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4,16

sur 3250 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant déjà été grugée par ces nouvelles auteures qui pondent, chaque année, un best-seller - best-sellers tous calqués sur le même schéma bien plan-plan, à l'écriture plus que moyenne et dont l'histoire insipide est téléphonée dès les premières pages - je nourris une méfiance certaine à leur égard et n'aurais, de moi-même, pas acquis ce livre.

Seulement voilà... Amélie, ma petite infirmière avec qui j'entretiens des liens amicaux, a tout lu de cette auteure (dont, personnellement, j'ignorais jusqu'au nom) et elle a littéralement adoré ce bouquin qu'elle m'a conseillé avec enthousiasme.
Moi qui, en raison de mon âge, suis libérée de toutes les contraintes familiales et professionnelles, jouissant de tout mon temps, j'aurais jugé parfaitement déplacé de me la jouer pédante envers Amélie.
Amélie, maman de deux jeunes enfants, commençant son taf d'IDE dès 7h00 le matin jusqu'à 20h00, voire 21h00, rentre chez elle harassée, n'a guère le temps de lire et surtout pas de se retourner le cerveau après des journées moralement bien éprouvantes.
Elle sait ma passion de la lecture et, très touchée de la confiance qu'elle me faisait en partageant librement avec moi son engouement pour ce roman, j'ai donc acquis ce livre sans hésiter.

Bon... même s'il est certain que, dans moins d'un mois, j'aurais tout oublié de cette Datcha, sa lecture n'a pas été le calvaire auquel je m'attendais en mémoire de deux ou trois critiques assassines que j'ai publiées par le passé sur des ouvrages du même type.

Certes, une redondance assez pesante sur les exigences du travail dans l'hôtellerie-restauration : les saisons, les horaires, l'absence de vie privée... Vivant depuis quarante-cinq années dans une région touristique en bord de mer, j'ai longtemps exercé dans ce secteur d'activité et connais tout ça par coeur. Par conséquent, lire, relire et re-relire, les mêmes situations, dans les mêmes termes, durant les deux-tiers du bouquin était un tantinet gavant pour ce qui me concerne.
Néanmoins, les caractères des personnages et leur histoire sortaient des sentiers habituellement battus par ce genre de roman et n'ont pas manqué de m'intéresser, je l'admets.

Je conclurais en confirmant ce sentiment qui est le mien depuis toujours : il existe, en ce bas monde, des livres pour tous et pour chacun et nul n'est mandaté pour porter un jugement de valeur sur nos goûts en la matière ni sur le plaisir, ou non, qu'on en retire.
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Ayant fait un saut à une foire des livres, j'ai rencontré une dame qui m'a dit être passionnée par les livres d'Agnes Martin-Lugand. Me voilà donc avec La datcha. J'en ressors assez dubitative.

Hermine est une jeune fille un peu paumée, sans attache ni famille. Elle cherche un boulot au hasard des rues. C'est Jo qui la repère et lui propose de la suivre pour travailler dans son hôtel comme femme de chambre. Besoins faisant loi, Hermine fait fi de ses peurs et suit Jo. Quelle n'est pas sa surprise quand elle découvre l'hôtel, un magnifique endroit perclus dans un jardin fleuri au plus près de la nature. Bienvenue à La datcha. Hermine va y rencontrer Macha, l'épouse de Jo. Une femme aussi solaire que mélancolique. Là-bas, Hermine va se faire une nouvelle famille, un nouveau pied à terre pour s'épanouir et se sentir à sa place. Vingt ans plus tard, Hermine est confrontée à différents décès qui vont la faire vaciller. La tristesse l'accapare. Et sa place à La datcha n'est plus assurée.

Je ne sais trop que penser de ce livre. Beaucoup de scènes se laissent facilement visualiser tant l'auteure met un point d'honneur à placer le décor. Certains y verront une façon de s'immerger pleinement dans l'histoire, d'autres regretteront des longueurs interminables.

C'est un roman aussi qui m'a semblé terriblement statique où il ne se passe quasiment rien. C'est aussi un roman très triste avec ces décès qui n'en finissent pas, le deuil, la peine, le vide etc. Ça m'a semblé durer une éternité. À côté, une histoire sentimentale à la « je t'aime mais non merci », elle aussi interminable. le manque d'attachement pour les personnages et d'empathie n'a rien arrangé.

Pour finir sur une note positive, je dirai que La datcha est un roman propre et gentil qui m'a embarquée dans un hôtel hors du temps au son des tsiganes et des bougies qui volettent sous la gaieté environnante. J'aurai bien aimer louer une chambre là-bas, ça oui. Ma foi ce n'est déjà pas si mal.
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Une jeune fille erre à Cavaillon pour rejoindre le Sud dans le but de chercher un travail. Jo passe par là et lui propose de monter dans sa camionnette. Rassurée par les tenanciers du bar, elle se laisse emmener jusqu'à l'hôtel que Jo dirige avec son épouse. Ils ont besoin d'une femme de chambre pour la saison et l'accueillent très bien.
Hermine va rester là et trouver une famille qu'elle n'a jamais eue. Elle va pouvoir fonder sa famille.
Les mystères de la Datcha, nom de l'hôtel s'éclairent petit à petit : l'enfance de Jo, celle de Macha dont les parents viennent de Russie, leurs enfants, leur deuil, la vérité sur le passé tourmenté de son mari avec lequel elle a deux enfants.
Après tout cela, on sait mieux pourquoi Jo a décidé de cueillir "la gamine" comme il l'appelle et de la ramener à l'hôtel.
L'histoire se passe dans le merveilleux cadre du Luberon près de Goult, ce qui donne un charme évident au récit.
J'apprécie Agnès Martin-Lugand depuis ses débuts.
Elle analyse toujours ses personnages très finement.
Ici, le thème de l'abandon et le pouvoir de rebondir sont très bien abordés.
Cependant, les évènements s'écoulent lentement, trop lentement à mon goût. J'ai donc été déçue par ma lecture ainsi que par la précédente "Nos résiliences".
Je reçois beaucoup d'encouragements pour lire le dernier " La déraison" où, me disent mes connaissances, l'auteure a retrouvé tout son peps.
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Agnès Martin-Lugand n'est pas une inconnue pour moi.
J'ai déjà lu "Les gens heureux lisent et boivent du café" et "Nos résiliences".
Je n'ai pas écrit de commentaires à leur sujet. J'en déduis que je n'ai pas été plus séduite que ça.
Et j'ai le même ressenti à propos de "La Datcha".
Certes, c'est un livre qui se lit facilement, l'écriture est agréable. La preuve, je ne l'ai pas abandonné.
Mais l'histoire en elle-même, et bien, elle ne m'a pas transportée.
Pourquoi ? Je me suis posée la question.
Pour moi "tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau". Un peu trop gentillet à mon goût, trop de bons sentiments, de trop belles rencontres et, bien sûr, des amours impossibles. Une overdose de sucre.
Désolée pour ceux qui ont aimé, et ils sont nombreux.
Je me sens bien seule, là.
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J'ai hésité à me lancer dans la lecture de « la Datcha » mais le titre m'attirait, et les nombreux avis positifs ont achevé de me convaincre. le mien sera hélas plus nuancé…

J'ai retrouvé la plume tout en douceur de Agnès Martin-Lugand découverte lors de ma lecture de J'ai toujours cette musique dans la tête, que j'avais bien aimé. Mais dans La Datcha, le ton est plus introspectif et le rythme trop lent pour moi (surtout dans la première moitié du roman). Certes les premiers chapitres permettent de s'imprégner de l'atmosphère du lieu, et de se demander quels liens vont unir les personnages, mais j'avoue m'être un peu ennuyée, et avoir (un peu) préféré la suite.

Au final je déplore aussi une histoire trop prévisible ; on « soupçonne la fin » dès le début... Bien évidemment, cela n'est qu'un ressenti personnel. Si ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, la lecture en a été agréable, et je pense qu'il saura séduire de nombreux lecteurs et lectrices en recherche d'une histoire empreinte de douceur, de mélancolie mais aussi d'espoir.
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Entre Luberon et Ventoux, il est un lieu féerique et des rencontres qui peuvent changer une vie…

Il était une fois, dans un écrin de verdure baigné du chant des cigales, La Datcha.
C'est une histoire dans un décor de rêve, un havre de douceur, de nostalgie, avec des rires et des larmes, un petit coin de paradis où il fait bon vivre et se ressourcer.

Au coeur de la Provence, les propriétaires de la Datcha, hôtellerie pittoresque dans le Luberon, vont ouvrir leur porte à Hermine, jeune femme un peu perdue ; elle va trouver chez Jo et Macha tout ce dont elle a été privée jusqu'alors.

Pour Hermine, il s'agit de la rencontre de deux âmes pleines de bonté, deux belles personnes qui vont illuminer sa vie et lui offrir une famille de coeur. Entre arrivée salvatrice et départs douloureux, les années vont défiler… Et vingt ans après, les choses ont évolué, les souvenirs ressurgissent et ravivent bien d'émotions…

D'amour et d'amitié, du poids de l'absence, du sentiment d'abandon et de la culpabilité.
J'ai trouvé dans ma lecture des personnages avec leurs fragilités et leurs parts d'ombre, des émotions ensoleillées, des sentiments ravivés – désir et renoncement - des promesses et des secrets.
*
C'est un beau roman, une belle histoire… avec une écriture lumineuse et agréable, malgré quelques clichés et une romance prévisible (ou agaçante). L'intrigue dévoilée assez tardivement m'a un peu fait languir.
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D'Agnès Martin-Lugand j'avais lu son premier opus, Les gens heureux lisent et boivent du café, que je n'avais pas beaucoup aimé, le trouvant très téléphoné, artificiel et manquant d'aplomb. Mais il s'agissait d'un premier roman.

J'ai ensuite lu Entre mes mains le bonheur se faufile, et là ce fut la catastrophe (à mon humble avis, hein, que les fans de l'autrice ne me tombent pas dessus), je trouvais qu'on allait de poncif en poncif, les personnages étaient caricaturaux voire grotesques, c'est simple j'avais l'impression de me trouver dans un (mauvais) épisode de Dynastie. Et pour une psychologue clinicienne, je trouvais que ses personnages manquaient singulièrement d'épaisseur. Bon, en même temps, rien que le titre aurait pu me mettre la puce à l'oreille.

J'avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus et puis j'ai entendu parler de celui-ci, au titre beaucoup plus poétique selon moi, et j'ai eu la possibilité de l'emprunter dans ma médiathèque.

Et ? (oui, je vous vois derrière votre écran, suspendus à mes lèvres pour savoir ce que j'en ai pensé finalement)
Et ? Ben, si ce n'est pas un franc plaisir de lecture que j'ai eu, ce ne fut pas non plus la cata à ce niveau-là.

Les personnages manquent toujours d'épaisseur. Les situations semblent un peu trop téléphonées aussi. le pourquoi du comment on en est arrivé là m'a fait lever les yeux au ciel. Mais, dans l'ensemble, c'est passé. Peut-être parce que j'avais besoin à ce moment-là d'une lecture pas trop exigeante (sans offense, aucune, j'aime aussi lire des livres faciles, la lecture doit avant tout rester un plaisir) et dans laquelle je pouvais plonger sans résistance. Je ne me suis pas attaché aux personnages, ne les trouvant ni particulièrement sympathiques, ni un tant soit peu réels ; je n'ai pas adhéré à l'intrigue, trop simple à mon goût, trop convenue aussi, même si sa fin l'est un peu moins (mais je pense que c'est la marque de fabrique de l'autrice) ; je n'ai pas apprécié la prose, trouvant qu'elle manquait singulièrement de vocabulaire. Mais, ce serait mentir de dire que j'ai passé un mauvais moment avec ce roman.

J'ai lu quelque part qu'Agnès Martin-Lugand était la romancière « de l'instant », qu'elle surprenait en créant une histoire autour d'un moment particulier. Certainement, même si je trouve qu'elle manque un peu de panache.

En résumé, je pense que ce troisième roman que je lis de l'autrice sera aussi le dernier. Elle n'a pas su me convaincre, les écrivains qui pondent un best-seller par an, quasiment toujours au même moment, ne sont pas faits pour moi (et pourtant des auteurs prolifiques, j'en lis, et j'apprécie). Je n'ai rien contre elle, elle me semble en plus tout à fait charmante et sympathique, mais j'essaie désormais d'éviter les livres dont on connaît déjà la fin arrivé au quart. Après, j'ai lu ce livre en connaissance de cause, je n'ai pas été trompée sur la marchandise. Mais désormais, ce sera sans moi. Son lectorat est suffisamment grand pour qu'elle puisse se passer d'une lectrice.


Lu en juin 2021
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Une erreur d'appréciation, tout simplement. le titre m'a d'ailleurs bluffée. Je m'étais imaginé entrer dans un roman historique se déroulant dans la Russie tsariste aux prises avec les bolcheviques. Méchante débarque! La Datcha, c'est le nom d'un hôtel en Provence géré par un couple dont la femme est d'origine russe. Voilà pour le côté slave du récit fantasmé. le reste relève de l'« harlequinade », adieu la grande Histoire! Alors, comment noter un roman qui ne correspond pas à mes attentes? Qui ne s'adresse pas à mes goûts littéraires? Je coupe donc la poire en deux et lui octroie deux étoiles et demie. Question : Agnès Martin-Lugand se spécialise-t-elle dans ce type de romance? Dans le doute, abstiens-toi, dit-on…
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"La Datcha" est l'histoire d'un domaine situé dans la campagne de la Provence intérieure entre le Mont Ventoux et le massif du Lubéron. Un endroit charmant, touristiquement "porteur" qu'un jour Jo et Macha, les propriétaires, décident de transformer en hôtel-restaurant et qui, grâce à leur détermination et leur travail, devint un lieu de séjour très prisé.
"La Datcha" est l'histoire d'Hermine, une jeune fille solitaire qui, à la faveur d'une rencontre fortuite, entra un jour dans ce domaine, subjuguée par la beauté du lieu et surtout par l'ambiance conviviable qui y régnait. "La Datcha" devient alors l'histoire de la construction d'une jeune femme qui jusqu'alors n'avait eu ni enfance, ni tendresse.
Un thème souvent évoqué en littérature, mais qui attire toujours par son intérêt intemporel. L'important pour la lecture d'un tel roman réside alors dans sa structure, dans la profondeur de ses héros, ou encore dans l'originalité de son écriture.
Et c'est là, à mon avis, que le "bât blesse": Tout y est exagérément raconté, des gens trop cordiaux, une patronne trop "russe", alors même qu'elle est biélorusse par sa mère et ukrainienne par son père ( la nuance paraît importante actuellement), un univers professionnel trop bienveillant, une organisation dans le travail trop impeccable, des fêtes estivales trop réussies et trop joyeuses, une héroïne trop courageuse, des enfants trop beaux, un amour vieux de vingt ans qui n'a pas pris une ride malgré l'éloignement . En bref, l'autrice évoque un monde trop lisse dont les failles n'apparaissent que tardivement.
Si la lecture de ce livre est aisée et peut se révéler au final rassurante et optimiste, elle est sous-tendue par une écriture sans qualité particulière.
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Ayant beaucoup aimé les précédents livres de l'autrice, j'ai ouvert celui-ci avec une totale confiance. Quelle ne fut pas ma déception dans un premier temps lorsqu'avançant dans les pages, l'histoire était bien éloignée de ce que je m'étais imaginé à la lecture du résumé. Car elle se déroule en fait des dizaines d'années après ce qui est décrit sur le quatrième de couverture. Cela n'augurait pour autant pas un mauvais livre, j'ai donc poursuivi ma lecture. Malheureusement le reste ne m'a pas séduite, j'ai trouvé l'histoire longue à s'installer, les péripéties attendues et parfois un peu caricaturales. le livre se lit facilement, mais je ne l'ai pas autant apprécié que d'autres de l'autrice.
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