vent, lorsqu'elle sortit de l'hôpital. Elle se demanda pourquoi il était venu, car il n'avait pas pris de ses nouvelles. Un quart d'heure après, il reçut un appel et partit.
Aymeric ne vint plus qu'une fois par semaine, et sembla distant et presque indifférent envers Hortense. L'égoïsme de cet homme commençait à lui peser. Les trois associés admirent qu'il fallait remplacer Hortense, le temps qu'elle se rétablisse. Les visites d'Aymeric s'espacèrent de plus en plus. le jouet était cassé et elle ne l'intéressait plus. Elle dut admettre, qu'elle devait arrêter, au plus vite, cette relation. Elle réussit à le faire venir, et lui annonça qu'elle partait dans le sud se reposer. Elle fut surprise de voir que cela l'embêtait. Et pour cause, il ne pouvait plus la voir quand il le désirait. Elle essaya, encore, de ne pas s'apitoyer sur la tristesse de son amant.
Ce fut son amie d'enfance, Cathie qui alla la chercher à la gare. Cathie et son mari entretenaient la maison de ses parents depuis leurs décès. Hortense était heureuse de revenir, et se sentit très bien. Elle retrouva son enfance heureuse, et son endroit favori, le hangar. C'était une pièce que son père lui avait spécialement aménagée en salle de danse. Son retour dans sa maison natale lui donna envie de refaire toute la maison. Elle eut l'idée, d'abord, de faire deux chambres d'hôte. Cela l'aiderait à financer les travaux. Ce projet l'anima tellement, qu'elle en oublia de regarder son portable.
Un soir, Aymeric l'appela. Il contredit tous les projets d'Hortense. La conversation s'envenima. Très agacée, Hortense raccrocha. Il lui envoya un texto d'excuse, auquel elle ne répondit pas. Elle n'avait pas le temps de sombrer dans la mélancolie. Elle devait aménager ses chambres d'hôte le plus rapidement possible. Retourner à Paris, ce serait retomber dans les bras de son amant. Elle ne voulait plus de tout cela.
Lorsque ses chambres furent prêtes, elle eut du monde aussitôt. le mari de Cathie lui envoya une personne qui était en panne de voiture. Cet homme l'intrigua. Il semblait tourmenté, triste et parlait très peu.
Les réparations de la voiture furent longues. Elias lui demandait s'il pouvait garder la chambre de semaine en semaine. Lorsque sa voiture fut, enfin, réparée, Hortense alla le porter au garage. Elle fut surprise de voir que la voiture d'Elias était pleine d'affaires personnelles, comme s'il habitait dedans. Puis, le mari de Cathie demanda à Elias de remplacer un de ses employés. Ce Elias était un vrai mystère. Naturellement, Hortense accepta de lui garder la chambre.
Un jour, elle trouva par terre à la porte de sa chambre, une carte portant un insigne de médecin. Elia était donc médecin ? Un autre jour, en changeant les draps, elle vit un cahier, sur la petite table. Intriquée, Hortense le lut. Elle entra, ainsi dans la mystérieuse vie de son hôte. Chaque matin, lorsqu'Elias partait travailler, elle prit l'habitude de lire son cahier.
Alors qu'elle n'y pensait plus, Aymeric appela. La conversation fut très courte, car Hortense n'avait rien à lui dire. Aymeric dut raccrocher car sa femme l'appelait. Hortense, pensive, alla se réfugier dans sa salle de danse. Elle pleurait quand Elias entra. Il sentit que cet endroit avait une grande importance pour elle. Il lui proposa de rafraîchir le hangar. Elle accepta avec plaisir. le lendemain, après son travail Elias commença les travaux. Hortense prit l'habitude de venir le voir. Elle se surprit à se sentir bien lorsqu'elle était avec lui. La soirée se terminait souvent par une pizza. Elias et Hortense se confièrent l'un à l'autre. Mais, Elias semblait cacher au fond de lui un lourd secret.
Les spectacles de fin d'année arrivèrent. Pour ses deux amis, Hortense devait être présente. Retourner à Paris l'ennuyait beaucoup. Elle laissa à Elias la charge de la maison et de ses hôtes. Elle voulait aussi en profiter pour faire le point avec Aymeric, qui n'arrêtait pas de l'appeler. Elle se promit que ce week-end serait un vrai tournant dans sa vie...
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Mais pourquoi avais-je sélectionné ce livre dans ma liste "à lire", alors que j'avais bel et bien été prévenue en quatrième de couverture par des phrases telles que " Jusqu'au jour où le destin la fait basculer...", ou " Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même" ?
Qu'est-ce qui m'a parlé dans l'histoire de cette femme lisse et belle bien sûr, amante d'un homme, tout aussi beau, qui la fait généreusement profiter de ses miettes de temps et d'amour ?
Pourquoi ai-je continué alors qu'Hortense, blessée, prenait la route du Sud en même temps qu'elle se posait des questions dignes d'une ado de 12 ans qui se demande pendant des semaines ce qu'elle peut attendre de quelqu'un d'heureux avec une autre et qu'elle n'a pas le droit d'appeler ?
Qu'est ce qui m'a retenue de fermer ce livre à l'évocation de son couple d'amis absolument parfait avec lequel il n'y a jamais aucun problème, à la description d'un homme mystérieux qui cache des secrets (non, non je vous assure je n'étais pas amatrice de romans à l'eau de rose quand j'étais encore en âge de croire que le pays de Candy existait vraiment) ?
Comment ai-je eu la patience de tourner les pages pour y découvrir toujours les mêmes questions par rapport à son travail de professeure de danse, à son attachement à sa maison d'enfance, à cette vie au soleil loin de Paris ?
Peut-être attendais-je une étincelle, un rebondissement au lieu de situations d'une banalité affligeante (lire en secret le journal ... non pas de sa grande soeur mais de son résident qui écrit d'ailleurs comme une collégienne et d'y découvrir fort à propos la clé de son attitude) ?
Ai-je été interpellée par la couverture ? La réponse est oui pour cette dernière question.
Sinon pour le reste, je dirais qu'on a tous le droit à des moments de faiblesse et que, comme Hortense qui traine à longueur de pages son manque son manque de capacité à décider, parfois on prend un chemin qui ne nous mène nulle part, dans un paysage qui ne nous parle par forcément mais on continue jusqu'au bout pour arriver à la conclusion qu'on connaissait depuis un bon moment : j'ai totalement perdu mon temps.
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Bien j'ai voulu comprendre le succès de cette écrivaine et j'ai lu au hasard ce roman.
Roman c'est un bien grand mot d'ailleurs
Alors j'ai compris son succès
Du feelgood
'Nous Deux "version écrite
Il en faut pour tous les goûts donc je ne critiquerai pas davantage
Un tout petit peu quand même
A savoir, c'est genré,gnangnan, aucune surprise tout est prévisible, et surtout.. trop long, beaucoup trop long
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Roman que j'ai arrêté de lire, je le trouve sans intérêt, il s'agit d'une histoire totalement banale, ennuyeuse qui ne mène à rien sinon a l'ennui. C'est le genre de livre que l'on a pas hâte de retrouver le soir après une dure journée, c'est pourquoi je n'ai pas voulu poursuivre sa lecture.
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Tout est trop beau trop gentil trop, trop, ça lasse un peu, voire beaucoup, j'ai trouvé ça très moyen , ça manque de résonnance, mais bon ça se lit facilement mais c'est rasoir de guimauve ! Un livre trop vite écrit !
Elle découvre que sa vie auprès de ce goujat est peut être pas la meilleure chose qu'elle vit !
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J'ai lu précédemment "Une évidence", du même auteur et j'avais passé un moment agréable .... Cette lumière du petit matin m'a tout juste divertie un peu ..... Un roman qui ne m'a pas tenue en haleine, tout y est tellement prévisible .....
Hortense, professeur de danse à Paris est engluée dans une liaison avec un homme marié. Une entorse vient, tout à fait à propos, chambouler sa vie. Elle part dans le Lubéron, dans la bastide de son enfance (y'a pire comme endroit pour soigner une entorse et des états d'âme .... ) pour soigner sa cheville et faire le point sur sa vie.
On est un peu au pays des bisounours ..... amis formidables, maison magnifique, aucune contingence financière et puis un client providentiel pour une chambre d'hôtes ....
Un roman bien creux, juste un moment de lecture d'été qui ne laisse aucune trace .....
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Bon le moins qu'on puisse dire c'est que c'est un livre qui ne nécessite pas une grande concentration ! On peut même le lire tout en regardant une série sur netflix, faire son drive ou appeler sa grand-mère pour lui souhaiter un joyeux anniversaire sans être perdu !!

Je ne vais pas dire que la lecture a été désagréable, je l'ai même terminé mais il est certain que ce n'est pas palpitant. Des personnages clichés, Hortense la superbe danseuse qui a une relation avec un homme marié. Évidemment un bel apollon au charisme incroyable. Mais Hortense, suite à un accident se pose des questions. Pendant 250 pages on tourne donc en boucle dans la tête d'Hortense qui se pose encore et toujours les mêmes questions jusqu'à ce qu'un mystérieux inconnu fasse irruption dans sa vie par hasard. Et il se trouve que ce bel inconnu est lui aussi torturé et se pose des questions !

Bref, rien de bien passionnant...

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Je n'ai pas pu finir ce livre tellement je l'ai trouvé ennuyeux. J'ai trouvé Hortense pathétique. Et surtout j'ai trouvé qu'Agnès Martin-Lugand ne se renouvelait pas. C'est du déjà vu un million de fois et je trouve qu'elle ne s'est pas trop foulée sur l'écriture. C'est creux, sa plume est plus que simple, les dialogues ne servent pas à grand chose. Je pense que certains auteurs devraient se laisser le temps d'écrire plutôt que de sortir un bouquin tous les ans même si c'est un navet. J'avais beaucoup aimé les premiers mais les ayant tous lus, évidemment au bout de quelques-uns j'ai commencé à moins apprécier mais celui-ci c'est la goutte d'eau.
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Pour la première fois depuis que j'ai découvert cet auteur, je me suis ennuyée... j'ai eu en permanence une impression de déjà lu...
L'histoire est banale, peu de rebondissement et on devine la fin dès le début... les personnages comme l'histoire sont assez pauvres... Dommage !
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Agnès Martin-Lugand nous ressert ses ingrédients du succès de ses opus précédents : bobos parisiens (ici en exil dans le Lubéron mais Bonnieux est aussi un haut lieu de la "boboétude"), quarantenaire malheureuse en amour qui finira par trouver son prince.
Donc : un texte à lire dans un transat, par forte canicule :D
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