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EAN : 9782749923871
378 pages
Michel Lafon (14/04/2016)
4.03/5   3273 notes
Résumé :
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (411) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 3273 notes
Il faudra que j'affine ma façon de choisir mes lectures. Ce livre n'était pas pour moi. En fait, l'auteure, Agnès Martin-Legrand, avait attiré mon attention par son parcours personnel et son succès rapide. Et comme j'évite de lire à l'avance les critiques d'un livre – je ne le fais qu'après avoir écrit la mienne –, il peut m'arriver de faire des choix que je regrette.

Désolée je suis attendue raconte la vie quotidienne de Yaël, une espèce caricaturale de working girl, obsédée jour et nuit par l'image qu'elle donne d'elle-même à son patron – c'est ce qu'elle appelle « réussir » ! – dans un métier supposé passionnant, ce qu'on a du mal à percevoir, le livre n'en présentant que des aspects superficiels, secondaires et répétitifs.

Retrouvant Marc, un ami de jeunesse perdu de vue depuis dix ans, Yaël engage une relation amoureuse fondée sur une extase physique qui finit par s'exalter dans une passion fusionnelle... incompatible avec sa carrière ! L'impasse est véritable, la rupture consommée...

Le ton est glaçant. Normal, c'est Yaël la narratrice. Quelques passages à l'eau de rose... Yaël et Marc auront ils un avenir commun ? L'auteur ne nous donne sa réponse qu'à la dernière ligne de la dernière page... Quel suspens !...

Mais que je ne t'y prenne pas, lectrice ou lecteur, à aller subrepticement jeter un coup d'oeil à la fin du livre ! Tu dois auparavant te colleter les presque quatre cents pages du roman, où tu auras l'impression de relire plusieurs fois les mêmes épisodes, en te faisant resservir les mêmes clichés...

Et là, ça devient dur à supporter !...
Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Yaël, vient de terminer des études de commerce.
On la rencontre au début du livre, amusante, pas du tout accro au boulot, faisant partie d'une joyeuse bande d'amis.
Très rapidement, on fait un bond de 10 ans en avant dans le temps et c'est une Yaël transformée qui nous apparaît, complètement absorbée par son travail, insensible à tout ce qui arrive à sa soeur, à ses amis.
A petites doses, on apprend ce qui lui est arrivé.
On va suivre cette jeune femme blessée, bien attachante jusque la fin où l'auteure nous amène très habilement.
Ce n'est pas un roman de midinette, c'est un roman féminin, humain, à l'image de la vraie vie, jeune de par son langage et l'âge des protagonistes.
L'auteure a l'art de décrire les scènes intimes qui semblent extrêmement réalistes, sensuelles et pas crues du tout. Elles font partie de l'essence de l'histoire. Elles ne sont pas là pour appâter le lecteur.
Le titre est employé dans les deux sens : lorsque Yaël veut échapper à ses entrevues familiales mais aussi à ses obligations professionnelles. A la fin, un être cher lui renvoie l'expression à ses dépens.
J'ai aussi apprécié le rôle des parents dans l'histoire. Yaël les aime et ils ne sont pas envahissants du tout. Ce n'était pas toujours le cas dans ses autres romans où elle les fuyait.
"Désolée, je suis attendue" est le roman d'Agnès Martin Lugand que j'apprécie le plus.

Challenge plumes féminines
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LECONS DE VIE
4ème roman d'Agnès MARTIN-LUGAND et toujours un réel plaisir à lire cette auteure sensible avec une écriture simple, limpide sans fioritures mais au combien efficace.
On découvre notamment le personnage principal (Yaël) encore étudiante et son parcours professionnel sans faute ou presque… parce que le passé est toujours là et arrive sans crier garde dans un quotidien que l'on croyait inébranlable.
Je n'en dirais pas plus ; je vous laisse découvrir….
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Pourquoi j'ai choisi ce livre ?
Pour donner une deuxième chance à Agnès Martin-Lugand.
Les gens heureux lisent et boivent du café ne m'avait pas convaincue.
Pourquoi avoir abandonné celui-ci à la page 100 ?
Parce que c'est déjà pas mal d'avoir été si loin.
Mêmes reproches que pour le précédent. Des personnages caricaturaux, une héroïne antipathique des dialogues médiocres, une histoire qui tient à peine la route.
Alors pourquoi ce succès ? C'est du Musso féminin, c'est tout dire.
Alors qu'il y a tellement de bonne littérature qui ne bénéficie pas d'une bonne campagne publicitaire, tellement de bons auteurs qui m'attendent.
Je ne saurai jamais ce qu'il advient de Yaël et sa bande, ce n'est pas grave, ils ne m'intéressent pas.
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J'ai été déçu par cette lecture et pourtant j'avais bien aimé Les gens heureux lisent et boivent du café.

Ici c'est certainement dû au personnage imbuvable qu'est Yaël tout au long du récit celle-ci fait passer son travail avant tout sa famille, ses amis, elle a des aventures sans lendemain, travaille 7/7 jours et quasiment/ heures elle ne dort plus qu'avec des somnifères, ne mange que des salades bref la fille vraiment détestable de bout en bout

Un jour au détour d'une rue elle entre dans une boutique et elle retrouve Marc qu'elle n'a pas vu et qui n'a pas donné de nouvelle depuis ans. Yaël va donc se trouver devant un choix inédit pour elle laisser entrer l'amour dans sa vie.

Je ne me suis attaché à aucun des personnages et ce récit m'a du coup paru très très long. On se doute évidement de la fin de l'histoire.

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Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
Tout le monde éclata de rire, Marc balança son mégot à l’extérieur du bus, qui put enfin démarrer. Le trajet de Saint-Paul jusqu’à la place Léon-Blum dut être relativement pénible pour les autres usagers, vu le bruit que nous faisions. Ma vie était parfaite, merveilleuse, je ne souhaitais rien d’autre que de rester toujours auprès de ces cinq personnes que j’aimais, me promettant de ne jamais m’en éloigner, quoi qu’il se passe. Jeanne s’ébroua comme un chien devant la porte de l’immeuble avenue Ledru-Rollin, c’était sa technique pour dessaouler juste avant d’affronter la concierge. Nous traversâmes à pas de loup la cour intérieure pour l’attendre en rang d’oignons devant l’ascenseur, où elle nous rejoignit, Emma emmitouflée dans une couverture.
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"J'ouvris les yeux et les vestiges de mon téléphone apparurent sous mon nez. [...] Je fixai les lambeaux d'électronique qui avait failli nous coûter la vie, surtout la sienne. Puisque finalement, la mienne se résumait à ça. cette chose. Le monde, les autres n'existaient plus, je n'avais plus aucune notion de ce qui était bon, mal juste ou injuste. Mon existence se résumait au prisme des informations délivrées par cette chose inanimée, sans émotions. J'étais une coquille vide de tout, sans considération pour mon entourage. Et j'avais failli tuer Marc pour sauver mon téléphone, cet iPhone6 avec lequel je dormais, qui finalement était mon bien le plus précieux, l'unique d'ailleurs."
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Les heures s'égrainèrent sans que je réussisse véritablement à me concentrer, je passai mon temps à jeter des coups d’œil à mon portable m'assurant plusieurs fois de suite qu'il n'était ni sur vibreur ou en mode silencieux, ni déchargé. Cette attitude me fit rire jaune ; la dernière fois que j'avais scruté mon téléphone de cette façon, c'était pendant les vacances à Loumarin, et j'attendais désespérément des nouvelles de Bertrand. Celui-là même qui travaillait à quelques mètres de moi. Aujourd’hui, c'était Marc qui ne me répondait pas. Allais-je devoir passer le reste de ma vie à attendre des coups de téléphone providentiels qui ne viendraient pas ?
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Avec le recul, je comprenais mieux pourquoi j’avais réussi à trouver le mien à la dernière minute. Contrairement à tous mes camarades d’école de commerce, prêts à turbiner comme des malades, je ne l’avais pas cherché dans l’idée de me défoncer pour décrocher mon premier CDI. J’étais partisane du moindre effort et je savais ce que j’aimais : manier mes deux langues – le français et l’anglais – et permettre aux gens de communiquer entre eux. J’adorais parler. Plus bavarde que moi, ça n’existait pas. À force de mettre mon nez dans l’annuaire des anciens de l’école, j’étais tombée sur les coordonnées de cette agence d’interprètes dans le milieu des affaires, j’avais envoyé mon CV, eu un entretien avec l’assistante du patron, et le problème avait été réglé.
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Marc était complètement détaché du pratique, la seule chose qui comptait pour lui était la dimension sentimentale et affective des choses. Ça me semblait complètement ahurissant et si éloigné de ce que je vivais au quotidien...
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A l'occasion de la parution en livre audio de 'Les gens heureux lisent et boivent du café' (Lizzie), l'autrice Agnès Martin-Lugand nous présente en quelques mots ce livre audio, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
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