Tout d'abord, avant de commencer, je désirais remercier l'auteur,
Coralie Martin, pour ce partenariat.
Ensuite, je tiens à préciser, que, je ne savais pas que c'était un second tome (la couverture ne semblait pas du tout similaire au premier, et en plus, j'avais complètement oublié le résumé du premier, et de fait, je n'ai pas fait le lien, en lisant la quatrième du deux…)
Je dirais aussi, que bien malgré moi, mes souvenirs se sont effilés durant cette lecture, l'ayant un peu lu en morceau (avec les fêtes, et la reprise…).
Puis…. On peut donc commencer.
Au niveau de l'histoire, je dois dire qu'au niveau du suspens, celui-ci est correctement maîtrisé, il y a beaucoup de choses, mais chacune se raccordent. Par exemple, l'existence des vampires, la situation de leur vie (au niveau de la hiérarchie, de leur richesse, des médias), des twists et personnages qui apparaissent et disparaissent…
Mais en vérité, même si ça se suivait correctement… J'ai eut quelques incompréhensions. Après, cela peut-être dû à ma lecture entrecoupée, mais j'ai eut l'impression que… Un personnage disparaissait, puis revenait, la perso principale se faisait manipuler et perdait la mémoire un instant (état d'inconscience plutôt), puis le personnage était encore vivant etc…Et je ne comprenais plus, je m'attendais à revoir revenir les personnages d'un seul coup. (Et parfois cela donnait un effet de répétition)
Néanmoins, le côté « glauque » de l'histoire, les désirs sexuels primant sur l'amour, étaient une bonne chose (je n'ai pas eut une impression de triangle amoureux, ou de l'héroine a un vrai harem), pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas d'amour, pour moi. Excepté entre Adam et Marie (l'héroine), mais ça ne m'a pas fait chaud au coeur. La romance ne prime pas, alors qu'ils couchent à gauche à droite, cela me va.
Et puis, je le reconnais, ce qui plais surtout, c'est que les vampires ne brillent pas au soleil, les mythologies sont puisés dans quelque chose, réutilisé d'une façon précise et intéressante (le poena mors par exemple, m'a vraiment plu et les références à la bible et aux anciens mythes de vampires différents aussi). Tout ce qui était lié à la mythologie et aux légendes, m'a vraiment plu. (Détail : J'ai juste trouvé dommage de ne pas autant voir les autres créatures, mais c'est purement subjectif, puisque j'ai tendance à préférer les elfes ou les choses du même genre aux vampires et aux lycanthropes…)
Note (vu que cela ne concerne qu'une partie) avec SPOILERS : Quand on découvre le coupable, j'ai presque trouvé cela trop facile… Oh, c'est l'héroïne parce qu'on la manipulait ? Y a-t-il des preuves ? (Mais cela demande une relecture, parce que si ça se trouve, on a des signes comme quoi elle a été manipulé, mais l'héroïne essaie pas de se dire « aaah oui c'est pour ça qu'à ce moment là je… » nop. Bon.)
Autre détail : J'ai dû attendre de regarder vaguement certaines critiques un peu au hasard, pour découvrir en quelle époque on était…Soit j'ai été trop aveugle pour m'en rendre compte, soit ce n'était pas assez précisé…Juste à un endroit, loin dans le livre… du coup j'ai placé ça dans le XIXè / contemporain, jusqu'à découvrir la vraie époque.
En ce qui concerne les personnages…L'héroine était…Bien, je dirais. Oui, elle avait de bons côtés. Elle ne se laissait pas faire mais avait ces moments de faiblesses, mais ses colères, ses envies de meurtre (notamment à cause d'Adam et de son maître), ne m'ont pas convaincu. Certes sa Némésis revenait, et ? Je n'ai pas énormément été touchée par elle. J'avais envie qu'elle se débatte plus fort, alors que je suis sûr qu'elle le faisait déjà beaucoup.
[SPOILER : Par exemple, j'ai été tout de même touchée par la mort de Marie-Edith]
J'avais néanmoins tendance à lever les yeux au ciel à cause de Marie. Elle répète trop souvent « oui je parle toute seule et alors ». Une fois, cela fait sourire, une deuxième fois, un peu moins, mais au bout de la cinquième, cela donne un effet de répétition, un running gag qui ne marche plus.
Les autres, je les ai bien apprécié, parfois, à certains endroits, mais je n'ai rien ressenti vis-à-vis d'eux de précis. J'aimais juste leur façon de parler. Quoique j'aimais bien Azazel, même s'il était un peu étrange pour moi. Et Adam aussi, mais c'était parfois. Pas tout le temps.
Le style est bien, il n'y a pas grand-chose à rajouter, puisque je le trouve suffisamment bon pour un livre, il n'y a pas de grosses maladresses, de toute façon, il est écrit à la première personne – donc tout est a reprocher au personnage, haha ! -, et plutôt maîtrisé.
Néanmoins, j'ai repéré un certain nombre de fautes (que je me suis amusée à prendre en impression d'écran avec mon téléphone, à chaque fois). Ce n'était pas handicapant, et il n'y en avait pas une fois par page non plus, mais c'est un peu navrant quand on croise une…
Au fond, j'ai bien aimé ce livre. Il avait des bons côtés, mais aussi des mauvais, c'est pour cela que je suis assez mitigée à son propos, mais que je n'en ressors pas déçu, et que je n'ai pas envie de le blâmer.
J'essaierais de lire le tome un, pour voir ce que j'ai raté. Et vu qu'il y aura sûrement le trois… Et bien je lirais le trois.