"le crétin du jour etait d'un autre style: plutôt beau type, une descente respectable et pas donneur de leçon. Son défaut, et non des moindres, était qu'il semblait convaincu de m'attirer dans son lit en me contant ses exploits en compagnie de sa maitresse, prenomée GO PRO : "avec ma GO PRO cet été on a descendu un torrent glacé ... avec ma GO PRO cet hiver, on fait du ski de bosses... je me suis douchée avec ma GOPRO ... Tu sais l'autre jour j'ai essayé le métro avec ma GOPRO etc... ça faisait plus d'une heure que ça durait, il était incapable de faire une phrase sans en parler, j'en était au point où je me demandais s'il allait au toilette avec ... "
Laisse le temps faire son oeuvre, souris, ne pleure pas, écoute ton cœur.
Penser à cette maison sans y associer Abby resterait inimaginable très longtemps. Jack arrachait des mauvaises herbes d’un parterre de sa femme. Je savais ce qu’il cherchait à faire ; s’occuper pour oublier, en mettant tout en œuvre pour rester avec elle…L’ambivalence du deuil. (Page 250)
Il m’attrapa délicatement par la taille, me rapprocha de lui, et enfouit son visage dans mes cheveux en soupirant. Impuissants face à ce qui nous arrivait, nous faisions exploser toutes les mesures de protection. (Page 224)
Pour moi, c’étaient deux heures de réflexions. La route avait toujours eu cet effet pour moi. Ce n’était pas à Paris que cela pouvait m’arriver ! Rouler, bercée par la musique et concentrée sur ma conduite, m’offrait une bulle. Autant profiter de la situation, et le contexte me poussait à creuser dans les tréfonds de mon âme. (Page 217)
Les enfants sont comme les chiens : moins on veut les voir, plus ils vous collent. (Page 115)
« S’il te plaît, arrête de jouer à Meetic, je n’en peux plus de ces soirées ratées. C ‘est décourageant!(…)
_Non je n’arrêterai pas. Je veux que tu rencontres un type bien,sympa, avec qui tu seras heureuse.
_Tu ne me présentes que des guignols, Félix ! »
(...) il s'était déplacé en travers du lit, la tête sur mon oreiller. Comment pourrais-je oublier cette image ?
Je lui tournai le dos, je ne voulais pas le voir quitter la chambre, je ne voulais pas conserver cette image, je ne voulais pas me souvenir que de notre nuit d'amour. Je serrai son oreiller de toute mes forces au moment où la porte se referma avec un léger bruit.
La vie pouvait être plus douce avec un homme tel que lui comme compagnon. Ses bras étaient forts et protecteurs, son regard noisette doux et rieur à la fois, son visage expressif.