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sur 2823 notes
Dans ma vie, j'ai beaucoup lu, des romans surtout, qui m'ont transporté, ému, ennuyé, que j'ai oublié sitôt lus, qui m'ont surpris, remué ou étonné ( oui , j'ai lu Pierre Guyotat avec son langage inventé). Il a fallu qu'arrive mai 2018 pour que je lise Agnès Martin-Lugand et découvrir qu'il existe une littérature bien pire qu'un banal roman Harlequin ( oui, j'en ai lu aussi !) et appréhender pour la première fois le vertige du néant littéraire.
Oui, je sais, ces propos sont désobligeants pour l'auteure et ses nombreux lecteurs mais quand on vient de passer deux jours dans 300 pages de mots, de phrases, de dialogues creux et vides, on est forcément un peu grognon. Je vous résume l'affaire.
Hortense approche la quarantaine. Elle est belle, gracieuse car ancienne danseuse, formidable et enthousiaste pédagogue dans l'école de danse qu'elle codirige et vénérée par toutes ses élèves. Elle bosse avec deux très bons amis, eux aussi ex danseurs : Bertille, "Le feu sous la glace" mais "un seul de ses mouvements véhiculait une émotion époustouflante" et Sandro, beau, drôle et " dès que lui et son accent chaud ouvraient la bouche, on découvrait un homme d'une gentillesse et d'une générosité peu communes." (sic)
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Nous nageons dans la guimauve la plus pure. Ca dégouline jusqu'à l'écoeurement qui arrive page 12 ! Bien sûr, ça continue ... Hortense a un amoureux : Sébastien, employé aux MMA, gentil petit rondouillard un peu gagné par la calvitie et amateur de bowling le vendredi soir... Non, je rigole ! Vous ne croyez tout de même pas que dans ce genre de roman, la lectrice va retrouver un personnage aussi quelconque qui lui rappellera le mari qu'elle a ou qu'elle pourrait avoir ! Ici le mâle qui fait enfiler des dessous en dentelles à Hortense se prénomme Aymeric ( ça fait plus rêver non ? ). Il bosse beaucoup ( sans que l'on ne sache jamais ce qu'il fait ) pour se payer son 4x4 et son iphone10. Il est évidemment, grand, beau, tellement beau que lorsqu'il entre quelque part " son seul charisme irradiait une pièce".
Bref tout roule pour Hortense... enfin...pas tout à fait... il y a un petit hic... oh, une broutille dont elle s'accommode depuis trois ans ... Aymeric est marié !
Belle, électrisée dès qu'il apparaît ( quand il pose sa main sur son épaule, j'ose à peine vous le révéler... ça donne envie de l'embrasser!) mais cruche quand même, Hortense commence à agiter les quelques neurones qu'elle possède et se demande si finalement être la maîtresse de cet homme n'en fait pas "l'autre". ( Admirez l'originalité du propos franchement jamais évoqué en littérature). Et c'est lors d'une soirée entre amis ( et avec amant) que le drame va éclater. En descendant un escalier sans rampe mais avec des stilettos aux pieds ( pour accentuer le galbe du mollet et la chute de reins et ainsi exciter le beau mâle), elle choit et se fait une entorse ! le drame pour une danseuse ...et pour une maîtresse, car le bel Aymeric la préfère plus alerte et mobile pour purger son Popaul qui a de gros besoins ( 2 fois par semaine, le lundi et le jeudi de 22h à 22h30).
Là naît une intéressante question : " L'aime-t-il ?". Je ne donne pas la réponse, je ne veux pas spolier ! Alors, Hortense, toute retournée, aura besoin de repli, loin de Paris, dans une maison léguée par ses parents ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc...etc..), une bastide dans le Luberon ( pas un mobil-home dans un camping à la Grande Motte). Là-bas, auprès d'un couple d'amis ( beaux, gentils, amoureux, généreux, etc... etc...), elle réfléchira à son avenir...
C'est donc "au parcours émouvant de la prise de conscience d'une femme" ( je cite une soi-disant lectrice) que l'on est convié et qui, fort heureusement, croisera un homme qui sera bien désagréable au premier abord ( vous connaissez l'adage roman de gare : mâle disgracieux finit au pieu) mais qui finira ...allez...en choeur ... beau, gentil, amoureux, généreux, etc... etc...
Que dire de plus ? Côtoyer le vide abyssal d'une littérature de genre ne rend guère joyeux. Aucune lumière ne brille là-dedans. On n'y trouve aucune idée, aucun style, aucun sens du rythme, une psychologie de bazar mal achalandé. Pire, l'auteure n'arrive même pas à nous faire visualiser ses personnages ni les lieux qu'ils fréquentent. Tout est brossé à la truelle. Une banalité est suivie par un cliché qui précède un dialogue plat qui appelle un nouveau cliché puis une banalité puis un... C'est épouvantable !
Je sais Agnès Martin-Lugand a déjà vendu plus deux millions d'exemplaires de sa littérature. Ca devrait forcer le respect... mais non... ça m'interroge. L'école n'a pas dû faire son boulot, ni nos politiques qui adorent avoir des électeurs endormis, pour que l'on en soit réduit à pouvoir apprécier l'insignifiance. Comment en 2018, alors que la télé propose des séries bien écrites, bien dialoguées, qu'un éditeur comme Harlequin publie des romans légers mais bien faits ( voir Sophie Jomain), que la chick lit associe mordant et dérision, peut-on arriver à s'intéresser à un tel ramassis de lieux communs, de banalités, de situations niaises, de personnages aussi faux, factices ? Je sais ...la détente...l'envie d'oublier ce monde de brutes... OK ! Alors permettez-moi un conseil. Abandonnez Mme Marin-Lugand et son monde Télétubbies. Vous voulez rêver, vous détendre, lire facile...mais pas niais ? Allez faire un tour chez Agnès Ledig, Lorraine Fouchet, Françoise Bourdin même ( et tant d'autres), ces auteurs ne vous prennent pas pour des demeurés ou des vaches à lait diront les plus teigneux).
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Hortense, la quarantaine, est professeur de danse à Paris. Elle a repris la gestion d'une école de danse avec Bertille et Sandro.
Il y a quatre ans, Hortense, fille unique, a perdu ses parents qui se sont donné la mort suite à la maladie de la maman. Un véritable chamboulement !
Ensuite, elle a fait la connaissance d'un homme marié, Aymeric.
Elle aime cet homme même si elle se culpabilise et sait que cela ne mènera à rien, surtout pas à de l'aide au moment où elle va en avoir le plus besoin car sa vie va basculer suite à un évènement inattendu.
Heureusement, elle peut retourner dans le Luberon, bien mal en point mais son amie d'enfance, son mari et un inconnu ( tiens donc) lui aussi blessé par la vie vont venir à sa rescousse.
Agnès Martin-Lugand a très bien décortiqué la relation entre Aymeric, attaché à sa famille et Hortense et ce, jusqu'au bout.
C'est une histoire qui m'a touchée personnellement car j'ai dû accepter la même situation dans mon entourage, sans juger( c'était très difficile) car il s'agissait d'une personne très très proche. Dans ce cas, l'issue a été tout à fait différente. De ce fait, l'auteure a fait mouche et m'a touchée. A certains moments, le livre m'a un peu dérangé dans ma bulle.
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La première lecture de l'année je la voulais légère, empreinte de cette douce mélancolie que seuls les romans d'amour sont capables d'insuffler.
C'était également l'occasion de faire connaissance avec Agnès Martin-Lugand, qui sommeillait dans ma PAL depuis plusieurs années.

A la lumière du petit matin est l'un de ces romans qu'on ouvre en se disant que quoi qu'il arrive l'on sait qu'il y aura quelque chose à retenir de ce récit et que
cette histoire résonnera d'une manière ou d'une autre dans notre vie du lecteur, directement ou par procuration.

Sans fausse pudeur, les mots de l'écrivaine française s'avèrent d'une grande justesse pour évoquer le passé, si nous ne pouvons totalement l'effacer, la vie concède toutefois à chacun le droit de se réinventer.

Psychologue clinicienne, l'auteure raconte avec habileté et parfois drôlerie, ces relations que nous choisissons et qui nous empoisonnent l'existence.
Elle lance une invitation à prêter attention à toutes ces impasses dans lesquelles on se fourvoie sans trop y réfléchir.

Elle évoque le désir de changement, de reconstruction et ça tombait plutôt bien lors d'un 31 décembre où inconsciemment nous sommes dans la projection d'envie d'évolution et de renouvellement.
Le pouvoir transformateur de nos décisions est l'arme la plus puissante que nous possédons.

A la lumière d'une nouvelle année ou à la lumière du petit matin, tout devient possible.
Il faut avoir le courage de se réinventer!

« Le courage ne crie pas toujours. Parfois, il est la petite voix qui te chuchote à la fin de la journée: J'essaierai encore demain »
Emily Dickinson
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Une femme qui s'approche de la quarantaine se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle pensait être heureuse dans cette routine mais lorsqu'elle trébuche et n'a plus la capacité de danser, elle se rend compte que sa vie n'a plus réellement de sens depuis un long moment. La vraie question posée tout au long du roman est la suivante : Peut-on être heureux si on se ment à soi-même ? Nous allons suivre le long cheminement de l'héroïne prénommée Hortense qui va écouter ses envies et passer outre les obstacles. L'histoire est assez clichée, j'ai eu beaucoup de mal avec Hortense durant le début de l'intrigue mais j'ai été beaucoup plus séduite à partir du moment où sa vie prend un tournant radical. le style de l'auteure est toujours aussi simple, limpide et efficace. On passe un moment agréable dans la lignée des livres antérieurs qui cette fois-ci nous fait plonger dans le monde de la danse et de la recherche de soi.
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Voici un roman lu très vite que l'on m'a prêté .
Rien ne prédestinait Hortense professeur de danse: la quarantaine à tomber amoureuse il y a trois ans, du séducteur Aymeric, marié et père de deux enfants .
Ils se voient tous les lundis en coup de vent .
Passive, Hortense supporte tant bien que mal cette situation bancale.
Elle se dit heureuse et amoureuse et pourtant elle sait qu'elle restera toujours « l'amante »
de l'ombre. Elle se ment à elle- même. ....

Professeur de danse, Hortense vit à Paris, a repris l'école de danse de son mentor Auguste , s'en occupe avec passion et talent avec Bertillle et Sandro, ses amis ....
Hortense a perdu ses parents que se sont donné la mort il y a quatre ans, à cause de la maladie de sa mère.
Elle se réfugie régulièrement dans leur propriété «  La bastide », au soleil du midi , où elle s'occupe de chambres d'hôtes .
Une opportunité lui permettra d'échapper au vide de sa vie , l'arrivée d'un certain Elias à la Bastide ....
C'est une histoire sans heurts, très agréable à lire, prévisible, pétrie de bons sentiments, de pleurnicheries aussi, j'ai sauté quelques pages tellement j'étais agacée .
Sensible, authentique, ensoleillée , c'est certain, .....mais facile ....
A lire au soleil.

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Hortense est une femme qui semble passive de sa vie, qui passe toujours au second plan et qui vit avec l'espoir incertain que l'homme qu'elle aime sera un jour totalement sien et qu'elle ne sera plus juste "l'amante". Chaque femme peut se retrouver en Hortense qui est à une période charnière de sa vie. Cet accident va en être le point de départ. Elle a un besoin crucial de se ressourcer, de se recentrer sur elle-même, de se retrouver... de Paris au Sud de la France, on va l'accompagner dans ce cheminement jusqu'à ce qu'une rencontre attise sa curiosité. Une rencontre d'un certain Elias qui va donner un nouveau tournant à l'histoire et la teinter de secrets. Ce livre nous parle d'amour, d'espoir, de la difficulté de reprendre sa vie en main, de reconstruction. L'écriture d'Agnès Martin-Lugand est simple, accessible à tous et nous transporte. (...)

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Un livre paisible à lire, bien qu'il soit un peu alambiqué, l'histoire aurait pris corps sur une centaines de pages, mais avec ces trois cent pages, j'ai eu du mal à déguster la narration, beaucoup de reprises, trop de pleurnichements! L'histoire est sans heurts, juste quelques regrets de femme. Portrait de femme, à la veille de la quarantaine, solitaire, elle se fait un bilan de vie comme si tout lui tombait dessus sans qu'elle n'ait eu voix au chapitre, elle subit les choses tout en ruminant au-dedans. Passionnée de la danse, amoureuse passive d'un homme marié, notre narratrice sentira ses deux passions lui filer peu à peu entre les deux, surtout quand elle va fouler son pied et avoir une entorse qui la dispose à un repos. Elle est rongée par le vide de sa vie...et comme par coup de baguette magique les choses vont se dénouer d'elles-même! Je n'ai pas accroché à cette histoire!
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Hortense a 39 ans, avec ses amis Sandro et Bertille elle reprend l'école de danse d'Auguste leur mentor, leurs cours sont pleins, toutes les générations se côtoient.
Jamais elle n'aurait imaginé , ni envisagé de devenir l'autre, la maitresse, l'amante, celle qui reste dans l'ombre. Elle n'existe pas, aucun de ses amis, aucune de ses relations ne connait son existence. Il s'appelle Aymeric, il a retrouvé son portefeuille dans la rue, c'est le coup de foudre, mais chaque soir il retrouve, dans sa maison de banlieue chic, sa femme et ses enfants. Elle est lasse de cette situation, mais n'arrive pas à franchir le pas, le quitter, l'oublier.

Les escarpins qui dérapent, une chute dans les escaliers, la cheville qui enfle, deux ligaments déchirés, deux mois et demi d'arrêt porter une attelle, marcher avec des béquilles. Cette cheville c'est son outil de travail qui lui permet d'exercer sa passion. L'école tourne à plein régime, il faut lui trouver une remplaçante.

Hortense pour se reposer, se réfugie dans le Luberon, dans la bastide où les cendres de ses parents reposent au pied d'un olivier. Un moyen de s'éloigner d'Aymeric, c'est une question de survie. Avec l'aide de Cathie son amie d'enfance, sa soeur et de son mari Mathieu elle va ouvrir des chambres d'hôtes. Parmi ses premiers clients Elias, un homme sacrement abimé, toujours sur le qui-vive, en transit, prêt à partir, dans une autre vie il a été médecin.

L'auteur nous raconte une histoire d'aujourd'hui, le portrait d'une femme qui la quarantaine arrivant s'interroge sur sa vie, entre son métier, sa passion, la danse et un amant marié jamais disponible, elle mène une existence vaine, elle n'aura jamais une vie de couple, elle n'aura jamais d'enfant. La plume est légère, le récit sans prétention, une histoire, d'amitié, de deuil, d'adultère, une douce romance, un livre à réserver pour la plage.
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Une lecture guimauve, rose bonbon, mais trop sucrée à mon goût. Ceci dit c'est mieux qu'amer, quoique par ce bel été, une bonne citronnade sans sucre c'est bien désaltérant. Avec ce genre de bouquin : on lit sans le lire , vrai on devine sans même aller au bout de la page le scénario bien classique de ce genre de roman. Que du superficiel, bien que j'ai apprécié qu'Hortense rebondisse, et je pense que cette histoire peut éclairer certaines femmes qui se trouvent dans son cas. C'est à dire aux prises d'un amant marié, et qui ne peuvent qu'espérer que du vent. Il était grand temps qu'Hortense ouvre les yeux et vive sa propre vie.
Pour ce côté, ce roman est bien mais pour le style, la construction, etc... je dirai c'est du basique, passe partout. A dire vrai, il ne faut pas s'attendre à grand chose de ce genre de lecture, et c'est sans doute sa qualité, c'est léger sans prétention juste un moment à passer en coup de vent.
Vite lu vite oublié.
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Devant toutes les critiques positives sur ce roman postées sur Babelio, je reste sans voix. Ah, petite consolation, la critique la plus appréciée ne lui accorde qu'une demie-étoile, me voilà rassurée, je ne suis donc pas la seule à être passée à des années-lumière de cette histoire.
Avec "A la lumière du petit matin", je découvre Agnès Martin-Lugand, une autrice qui semble connaître un certain succès. Évidemment, tous les goûts sont dans la nature (et heureusement), mais une chose est certaine, si ses autres titres sont du même style, elle n'est pas pour moi.

Petit résumé : à presque 40 ans, Hortense ne vit que pour son amant Aymeric (marié et père de famille) et son métier (elle est prof de danse). Une entorse à la cheville va lui faire prendre conscience qu'elle est en train de passer à côté de sa vie... Entre le beau gosse infect qu'on a envie de gifler et la gourde de service pathétique, je ne sais quel personnage choisir, peut-être le médecin/bûcheron provincial taiseux mais serviable, qui entre en scène par la suite...

Je suis parvenue au bout de ma lecture (ce qui évite la demie-étoile) car je voulais voir jusqu'où on pouvait aller dans la bluette sentimentale écoeurante. Écrit à la première personne, ce livre m'a donné l'impression d'être le journal d'une adolescente attardée... et curieuse puisqu'elle lit le cahier contenant les confessions intimes que le client de sa chambre d'hôtes laisse traîner, la vilaine ! Je reconnais ne pas être fan de "feel good book", mais devant ce vide abyssal, j'ai l'impression d'avoir touché le fond.
Encore sous l'énervement d'avoir perdu mon temps, j'accorde un 3/20 à ce titre, n'étant pas sûre d'en vouloir connaître davantage sur l'auteure.
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