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sur 3216 notes
Quand les vacances approchent, on cherche naturellement un endroit féerique pour oublier les tracas du quotidien . Lâcher prise pour se reconnecter en famille , en couple ou seul , au soleil . Par l'ajout d'un accueil chaleureux , la clientèle se fidélise . Elle prend plaisir à passer des moments inoubliables et conviviaux . Ce lieu magique qui respire le bien-être si vous cherchez des instants de bonheur se trouve dans le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand paru aux éditions Michel Lafon s'intitule “La Datcha “.

Auteure à succès , Agnès Martin-Lugand attise toujours mon attention sur ces romans . Elle se déploie à nous faire passer un agréable moment de lecture tout en intégrant des thématiques sensibles comme la mort , le deuil , la séparation du couple , entre autres . Ce nouvel ouvrage faisait partie de ma Whishlist , il me tardait de vous en parler .

Depuis sa naissance , Hermine ne connait pas l'amour . Avec une mère indifférente à son appel , elle erre dans les rues . En quête d'un emploi , Hermine est plongée dans la tourmente du lendemain. le hasard a voulu qu'elle rencontre un homme au nom de Jo qui lui propose un travail dans son hôtel à la campagne. Elle se retrouve ainsi à travailler pour lui et sa femme Macha . A 21 ans , Hermine est une jeune fille usée par la douleur . Il est difficile d'obtenir sa confiance et pourtant …

La bonté et la bienveillance transforment bien des coeurs endurcis par l'existence. Jo et Marcha en sont la preuve de la transformation d'Hermine devenue femme, épouse, mère, vingt ans plus tard. Leur amour envers elle a produit un miracle. La vie est belle sous tout rapport malgré sa séparation avec Samuel . Hermine en quête identitaire trouve son indépendance chez ce couple .

La Datcha “ nous apporte des moments de souffrances face à la perte d'un être cher , des instants de réflexions face à cette violente rupture . C'est intense et authentique . le décès soudain de Jo va bouleverser ce lieu apaisant qui respirait la joie. Ce départ est une torture pour tout le monde révélant bien des secrets enfouis . L'écrivaine nous donne accès à des confidences troublantes tout en gardant un peu de mystère . A croire que tous les personnages vivaient dans une bulle de bonheur sans se soucier du vécu de l'autre antérieurement. Tout était soigneusement rangé dans le coeur de chacun . La discrétion était le compagnon de tous les habitants de ce coin magnifique aussi complices soient-ils . On se sent habité par une énigme à déceler durant cette lecture .

Agnès Martin-Lugand puise d'une plume magistrale pour nous sensibiliser sur son roman qui est également synonyme de douceur , d'indulgence , et de pardon . Un véritable tsunami d'émotions vous attend dans “la Datcha” qui se livre à coeur ouvert doucement , ouvrant une porte vers la réconciliation et la paix intérieure.
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J'ai mis un peu de temps à entrer dedans, jusque l'arrivée de Vassily, je ne trouvais pas ça hyper passionnant, disons qu'on avait compris l'attachement d'Hermine à La datcha et je trouvais qu'il y avait pas mal de répétitions. Mais ensuite l'histoire démarre , il y a un secret que l'on veut connaitre et j'ai commencé à vraiment apprécié ma lecture avec la petite tension entre Vassily et Hermine. Et j'avoue que lorsque le fin mot de l'histoire arrive, je l'avais pas vu venir. J'ai trouvé ça plutôt touchant, plus compréhensible aussi. Une jolie histoire ! Après il y a des choses qui me paraissent un peu rapide mais bon je me suis laissée emportée et c'était chouette. la petite larme n'était pas loin.

Challenge Coeur d'artichaud 2022
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J'ai hésité à me lancer dans la lecture de « la Datcha » mais le titre m'attirait, et les nombreux avis positifs ont achevé de me convaincre. le mien sera hélas plus nuancé…

J'ai retrouvé la plume tout en douceur de Agnès Martin-Lugand découverte lors de ma lecture de J'ai toujours cette musique dans la tête, que j'avais bien aimé. Mais dans La Datcha, le ton est plus introspectif et le rythme trop lent pour moi (surtout dans la première moitié du roman). Certes les premiers chapitres permettent de s'imprégner de l'atmosphère du lieu, et de se demander quels liens vont unir les personnages, mais j'avoue m'être un peu ennuyée, et avoir (un peu) préféré la suite.

Au final je déplore aussi une histoire trop prévisible ; on « soupçonne la fin » dès le début... Bien évidemment, cela n'est qu'un ressenti personnel. Si ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, la lecture en a été agréable, et je pense qu'il saura séduire de nombreux lecteurs et lectrices en recherche d'une histoire empreinte de douceur, de mélancolie mais aussi d'espoir.
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Dans ce nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand, nous allons rencontrer Hermine, une jeune femme torturée par la vie, qui au détour d'un café va voir sa vie changer. Elle va intégrer la famille de la Datcha. La Datcha c'est un havre de paix, un air de vacances, c'est entendre les rires des enfants et les confidences des adultes. La Datcha, c'est plus qu'un hôtel, c'est une âme.
Ce roman est une grosse claque. J'ai retrouvée la plume des débuts de l'autrice. J'ai retrouvée cette plume très douce, très humaine,qui vous transporte en quelques phrases. Cette plume qui m'a tant fait pleurer dans Les Gens Heureux Lisent et Boivent du Café.
Les personnages de la Datcha, sont incroyables, pleins d'espoir, de douceur, de rêves.
C'était une immersion totale, je me suis vu dans cet hôtel. Je pense pouvoir dire que c'est un énorme coup de coeur pour moi. J'ai pleurée autant que j'ai put sourire. J'ai ressenti les émotions des protagonistes à m'en donner mal au ventre.
Je voudrais connaître un jour un endroit comme la Datcha où flotte les airs de musiques Tziganes, les rires et l'odeur des ravioles.
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Entre Luberon et Ventoux, il est un lieu féerique et des rencontres qui peuvent changer une vie…

Il était une fois, dans un écrin de verdure baigné du chant des cigales, La Datcha.
C'est une histoire dans un décor de rêve, un havre de douceur, de nostalgie, avec des rires et des larmes, un petit coin de paradis où il fait bon vivre et se ressourcer.

Au coeur de la Provence, les propriétaires de la Datcha, hôtellerie pittoresque dans le Luberon, vont ouvrir leur porte à Hermine, jeune femme un peu perdue ; elle va trouver chez Jo et Macha tout ce dont elle a été privée jusqu'alors.

Pour Hermine, il s'agit de la rencontre de deux âmes pleines de bonté, deux belles personnes qui vont illuminer sa vie et lui offrir une famille de coeur. Entre arrivée salvatrice et départs douloureux, les années vont défiler… Et vingt ans après, les choses ont évolué, les souvenirs ressurgissent et ravivent bien d'émotions…

D'amour et d'amitié, du poids de l'absence, du sentiment d'abandon et de la culpabilité.
J'ai trouvé dans ma lecture des personnages avec leurs fragilités et leurs parts d'ombre, des émotions ensoleillées, des sentiments ravivés – désir et renoncement - des promesses et des secrets.
*
C'est un beau roman, une belle histoire… avec une écriture lumineuse et agréable, malgré quelques clichés et une romance prévisible (ou agaçante). L'intrigue dévoilée assez tardivement m'a un peu fait languir.
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Un livre d'Agnes Martin Lugand est toujours synonyme de parenthèse : une lecture facile, douce qui n'apporte pas de surprise sur le thème central mais qui va nous faire vivre quelques heures aux côtés de personnages attachants.
Avec La Datcha l'auteure remplit une nouvelle fois le contrat.
Nous nous trouvons transportés dans le sud au sein d'un hôtel de charme dont on imagine les platanes et la terrasse devant la piscine, la veilleuse de la réception le soir lorsque tout le monde est couché, et dont on a en bouche le goût des ravioles et du verre de vin du Ventoux.
Au sein de cet hôtel, des personnages de caractère, Jo et Macha le couple qui a fondé ce coin de paradis; Samuel, Charly, Gaby qui font tout pour satisfaire les clients et surtout Hermine, jeune femme qui vit à la datcha pour la datcha.
Arrivée 20 ans plus tôt, cabossée par la vie, perdue, c'est dans ce lieu magique qu'elle va se construire, rencontrer son futur mari et avoir deux enfants.
Mais tout va basculer avec le retour forcé de Vassily, le fils de Jo et Macha.
En dire plus serait dévoiler une histoire qui ne réserve que peu de surprise. Mais ce n'est pas très grave... on se sent bien dans ce petit coin du sud de la France.
Un roman qui ne laissera pas un souvenir impérissable mais qui fera du bien pour sa légèreté.
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C'est toujours un plaisir de découvrir un roman d'Agnès Martin-Dugand. Toutefois, dans ce dernier opus, j'ai personnellement trouvé que ce roman sonnait un peu "creux". le fil rouge est clairement tracé dès les premières pages et on "connaît la fin" dès le début du livre... L'auteur décrit les sentiments du personnage principal en long, en large et en travers... Bref, ce livre se lit sans faim,... Parfois aussi je m'interroge à propos de la sur-cotation d'un livre sur BABELIO. Ne jette-t-on pas parfois des "étoiles" à la tête d'un livre qui ne les vaut pas toutes ?...

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Un titre évoquant la Russie ne peut que m'attirer, en souvenir des bons moments passés à Moscou. La Datcha me rappelle ces maisons en bois, le long des routes, certaines trop jolies avec des rideaux au crochet et d'autres décrepies tombant en ruines.
Happée par les premières pages, je plonge dans l'inconnu tout autant que la jeune fille. Plus j'avance dans l'histoire, plus c'est triste, des mots qui touchent l'âme avant le coeur comme à la page 52 où Macha parle de la bibliothèque. Ce passage m'a ému et fait pleurer.
Donner la chance à quelqu'un est un acte d'amour et d'humanité car il suffit d'un simple geste pour changer la vie d'une personne et la rendre meilleure.
Mais la mort vient déranger le cours des choses et rendre la vie plus difficile et plus vide de sens. Réparer une table, tenir une maison n'est rien comparé à réparer des coeurs brisés.
Ce livre a frisé le coup de coeur.
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D'Agnès Martin-Lugand j'avais lu son premier opus, Les gens heureux lisent et boivent du café, que je n'avais pas beaucoup aimé, le trouvant très téléphoné, artificiel et manquant d'aplomb. Mais il s'agissait d'un premier roman.

J'ai ensuite lu Entre mes mains le bonheur se faufile, et là ce fut la catastrophe (à mon humble avis, hein, que les fans de l'autrice ne me tombent pas dessus), je trouvais qu'on allait de poncif en poncif, les personnages étaient caricaturaux voire grotesques, c'est simple j'avais l'impression de me trouver dans un (mauvais) épisode de Dynastie. Et pour une psychologue clinicienne, je trouvais que ses personnages manquaient singulièrement d'épaisseur. Bon, en même temps, rien que le titre aurait pu me mettre la puce à l'oreille.

J'avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus et puis j'ai entendu parler de celui-ci, au titre beaucoup plus poétique selon moi, et j'ai eu la possibilité de l'emprunter dans ma médiathèque.

Et ? (oui, je vous vois derrière votre écran, suspendus à mes lèvres pour savoir ce que j'en ai pensé finalement)
Et ? Ben, si ce n'est pas un franc plaisir de lecture que j'ai eu, ce ne fut pas non plus la cata à ce niveau-là.

Les personnages manquent toujours d'épaisseur. Les situations semblent un peu trop téléphonées aussi. le pourquoi du comment on en est arrivé là m'a fait lever les yeux au ciel. Mais, dans l'ensemble, c'est passé. Peut-être parce que j'avais besoin à ce moment-là d'une lecture pas trop exigeante (sans offense, aucune, j'aime aussi lire des livres faciles, la lecture doit avant tout rester un plaisir) et dans laquelle je pouvais plonger sans résistance. Je ne me suis pas attaché aux personnages, ne les trouvant ni particulièrement sympathiques, ni un tant soit peu réels ; je n'ai pas adhéré à l'intrigue, trop simple à mon goût, trop convenue aussi, même si sa fin l'est un peu moins (mais je pense que c'est la marque de fabrique de l'autrice) ; je n'ai pas apprécié la prose, trouvant qu'elle manquait singulièrement de vocabulaire. Mais, ce serait mentir de dire que j'ai passé un mauvais moment avec ce roman.

J'ai lu quelque part qu'Agnès Martin-Lugand était la romancière « de l'instant », qu'elle surprenait en créant une histoire autour d'un moment particulier. Certainement, même si je trouve qu'elle manque un peu de panache.

En résumé, je pense que ce troisième roman que je lis de l'autrice sera aussi le dernier. Elle n'a pas su me convaincre, les écrivains qui pondent un best-seller par an, quasiment toujours au même moment, ne sont pas faits pour moi (et pourtant des auteurs prolifiques, j'en lis, et j'apprécie). Je n'ai rien contre elle, elle me semble en plus tout à fait charmante et sympathique, mais j'essaie désormais d'éviter les livres dont on connaît déjà la fin arrivé au quart. Après, j'ai lu ce livre en connaissance de cause, je n'ai pas été trompée sur la marchandise. Mais désormais, ce sera sans moi. Son lectorat est suffisamment grand pour qu'elle puisse se passer d'une lectrice.


Lu en juin 2021
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Hermine, jeune fille solitaire et « paumée » rencontre par hasard Jo, un homme qui gère avec son épouse d'origine russe, Macha, un magnifique hôtel dénommé La Datcha, et lui propose de l'embaucher comme femme de ménage.
20 ans plus tard, Hermine est devenue à leurs côtés une gestionnaire de la Datcha extrêmement investie et performante, doublée d'une fille de coeur que le couple aime profondément, d'autant qu'ils ont perdu la leur très jeune. Séparée de son mari, elle élève ses 2 enfants dans une annexe du domaine auquel elle consacre toute sa vie et son énergie.
Le décès de JO, qui sera suivi de près par celui de Macha, signe la fin de cette époque heureuse et plonge les protagonistes dans l'incertitude de leur devenir. le retour du fils, Vassily, qui a quitté ce coin de Provence depuis deux décennies pour s'installer à l'étranger comme directeur d'une grande chaîne hôtelière risque de bouleverser les équilibres et la vie de l'héroïne, de ses proches et des employés de l'hôtel au-delà de l'imagination du lecteur…
La Datcha, véritable décor de cinéma baignant dans la culture russe, habitée par l'amour passionnel et fusionnel de Jo et Macha, est le personnage central de cette histoire. Outre la beauté de ce lieu accueillant, synonyme de bonheur pour la clientèle d'habitués, elle représente littéralement l'âme de ce couple mythique qui l'a souhaitée intemporelle à l'image de leur amour. le roman s'y déroule comme dans un huis-clos et les liens que les différents personnages y ont tissés au fil du temps vont se révéler progressivement tout au long du récit.
On retrouve dans ce roman, très imprégné de l'âme slave, tout le talent d'Agnès MARTIN-LUGAND à disséquer la personnalité et la psychologie de ses personnages et à les rendre très attachants.
Au final, le lecteur n'aura qu'une envie, celle de croiser un jour un lieu de villégiature magique comme La Datcha, qui le conduise dans une parenthèse un peu en dehors du temps et du réel.
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