"tu penses encore à l'irlandais? Arrête de dire des conneries! T'ai-je déjà reparlé d'edward? Non! Il n'a rien à voir avec ça. C'est de l'histoire ancienne. Cen n'est pas ma faute si tu tu me présentes que des charlots !
ok ok je te fiche la paix quelques temps mais ouvre toi un peu au rencontres..."
Chaque décision imposait des pertes, d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi.
Aussi passionnant que le premier "les gens heureux.....", suite à l'image du premier roman. Toujours autant séduite par l'écriture de cet auteur. Dans l'attente d'un prochain romain.
- Il est plus vivant grâce à son fils, il va lui consacrer sa vie... il l'aime comme un fou, mais ce qui le rendra toujours malade c'est d'avoir fait un enfant à une femme qu'il n'aimait pas.
– Je n’en peux plus que tout le monde s’inquiète pour moi, toi, Olivier. Arrêtez de penser que je vais m’écrouler à la première épreuve. Je ne suis plus la même, j’ai pris ma vie en main, je vais bien, je sais ce que je veux. Et ce que je veux, ce que mon cœur me dicte, c’est d’aller dire au revoir à Abby, et d’être aux côtés de ces gens que j’aime
Il m’attrapa délicatement par la taille, me rapprocha de lui, et enfouit son visage dans mes cheveux en soupirant. Impuissants face à ce qui nous arrivait, nous faisions exploser toutes les mesures de protection.
Sans me laisser le temps de lui répondre, il tourna les talons. Je ne le quittai pas des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse en bas de la rue. Je luttais contre les larmes. Une image utopique se fissurait dans mes souvenirs. Lorsque je pensais à Mulranny, rien n’avait changé : Abby joyeuse, Jack solide, Edward seul, avec son chien et ses photos. Comment avais-je pu imaginer que la vie ne continuerait pas sans moi ?
Et puis des sons venus de très loin sortirent de ma bouche ; une petite berceuse que je chantais à Clara quand elle faisait un cauchemar. Ma voix ne trembla pas, alors que les larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Nous pleurions tous les deux la même perte. Nous étions au même endroit, un gouffre où nous souffrions du manque. Les sanglots de Declan se calmèrent petit à petit
J’avais voulu que Les Gens deviennent un lieu convivial, chaleureux, ouvert à tous, où toutes les littératures trouvaient leur place. Je voulais conseiller les lecteurs en leur permettant de se faire plaisir, de lire les histoires dont ils avaient envie, et ce sans en avoir honte. Peu importait qu’ils veuillent lire un prix littéraire ou un succès populaire, une seule chose comptait : que les gens lisent, sans avoir l’impression d’être jugés quant à leurs choix. La lecture avait toujours été un plaisir pour moi, je souhaitais que les personnes qui fréquentaient mon café le ressentent, le découvrent et tentent l’aventure pour les réfractaires. Sur mes étagères, toutes les littératures se mélangeaient ; le polar, la littérature générale, le roman sentimental, la poésie, le young adult, les témoignages, les best-sellers et les titres plus confidentiels. C’était mon grand bazar où Félix, les habitués et moi nous retrouvions. J’aimais le côté chasse au trésor pour trouver LE livre. Les nouveaux clients étaient initiés au fur et à mesure par les uns et les autres.
Elle est amoureuse et stupide, c'est mignon tout plein.