La vie est facile, ne t'inquiète pas

La Vie est Facile, ne t'inquiète pas – Agnès Martin-Lugand (France, 79) – 2022 – Michel Lafon
Salut mes poussins Phoenix !! Encore bienvenue dans ce mois de Novembre très agressif qui met la barre haut dès le départ (Nos Vies en Mille morceaux, le soeurs Hollow)…
Par l'auteure de « Les gens heureux lisent et boivent du café » (2013) qui me désigne comme quelqu'un d'heureux. Et « Entre mes mains le bonheur se faufile » (2014) qui m'évoque aussi quelque chose…
« Don't worry. Life is easy. »
– Aaron, Little Love.
J'ai tout à fait la référence. (Qui commence à dater !!)…
« Holà… j'avais pensé à voix haute. J'en avais marre de passer pour la méchante, incapable de s'intéresser à ce qu'on lui racontait et se demandant ce qu'elle faisait là. Pourtant, je décidai d'arracher le pansement d'un coup sec.
– Écoute, tu es certainement un type très sympa, mais tu vis une trop grande histoire d'amour avec ta caméra sur le front pour que j'aie envie de m'immiscer entre vous. Je me passerai de dessert. Et le café, j'ai ce qu'il faut chez moi. »
Diane est l'héroïne, Clara, sa défunte mère, Félix, est le meilleur ami gay qui arrange des rencontres à Diana, Olivier est le prince charmant qui débarque vers le page 30, Edward, l'Irlandais, est le conçurent d'Olivier.
Au moins ce n'est pas un Taiseux.
Je trouve que le propos manque d'intérêt, l'histoire d'amour devrait être plus « concrète »
Bref. Je ne développe pas plus. Malgré un peu d'humour juste et de la bonne volonté, le livre s'est « faufilé entre mes doigts » …
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Je n'avais pas lu le premier roman "Les gens heureux lisent et boivent du café", mais cela n'a pas du tout gêné la compréhension de ce roman.
"La vie est facile, ne t'inquiète pas", mais il lui faudra tout de même une bonne dose de courage à Diane pour reconstruire sa vie.

Elle est entourée des "Gens" dans son café littéraire parisien, et de son ami à toutes épreuves Félix. La vie continue et offre de nouveaux choix. Pour cela il faudra accepter de clore, sans jamais pouvoir l'oublier, la page de son passé.
Faire son deuil, accepter "d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi" et avancer sur un autre chemin, s'inventer une autre histoire, de nouveaux moments heureux, avec des gens cabossés qui pourront comprendre ses moments de doutes et de tristesse. Diane sait où elle doit aller.

Un roman qui nous dit finalement que la vie n'est pas simple, mais qu'on peut l'agrémenter de petits riens, et que ces petits riens nous apportent l'essentiel, pour la rendre plus facile.

Il me fallait lire un lire avec le mot "vie" dans le titre pour un challenge.
J'aurais pu choisir le chef-d'oeuvre Vie et opinions de Tristram Shandy de Lawrence Sterne, mais, je l'avais déjà lu. La vie devant soi ? Déjà lu également. Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, idem. Une vie de Maupassant : pas lu, mais "suite de désillusions" annonce le quatrième de couverture et je n'avais pas envie de cela pour le moment. Alors j'ai choisi ce livre-ci, l'ayant commencé, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un tome deux, ce qui m'a entraîné à lire d'abord le premier tome, lequel, même si je l'ai lu l'espace d'une après-midi, m'a peu emballée. Il fallait quand même poursuivre. Ah ces challenges de Babelio, que nous font-il faire !

La suite des Gens heureux lisent et boivent du café m'a davantage plu que le premier tome. Les personnages sont moins caricaturaux et l'histoire, qui reste une bluette, peut satisfaire une envie de sentimentalisme sans prétention.

Tout en le lisant, et je vais faire hurler les puristes, je me suis interrogée sur la différence fondamentale entre un tel livre et une romance à la Jane Austen. Bien sûr les personnages sont bien plus fouillés chez celle-ci, mais les décors, la vie de l'époque n'y sont également que sommairement évoqués. Nous aimons le côté british et 19e siècle. Ce livre-ci est bien écrit, correctement écrit. Je dois avouer que je ne m'y retrouve guère en littérature française contemporaine. Sauf exception, je n'aime pas grand chose de ce qui sort et je trouve souvent le style inutilement pompeux ou en recherche, mais en recherche de quoi.

Et donc, en refermant ce livre, je peux me dire que j'ai passé une seconde après-midi agréable et que pour lire de la grande littérature, j'irai de toute façon relire un classique ou une oeuvre contemporaine mais pas française.

Comme l'indique une critique reproduite en quatrième de couverture, on se laisse entraîner par le talent de feuilletoniste de l'auteure et c'est vrai qu'il y a de la série télévisée dans ce livre. Il manque une richesse lexicale et grammaticale. Ce n'est pas un film d'auteur, là est véritablement la différence.

A ne pas rejeter d'office, sera ma conclusion. Cela dépend du moment et de l'envie.

Suite des gens heureux lisent et boivent du café, ce livre reste à la hauteur ( si l'on peut dire ) du premier tome.
Continuant mes devoirs de lecture imposée, j'ai lu très rapidement ce livre et je suis restée sur mes impressions négatives.
On retrouve donc Clara en pleine reconstruction.
Elle va finir par retourner en Irlande et j'avoue avoir eu de la peine à adhérer aux rebondissements qui semblaient pour moi presque téléphonés. Ses rapports aux autres, surtout avec Abby ne m'ont pas convaincue, mais bon, je savais à quoi m'attendre ...
Pour terminer, je ne rajouterais qu'une chose : sitôt lu, sitôt oublié !!

Le titre naturellement est une boutade, on le comprend surtout lorsqu'on a déjà lu le premier volet de cette histoire avec le roman "Les gens heureux lisent et boivent du café". L'héroïne traverse la vie cahin-caha, connaissant même des drames... et puis lentement le temps fait son oeuvre, et il y a de belles rencontres, et puis même s'il subsistera des cicatrices, elle rebondit. Ce roman que j'ai beaucoup apprécié est une leçon d'espérance. Pour tout le monde, même la personne la plus fragilisée, il peut y avoir des éclaircies. Ce livre enseigne aussi quelque chose d'essentiel : le bonheur est égoïste, et pour être heureux parfois chacun de nous peut être conduit à blesser un proche du fait de ses choix. Agnès Martin-Lugand l'exprime d'ailleurs clairement lorsqu'elle écrit : "Chaque décision imposait des pertes, d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi." Un beau livre.

Un roman doudou qui fait du bien au moral.

Après un premier tome avec un ressenti en demi teinte mais qui présageait une suite à fort potentiel. Je finis ma duologie en beauté. J'ai retrouve l'essence même du roman, ce qui m'avait touché en premier lieu dans le gens heureux lisent et boivent du café.

Un plaisir de retrouver Diane toujours gérante de son café littéraire, toujours en bonne compagnie mais loin de l'Irlande qui l'a aidée à avancer dans son deuil.

Encore une fois, j'aime les thèmes abordés par Agnès Martin-Lugand. Beaucoup de poésie et de douceur. Diane reprend une vie de femme mais fait un choix radical sur un autre point.

J'avoue j'ai eu peur avec l'arrivée soudaine d'un pseudo Mr Darcy et repartir dans le Too Much. Mais l'auteure a su rester sobre et se concentrer sur son héroïne et les différentes étapes du deuil.

J'aime beaucoup la plume de l'auteure et j'ai hâte de lire son évolution. J'ai beaucoup de retard dans sa bibliographie.

Une roman simple. Efficace. Il transmet l'essentiel en émotions. Je remercie ma meilleure amie pour avoir élargi ma bibliothèque.

Ce roman est la digne suite de « Les gens heureux lisent et boivent du café », une année sépare la fin du premier livre de celui-ci. Si vous n'avez pas lu ce roman, je ne peux vous donner qu'un seul conseil lisez-le ! c'est une merveille ! Et surtout ne lisez pas celui-ci avant, il faut vivre toutes les étapes avec Diane ! Son deuil, sa douleur, sa culpabilité, son échappée en Irlande et surtout sa rencontre avec Edward ! Donc si vous n'avez pas lu ce premier roman et que vous souhaitez le lire, Stop on arrête de lire cette chronique, on court chez son libraire et on revient seulement après l'avoir lu !!!

Maintenant à nous, les amoureux de Diane , si comme moi, vous étiez un peu déçu par se départ de l'Irlande, par ce retour " aux gens".Dites vous que finalement on retrouve une Diane plus épanouie, toujours avec ses hauts et ses bas, mais avec une maturité et un peu plus de recule sur son passé. Elle s'autorise même à rire et à être un peu heureuse .
"Je vaquais à mes occupations normalement, pourtant, je n'arrêtais pas de ruminer au sujet d'Olivier et d'une future relation amoureuse. Comment lui parler de ma situation sans le faire fuir ? C'était une chose d'avoir envie de vivre une histoire et de me sentir prête, c'en était une autre de ne pas faire peur avec mon passé, ma fragilité, les conséquences sur ma vie de femme. "
Bon, vous savez, vous comme moi, qu'on ne peut pas écrire un livre ou tout fonctionne à merveille sans qu'il y ai un lézard (tiens d'ailleurs savez vous pourquoi on dit "Y'a pas de lézard ! " un lézard est un sifflement parasite qui, au moment d'une prise de son, oblige à la refaire. Ce qui est donc bien un problème, agaçant de surcroît. un expression apparut dans les années 70 et étendu dans le langage familier. oups je m'égare là !! )

Donc oui il va y avoir un élément, un rouage qui déconne dans ce tableau idyllique ! je n'en dis pas plus, j'espère vous faire un peu saliver là ;)

Il n'est jamais facile de faire une suite à la hauteur du premier roman, surtout quand celui-ci est d'une telle qualité. Eh bien, Agnès Martin-Lugand le fait avec brio ! Sa plume est magique. Vous ne lisez pas, non, vous êtes immergé dans ses mots ! Toujours avec beaucoup d'humour et de tendresse, elle aborde avec une grande légèreté les peines d'une vie. J'avais adoré « Les gens heureux lisent et boivent du café », je peux qu'adorer celui-ci !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..

Diane a subi un deuil terrible et a été recueillie en Irlande par une femme qui devenue comme une mère.
Alors qu'elle a refait sa vie, un retour en Irlande remet tout en question, notamment grâce à une heureuse rencontre inopinée qui lui permet d'affronter son deuil.
Certaines coïncidences me paraissent trop belles, mais j'ai aimé le fait que des personnes cabossées puissent se rapprocher à travers la similitude de leur malheur. L'auteure a aussi une belle façon de traverser le dilemme de Diane.
Un roman qui comporte de nombreux moments d'émotion.

Suite de son roman Les gens heureux lisent et boivent du café. Attention de ne pas lire cette critique pour ne pas que la fin du premier tome soit dévoilée.
On retrouve Diane à Paris, celle-ci semble reprendre sa vie en main, elle tient son café et a rencontré quelqu'un. Edward est loin, presque oublié là-bas en Irlande.... jusqu'à ce qu'elle tombe sur lui lors d'une expo photo. On devine la suite mais ce n'est pas si simple, que ce soit du côté de Diane, qui n'est plus célibataire ou de celui d'Edward qui réserve une petite surprise ! On retrouve le Edward irascible d'ailleurs !
J'ai aimé cette suite comme j'avais aimé le précèdent roman, l'histoire d'amour m'a embarquée, j'ai trouvé ça plus réaliste que le premier et Edward plus compréhensible dans ses réactions. Un dyptique bien sympathique donc, surtout si vous aimez les histoires d'amour un peu compliquées.
Challenge coeur d'artichaud 2021

C'est beau, mais c'est triste ! Oui, La vie est facile, ne t'inquiète pas, suite de : "les gens heureux lisent et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand m'a fait penser à cette phrase !
Diane est rentrée depuis un an d'Irlande sans donner de nouvelles à Abby, Jack, Judith et Edward (ses amis Irlandais).
Elle reprend en main son bar-librairie "les gens heureux lisent et boivent du café" aidée par son ami gay Félix. Elle se sent à peu près remise du décès de son mari mais n'accepte toujours pas celui de Clara sa petite fille.
Elle fait la rencontre d'Olivier, un charmant garçon plein d'attentions et ils décident de vivre ensemble. Mais un événement survient qui bouleverse leurs projets.
Ce roman est difficile à classer dans un genre particulier, il conjugue amour, chagrin,émotion, psychologie. Agnès Martin-Lugand a une très belle écriture qui émeut, je me suis accrochée à ce livre et l'ai lu en deux jours tellement il est "prenant". J'ai pleuré à chaudes larmes pendant un moment en le lisant.
Je recommande ce beau roman à tous. Si vous n'êtes pas en bonne forme morale il vaut mieux en repousser la lecture car il a des passages très émouvants.