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La première qualité de ce livre, c'est qu'il correspond totalement à ce à quoi je m'attendais.

Quand on ne connaît pas ce monde, on se doute de certaines choses, mais on ne devine pas à quel point cela peut aller loin. Je sais qu'Edwige Martin a écrit à partir de son expérience, et je suis persuadée qu'elle n'a pas dû beaucoup romancer. Les choses qui peuvent paraître invraisemblables sont, à y bien réfléchir, tellement loufoques et insolites qu'elles sont sûrement vraies. La narratrice pose un oeil enjoué sur tout ce petit monde, et abreuve son lecteur d'anecdotes truculentes, dont la saveur restera longtemps dans son esprit. On est dans un monde totalement à part, un monde qui côtoie le nôtre, et dont nous rêvons... mais après ce livre, je n'en rêve plus tellement. Il montre encore une fois que la grande richesse invite à la démesure, que le pouvoir n'apporte qu'hypocrisie et obséquiosité.

Parmi les anecdotes à retenir, ma préférée est sûrement celle de l'album photo offert par madame Fisher où son chien, Aristote, est paré de certaines créations Montezzo.
Parmi les extravagances des clients capricieux (ce genre de magasins en voit passer, des caprices...), on retiendra celle de la princesse Salma, enfant gâtée et exigeante, ou celle de la personne (qui ne doit être qu'un exemple parmi d'autres), qui pique une crise parce que la robe qu'elle veut n'est pas vendue en France.
[...]
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Inspiré du propre parcours de l'auteur, Luxomania est un livre qui s'annonce, dès la couverture, très accrocheur. Il y est question de confidences sur les dessous de l'industrie du luxe, grâce à l'expérience de la narratrice dans une grande enseigne (fictive).
Mais au fil des pages, ces confidences tombent à plat. le lecteur, malgré une grande ingénuité, se doute bien que les vendeuses des magasins de luxe n'ont pas un salaire faramineux, qu'elles ne sont pas habillées de pied en cap gratuitement par la marque qui les emploie, que, comme dans toutes les autres enseignes de mode, elles doivent faire du chiffre et vendre en priorité certains objets, etc. Je n'ai été surprise à aucun moment. Ni par les excentricités de nantis ni par la misère de certaines vendeuses qui, sous leur maquillage et leur foulard en soie, cachent une vie minuscule à laquelle elles se raccrochent.
Bref, un livre qui oscille dans un genre bancal. Sans être vraiment un roman, car c'est clairement de son expérience que l'auteure nous parle, sans non plus être un essai réflexif ni une biographie (le personnage s'appelle Charlotte...), Luxomania est un titre accrocheur qui ne tient pas ses promesses. Et c'est bien dommage ! Cet univers du luxe n'a malheureusement pas grand chose de secret...
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Tout d'abord un grand merci à Babélio et aux Editions Plon car j'ai eu la chance de recevoir ce livre lors du partenariat proposé au cours de la dernière Masse Critique.

C'est avec bonheur que j'ai suivi Charlotte, fraichement recrutée par la maison Montezzo (cela m'a fait penser à Azzaro) dans les arcanes d'un grand magasin de luxe.

le ton est donné dès les premières pages, il sera incisif et mordant à souhait.

C'est donc avec allégresse que j'ai plongé dans ce monde qui m'est totalement inconnu. Les anecdotes sont plus piquantes les unes que les autres et je me suis surprise à rire seule...dans la salle d'attente du docteur.

Les excentricités les plus folles sont de mises dans le rayon vêtements femme où des articles atteignent des prix astronomiques et où les vendeuses sont obligées de se plier au bon vouloir de leurs clientes névrosées qui palient leur mal être à coup de milliers d'euros pour un seul article.

Je pense que si ces personnes qui se complaisent dans leur cage dorée venaient ne serait ce que passer une semaine avec nous, communs des mortels, qui gagnons en 2 ans ce qu'elles dépensent en 2 heures, leur perception de la vie s'en trouverait changée...tout du moins je l'espère.

le personnel quant à lui est tout aussi déséquilibré que ses acheteuses compulsives. On le serait à moins avec des objectifs à atteindre faramineux et des petits chefs frustrés pour qui le règlement intérieur de la maison est une bible.

Charlotte arrive à garder un détachement hors du commun face à ce monde pervers. Je l'admire d'avoir pu y rester plusieurs années.

A l'instar d'Anna SAM et de ses tribulations qui avait mis à mal les classes moyennes, ce livre permet de porter un regard nouveau sur une partie de la société qui se voudrait irréprochable et qui, tout compte fait, compte tout autant de défauts et encore plus de perversité.

Je pense qu'il serait d'interêt national de distribuer ce livre dans tout les beaux quartiers parisiens et à l'entrée du Crillon et du Georges V par exemple.

Vous l'aurez compris, ce fut un très bon moment de lecture et je vous recommande vivement "Luxomania" si vous avez un petit coup de blues passager...et même si tout va bien.
Lien : http://gabyelle.vefblog.net/..
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Même si ce livre est assez intéressant, et donne une idée sur le travail dans une boutique de luxe parisienne, où les employés touchent le SMIC et les clients dépensent 30.000 € en 20 minutes, je dois avouer que j'ai été un peu déçue.

Je trouve que le livre permet surtout de voir l'ambiance qui règne entre les employés. Plutôt que de dépeindre complètement le domaine du luxe, on est dans une description d'une entreprise et des relations patrons / employés.

Je trouve également le livre trop superficiel (et je ne parle pas là du thème, je savais à quoi m'attendre sur ce plan en achetant le livre). On reste vraiment dans la description de base, on passe d'un petit passage à un autre, sans trop vraiment chercher à comprendre le fond de certains personnages. Même l'analyse de l'auteur sur elle-même reste un peu... vide.

La fin est assez décevante, et l'on ne croît plus trop à une description de vrais faits au bout d'un moment(si le département est réellement en chute libre et tout le monde s'en va, une chaîne comme "Montezzo" réagirait tout de suite, et ne laisserait pas faire le personnel).

Les clients décrits sont souvent les mêmes, on a vite l'impression de tourner en rond dans l'histoire.

Une lecture rapide, à conseiller si vous avez envie de lire quelque chose pour vous changer les idées et ne pas vous prendre la tête pendant les vacances
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« C'est votre premier voyage à Paris, madame ?
Oui, oui , first time ! Paris, j'adore, Paris is beautiful, I love Paris !
Et qu'est ce que vous allez visiter ?
Dior, Chanel, Vuitton, Hermés.....

Ce petit passage du livre donne la couleur de ce roman ou plutôt de ce livre qui évoque tout ce qui se passe derrière les salons d'essayage des magasins de luxes avenue Montaigne notamment.
La clientèle qui s'y trouve est très particulière , exigeante,déconnectée des réalités du monde qui l'entoure, en décalage complet avec la société dans son ensemble .Son évocation ici ne nous soutire que rarement un sourire mais plutôt nous laisse souvent exaspéré par tant de bêtise.
Grâce à Edwige Martin , qui a travaillé pendant 4 ans dans une des ces boutiques de luxe, et ses anecdotes, on peut se moquer de tous ces clients, la plupart du temps ridicules ou ridiculisés (…) « pour comprendre ce qui explique tant de démence de la part des clientes. Je préfère ne pas m'approcher du mal qui les touche ». Des personnalités qui ne nous donnent à aucun moment envie de partager leur vie ; une vie qui semble si ennuyeuse et souvent solitaire.
Suite sur http://melimelopetitsbonheurs.over-blog.com/article-luxomania-d-edwige-martin-ou-l-on-peut-regarder-dans-les-salons-d-essayage-luxueux-du-faubourg-st-ho-99609715.html
;-))
Lien : http://melimelopetitsbonheur..
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Dans la droite lignée des Tribulations d'une caissière, ce récit nous fait pénétrer dans les coulisses d'un magasin d'une grande marque de luxe. Attention, ne vous attendez pas à découvrir les secrets de création des vêtements et accessoires, tout se déroule uniquement en boutique. Si cette expérience romancée tient la promesse d'un moment de lecture facile et distrayant, le roman manque toutefois d'anecdotes croustillantes. J'ai souri à plusieurs reprises, sans plus, et je pense qu'il y aurait eu beaucoup plus à dire sur ce milieu, par exemple en compilant les témoignages d'autres employés.
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Pour avoir travaillé dans l'univers du luxe je trouve ce livre vraiment réaliste et cinglant de vérité. La narratrice décrit avec justesse les dictats de ce monde parfois impitoyable envers ses employés, le toute raconte avec humour et une certaine légèreté. Une agréable expérience littéraire.
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Ne mérite pas d'eloges
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