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EAN : 9782749922096
332 pages
Michel Lafon (05/06/2014)
3.99/5   3402 notes
Résumé :
Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée.
Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (474) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 3402 notes
Un roman à l'eau de rose qui part très vite en queue de boudin. L'histoire est celle d'Iris, mariée à un médecin hospitalier surbooké. Iris plaque son boulot pour entreprendre une formation de couturière. On a à peu près tous les stéréotypes de mauvais genre ici: l'histoire bleuette avec un séducteur, le couple qui part en vrille, la manipulation, la naïveté en tous points, la mode mais sans les ourlets de grand-mère,... Rien de folichon ni de très passionnant. Autant j'avais apprécié Désolée je suis attendue, ici, je me suis ennuyée et ri au nez des personnages très peu crédibles. Ça arrive que voulez vous, tous les trains n'arrivent pas à Rome, non non.
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Du plus loin qu'il m'en souvienne, mon enfance fût bercée par le tac-tac rassurant d'une Singer : maman était couturière.

Parmi les nombreux titres de la dernière opération Masse Critique, le savoureux « Entre mes mains le bonheur se faufile » était bien tentant. Merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon pour leur envoi si rapide ! Voyons donc si le deuxième roman de la jeune écrivaine Agnès Martin-Lugand apporte le bonheur escompté.

Depuis quelques temps déjà, Iris a le blues. Ses parents au conformisme petit-bourgeois l'insupportent, son travail à la banque l'ennuie et pire encore son mari, obsédé par sa carrière à l'hôpital, la délaisse. La passion qui les dévorait tous deux au début de leur mariage tiendrait aujourd'hui dans un dé à coudre.
Heureusement il y a le grenier où cette jolie trentenaire aime à se réfugier auprès de sa meilleure amie, celle qui ne l'a jamais déçue : sa machine à coudre. C'est là qu'elle dessine des patrons, qu'elle choisit des étoffes, que ses doigts de fée confectionnent de somptueux vêtements qu'elle ose rarement porter.
Comme un avion sans aile, cette passionnée de couture se sent peu à peu déstabilisée. Tel un tissu qui s'effiloche, la vie d'Iris aurait besoin d'un bon surfilage…

Et puis un jour, sur un coup de tête, la voilà qui démissionne de son emploi et de fil en aiguille obtient une formation de perfectionnement en couture, dispensée sur une période de six mois dans un immeuble haussmannien de la capitale.
Commencent pour Iris, au talent avéré, des semaines exaltantes dans un milieu branché auquel elle s'adapte rapidement. Les retours en province le week-end auprès d'un mari toujours aussi peu empressé sont en comparaison d'une tristesse déconcertante.

Combien de temps encore la fidèle Iris résistera-t-elle aux propositions troublantes qui égaient les semaines d'intense labeur ? Ses nouvelles connaissances parisiennes, aussi attentionnées soient-elles, sont-elles véritablement dignes de confiance ?

L'intrigue sans être cousue de fil blanc n'est pas d'une grande originalité. le personnage d'Iris est par contre attachant et le lecteur éprouve immédiatement de l'empathie pour cette provinciale courageuse qui peu à peu s'épanouit dans sa passion de jeunesse.
Le style de l'auteure ne manque pas de vivacité et les nombreux dialogues agrémentent le récit. D'une lecture facile, « Entre mes mains le bonheur se faufile » devrait plaire au plus grand nombre ; un bouquin à ranger dans la valise des vacances pour se reposer les méninges !

Un vêtement à reprendre, une cliente quelque peu versatile à satisfaire et maman le mètre à ruban autour du cou qui gentiment disait : « Faire et refaire c'est toujours travailler ! »
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Déjà le titre, j'aurais dû me méfier vu qu'il s'agit de l'histoire d'une … couturière ! Ce 2e roman d'Agnès Martin-Lugand m'est presque tombé des mains, et je me demande encore comment j'avais pu aimer le premier, je ne devais pas être dans mon état normal ! Car que dire de celui-là sinon qu'il est mal écrit, d'une banalité affligeante et limite indigeste.
Le sujet ? Une femme, Iris, dont le destin de couturière a été contrarié par ses parents, qui s'ennuie dans sa petite vie provinciale auprès d'un mari qu'elle n'aime pas ou plus ou pas assez et réciproquement, décide, suite à la révélation de la trahison de ses parents (je vous passe les détails du déjeuner dominical), de tout quitter (son mari, son boulot à la banque) pour changer de vie et tenter sa chance à Paris. Évidemment, là-bas, elle va rencontrer non seulement le succès, la révélation de sa destinée, mais aussi l'amour en la personne de Gabriel (le contraire de son mari, le séducteur de haut vol avec un grand S qui va évidemment changer du tout au tout pour les beaux yeux d'Iris), tout cela agrémenté d'une petite dose de vilénie en la personne de Marthe, son mentor, un personnage tout sauf crédible. Rien ne nous est épargné en poncifs et en banalités dans ce roman, et tout est cousu de fil blanc (c'est le cas de le dire !) : pendant qu'Iris est pétrie de culpabilité à l'idée de tromper son mari, et qu'elle lui reste donc fidèle, on se doute bien que lui la trompe sans aucun état d'âme (les coups de fils passés à l'écart, franchement si on ne comprend pas… de même que les gardes bienvenues à l'hôpital !). le rebondissement final est également à hurler de rire, Marthe se transformant tout d'un coup (et là on n'a rien vu venir !) en harpie manipulatrice et violente !
Bref, Agnès Martin-Lugand nous donne à lire une bluette niaise, ennuyeuse, accumulant clichés et dialogues d'une rare pauvreté ! Que l'auteur soit une psychologue clinicienne m'étonne un peu tant ses personnages sont d'une platitude sans nom, sans aucune profondeur psychologique, c'est le comble !

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Entre Pierre, son mari médecin hospitalier, sa famille et sa belle-famille, Iris s'ennuie dans sa ville de province. Lors d'un déjeuner de famille, elle découvre que ses parents lui ont caché qu'elle avait été admise dans un atelier de haute-couture, préférant l'orienter vers une école de commerce et les métiers de la banque.
Piquée au vif, Iris postule pour un cours à Paris, est retenue et démissionne de son emploi. À contre-coeur, son époux accepte, à condition qu'elle revienne près de lui à l'issue de sa formation, et lui donne un enfant.
À Paris, Iris rencontre une nouvelle vie, et notamment Marthe, une sorte de mécène, et Gabriel, son protégé, un séducteur...

De la difficulté d'assumer ses rêves d'enfance et de changer de vie... Agnès Martin-Lugand en fait un roman assez léger, une bonne lecture de vacances. Attention, léger ne signifie pas insipide. le livre pose de bonnes questions sur la place de la femme, ses libertés de choix, et plus généralement la place du rêve et de la passion face à une réalité petite-bourgeoise...
Les personnages sont un peu caricaturaux et prévisibles. Si l'auteure n'hésite pas à les doter de doubles personnalités, elle ne fait pas trop dans la nuance...
L'histoire d'Iris, bien racontée avec ce qu'il faut de rebondissements et d'interrogations, n'est pas des plus originales ; sauf peut-être le dénouement ?
Mais c'est bien écrit, sans trop de fioritures ni trop de facilité. le style simple et alerte et l'écriture à la première personne (le "je...") finissent par captiver le lecteur.

Un bon roman de vacances, à lire sans prise de tête, mais qui aborde néanmoins de vraies questions de société.




Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Une bonne lecture, un roman qu'on ne lâche plus une fois commencé.

Le personnage d'Iris, la trentaine, mal mariée et qui s'ennuie, est intéressant. Elle va lâcher son emploi de bureau et sa vie provinciale pour une formation à Paris, après avoir appris lors d'une réunion de famille que ses parents lui avaient caché son admission dans une école de couture. Iris veut reprendre les rênes de sa vie.
Timide, elle ose tout de même se lancer, confectionner un vêtement et rédiger une lettre, déposer sa candidature pour une formation parisienne de six mois.
Elle ne souhaite pas rester uniquement "femme de", même si son mari est médecin, elle veut vivre ses rêves, son rêve de couture, au moins quelques mois.

Même si elle est très soumise, d'abord à son mari Pierre puis à son mentor, Marthe, elle va évoluer et prendre conscience de son talent pour la couture, de sa passion pour la mode, la confection de vêtements. Moi qui aime ce monde, j'ai trouvé dommage que le thème ne soit pas plus exploré. Iris découvre la vie parisienne, la mode et le luxe, mais ce n'est pas très détaillé, pas très fouillé, un peu évoqué mais sans plus.

Malgré tout, la plume de l'auteure nous entraîne, on a envie de connaître la suite et on lit rapidement ce roman. Marthe est un personnage bien mystérieux, capricieux, fantasque, très élégant, qui impressionne Iris. Plus âgée, elle incarne à ses yeux le bon goût français, l'élégance à la façon d'une Coco Chanel.

Marthe fascine Iris, elle la façonne aussi, et l'ambiance devient particulière, équivoque. On a encore envie de connaître la suite, de comprendre qui est vraiment Marthe. Iris saurait-elle supporter le retour en province, après six mois de travail, de passion, de vie parisienne ? On en doute, et même si certains rebondissements paraissent prévisibles, le roman se laisse lire avec plaisir.
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critiques presse (1)
LaPresse
11 août 2014
L'écriture fluide et les indices distillés au compte-gouttes nous gardent en haleine jusqu'à la dernière page.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Comme tous les dimanches midi, je ne voulais pas y aller. Comme tous les dimanches midi, je traînais des pieds, je faisais tout pour gratter un peu de temps. Sauf que...
- Iris! appela Pierre. Qu'est-ce que tu fais?
- C'est bon, j'arrive.
- Dépêche-toi un peu, on va être en retard.
Pourquoi mon mari était-il si pressé d'aller déjeuner chez mes parents? Alors que moi, j'aurais donné n'importe quoi pour y échapper. Seul avantage, cela me permettait d'étrenner ma dernière robe. J'avais réussi à mettre la touche finale la veille au soir, et j'étais satisfaite du résultat. J'essayais tant bien que mal de ne pas perdre la main et d'entretenir mon doigté de couturière. Et puis, dans ces moments-là, j'oubliais tout : mon travail à la banque d'un ennui mortel, la routine de ma vie, le délitement de mon couple. Je n'avais plus l'impression de m'éteindre. Au contraire, j'étais vivante; lorsque je faisais équipe avec ma machine à coudre ou que je dessinais des modèles, je palpitais.
Je me regardais dans le miroir une dernière fois et soupirai.
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Comme tous les dimanches midi, je ne voulais pas y aller. Comme tous les dimanches midi, je traînais des pieds, je faisais tout pour gratter un peu de temps. Sauf que...
- Iris ! Appela Pierre. Qu'est-ce que tu fais?
- C'est bon, j'arrive.
- Dépêche-toi un peu, on va être en retard. Pourquoi mon mari était-il si pressé d'aller déjeuner chez mes parents? Alors que moi, j'aurais donné n'importe quoi pour y échapper. Seul avantage, cela me permettrait d'étrenner ma dernière robe. J'avais réussi à mettre la touche finale la veille au soir, et j'étais satisfaite du résultat. J'essayais tant bien que mal de ne pas perdre la main et d'entretenir mon doigté de couturière. Et puis, dans ces moments-là, j'oubliais tout : mon travail à la banque d'un ennui mortel, la routine de ma vie, le délitement de mon couple. Je n'avais plus l'impression de m'éteindre. Au contraire, j'étais vivante ; lorsque je faisais équipe avec ma machine à coudre ou que je dessinais des modèles, je palpitais.
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Je resterais coupée en deux à vie L’Iris de Pierre. L’Iris de Gabriel. Deux hommes, deux amours. Je rirais au nez de quiconque me dirait que l’on ne peut aimer deux personnes à la fois. Si, c’était tout à fait possible. Sauf qu’on n’aimait pas de la même façon. Avec Pierre, c’était un amour routinier, rassurant. Avec Gabriel, un amour explosif, sur le fil, un amour en terre inconnue.
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J'écarquillai les yeux. De grands rideaux de velours noir séparaient les cabines, un mur entier de miroirs, une méridienne et des poufs en velours pourpre meublaient cet étrange boudoir. Ensuite, je découvris le stock, une vraie caverne d'Ali Baba. Des rouleaux de soie, de coton, de satin, de brocart, de jersey, de lamé, de crêpe, de tissus tous plus soyeux les uns que les autres entraient en concurrence avec des boîtes débordant de boutons, de plumes, de dentelles, de perles, de rubans et de passementeries. Un salon attenant était dédié à la découpe. L'appartement avait été repensé pour l'atelier, tout en conservant son esprit typiquement parisien.
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Avec mon mari, c'était le statu quo. Pas de disputes, mais pas de rapprochement notable. Pierre n'avait pas connaissance de mes tête-à-tête avec Gabriel. Je m'enfonçais dans le mensonge de peur de réveiller l'eau qui dort. Il n'avait pas montré de jalousie lorsque j'avais évoqué le premier dîner, mais on ne savait jamais, vu ce qu'il pensait du monde dans lequel j'évoluais.
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Vidéo de Agnès Martin-Lugand
A l'occasion de la parution en livre audio de 'Les gens heureux lisent et boivent du café' (Lizzie), l'autrice Agnès Martin-Lugand nous présente en quelques mots ce livre audio, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
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