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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Faith Martin n'est plus à présenter outre-manche mais le corbeau d'Oxford est son premier roman à être traduit en français. Il est aussi le premier tome de la saga Loveday & Ryder qui compte déjà cinq tomes à ce jour dans la langue de Shakespeare.

C'est une vraie plongée dans l'Angleterre des années 1960 et plus précisément dans la ville d'Oxford. Pas de portable, d'ADN, d'experts de la police scientifique… et ça fait un bien fou de se plonger dans le passé de temps en temps. Ici, c'est davantage les interrogatoires qui sont mis en avant et où l'on observe avec attention les gestes et mimiques des suspects pour détecter le vrai du faux. C'est une autre façon d'enquêter bien trop souvent oubliée dans les romans contemporains (uniquement les romans ? pas sûr) et qui apporte une touche en plus dans cette intrigue.

Trudy est une jeune flic frustrée dans ce milieu d'hommes où elle est constamment rabaissée alors quand le Coroner Ryder a besoin de quelqu'un pour le seconder dans une enquête, le patron de Trudy voit un moyen de se débarrasser de la jeune femme. Manque de chance, ces deux-là forment un duo parfait et efficace quoique quelque peu détonant. Trudy est jeune et naïve, mais comble ces deux points faibles par son intelligence et son enthousiasme. Ryder est las et blasé par son expérience et sa maladie mais à l'esprit vif et intuitif. Leur relation est encore très guindée mais j'ai hâte de voir comment elle va évoluer dans les prochains tomes.

L'auteure nous offre ici une première intrigue passionnante avec des personnages complexes. Tous les indices sont sous nos yeux et pourtant la fin est surprenante et l'on ne s'attend pas à ce dénouement. J'ai aussi beaucoup aimé le cadre, les années 1960 ne sont pas loin derrière nous et pourtant on sent a quelle point il est difficile pour une femme de trouver sa place, de vouloir une carrière professionnelle quand votre entourage vous pousse à vous marier, rester à la maison et avoir des enfants. Mais heureusement, notre Trudy est bien déterminée.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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J'ai découvert ce roman grâce au site, en parcourant des commentaires écrits par d'autres babeliotes. Et je ne suis pas déçue cette fois. J'ai beaucoup aimé ce roman qui a un petit charme désuet. L'intrigue ne casse pas quatre pattes à un canard mais j'ai bien aimé : un industriel est soumis à un chantage odieux, un mystérieux maître-chanteur menace de tuer son fils. le jour J où le fils devrait mourir, c'est un autre homme qui est tué. Or celui-ci était le fils illégitime de Marcus Deering. Pendant que la police enquête sur cette affaire, le Coroner Clement Ryder, apprend que le mort s'appelait Jonathan McGillicuddy ; ce jeune jardinier sans histoires avait, cinq ans auparavant, était mêlé à la mort d'une riche jeune fille. Ryder qui n'était pas encore coroner à cette époque mais qui avait assisté aux témoignages avait eu la nette impression que toute la vérité n'avait pas été dite. Persuadé que les deux histoires sont liées, il obtient de la police l'aide d'une policière Trudy Loveday, enchantée de pouvoir faire autre chose que de courir après des voleurs de sacs.
Le couple qu'ils forment tous les deux, est sympathique et sera sans doute développé dans d'autres aventures (je suis allée surfer sur Internet, il y a 2 autres romans dans la même série). Pour le moment, les deux personnages se sont apprivoisés et ont reconnu en chacun d'entre eux, un esprit vif et intelligent. La fin est peut-être un peu trop facile mais ne boudons pas notre plaisir !
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Je me suis lancée dans ce nouveau roman policier il y a seulement 2 jours, et je l'ai refermé ce matin. Autant dire que je l'ai dévoré.
1960, Trudie Loveday est agent de police stagiaire. Autant dire la 9ème génération avant le crapaud dans ce commissariat où les femmes n'étaient encore pas vraiment les bienvenue. Son supérieur ne sais pas quoi faire d'elle et la cantonne le plus souvent aux tâches administratives. Clement Ryder quand à lui est un ancien chirurgien devenu Coroner. Ils vont se trouver réunis en un duo improbable pour rouvrir un ancien dossier qui avait intrigué Ryder quand il préparait sa reconversion, en lien avec un meurtre actuel.
J'ai trouvé que le style d'écriture étais vraiment agréable, on se retouve plongé au coeur de cette enquête, lié aux personnages dont la profondeur promet d'être développée de manière intéressante au fil de la série. l'auteur nous permet d'explorer les années 60, la place qu'une jeune femme ambitieuse peut y tenir et le combat que celle-ci devra mener pour parvenir à ses fins, les différentes façons dont les hommes de cette époque la considérait et comment cette vision pourrait évoluer.
L'intrigue m'a vraiment captivée et j'ai eu du mal à découvrir le coupable même si certains indices m'avaient orienté dans sa direction.
En conclusion j'ai vraiment apprécié cette lecture et j'ai hâte de lire la suite des enquêtes de ce duo qui n'est pas sans rappeler Holmes et Watson.
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Mais qui est ce corbeau d'Oxford, qui harcèle de lettres Sir Marcus Deering? La police d'Oxford est sur le pied de guerre, sauf Trudy Loveday, jeune policière stagiaire fraîche émoulue de l'école de police. Notre héroïne est cantonnée aux tâches administratives ou aux rondes dans le parc, il est vrai qu'être dans la force publique dans les années 60 pour une femme c'était rare voire inconvenant.
Mais là voilà détachée auprès du Dr. Ryder, coroner à la réputation de "vieux vautour" ne lâchant rien, qui s'est mis dans la tête de réenquêter sur une vieille affaire de 1955.
Au-delà de ses espérances, Trudy apprendra beaucoup de cette collaboration.
A priori, une première et excellente enquête de Loveday et Ryder qui laissent en présager d'autres, du moins je l'espère. Nous sommes dans le roman d'énigmes, comme ceux d'Agatha Christie ou d'Arthur Conan Doyle, auxquels il est fait des clins d'oeils dans le roman, dans une époque différente. Je suis heureux de découvrir cette nouvelle équipe qui fonctionne bien, apprend à se connaître et à s'apprécier.
Un livre facile à lire tout en distillant le suspens, notamment en changeant de point de vue d'un personnage à l'autre par petits sous-chapitres, ce qui permet de suivre l'évolution de l'action en temps réel. Et une couverture très sympathique faite de symboles et de couleurs, de quoi attirer l'oeil.
Je n'ai pas vu le temps passé, ou plutôt les pages passées dans cette chasse au corbeau. J'ai été délicieusement emmené par ce duo de détectives, car à n'en pas douter malgré son jeune âge, Trudy Loveday a toutes les caractéristiques du détective hors-normes avec pour compagnon un non moins coroner hors-normes.
Je conseille ce roman sans réserves à tous les amateurs du genre qui passeront un bon moment dans un fauteuil, un plaid, il commence à faire frais, et une tasse de thé voire un whisky, pour les amateurs.
J'adresse un immense merci aux Editions Harper Collins et à Babelio pour ce livre qui a amplement fait mon bonheur.
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Depuis un moment je recherche un bon policier, un qui m'entraine dans une enquête pleine de questionnements et d'énigmes. Alors quand j'ai vu le corbeau d'Oxford et quand j'ai lu son résumé, je me suis dis que j'avais peut être trouvé ce que je cherchais.



Dans ce roman on va suivre la jeune stagiaire Trudy Loveday qui rêve de devenir policière. Dans une époque où la femme est surtout vue comme une mère au foyer ou comme un objet qu'on aime exhiber, il est difficile pour Trudy d'imposer ses choix de carrière et de se faire une place dans l'ambiance assez machiste du commissariat dans lequel elle travaille.

Elle rêve de faire ses preuves auprès de son chef mais celui-ci ne lui donne que des boulots de secrétariat ou des missions mineures. Alors quand un riche industriel vient quérir l'aide de la police après avoir reçu des lettres anonymes menaçant son fils, la jeune stagiaire rêve de participer à l'enquête.

Malheureusement elle se voit écarter et embaucher sur une toute autre mission : aider un vieux coroner dans une affaire sur la mort d'une jeune femme classée comme un accident domestique...



Je dois dire que ce roman a tenu ses engagements, il me vendait une enquête énigmatique, une ambiance so british et des personnages charismatiques. J'ai bien aimé suivre les questionnements et les raisonnements des deux protagonistes. J'avoue avoir eu de gros soupçons sur l'identité du corbeau mais sans comprendre son mobile exact. Et c'est ça que je voulais, je lis beaucoup de policier et il m'arrive fréquemment de trouver le tueur et ses raisons très rapidement. Ce qui fait que j'apprécie moins la lecture par la suite mais j'aime tellement le genre policier que je suis toujours en recherche perpétuelle du bon roman.

Ici comme je l'ai dit, j'ai eu de gros soupçons mais assez tard et j'ai été très surprise par la fin et la tournure des événements que nous a dépeinte l'autrice. Elle nous fait évoluer non pas à une époque actuelle mais à une époque où être une femme s'accompagne de contraintes sociales assez handicapantes.
Développer cet aspect apporte un petit quelque chose que les autres romans n'ont pas.



Trudy doit sans cesse se battre pour prouver sa valeur et qu'elle a bien sa place dans ce commissariat, aux côtés de ses collègues masculins. Elle débute donc elle n'a pas l'expérience que pourrait avoir Clément Ryder, le coroner, mais elle est consciencieuse et a un esprit d'analyse poussé.

Clément Ryder, peut paraître arrogant au premier abord. Il est surnommé le vieux vautour par les policiers qui le fuient comme la peste, car il les reprend souvent lors des enquêtes sur leurs méthodes et leurs déductions.
Mais il a toujours raison ce qui fait rager les plus susceptibles. Il va trouver en l'agent Trudy, une enquêtrice à la hauteur enfin. Leur relation va peu à peu évoluer en une complicité professionnelle qui fonctionne. C'est un duo de choc que j'ai eu plaisir à découvrir.



En bref, j'ai beaucoup aimé ce premier tome, qui m'a surprise et entraînée dans une enquête palpitante. J'ai découvert un duo qui fonctionne bien ensemble et des personnages bien construits et détaillés. Je lirai volontiers la suite quand elle sortira.
Lien : https://le-coin-lecture-emil..
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Oxford, 1960. La police ne sait pas trop quoi faire de Trudy Loveday, jeune policière. C'est un métier d'homme et elle a vraiment du mal à trouver sa place dans ce milieu misogyne et conservateur. Même sa propre famille ne la comprend pas, pour elle, ça ne se fait pas.

Une affaire secoue la ville. Sir Marcus Deering, riche et influent industriel se met à recevoir des lettres de menaces qui s'enflamment de plus en plus et lui demandent de s'excuser pour une faute passé. Au début il ne les prend pas vraiment au sérieux, en fait il n'a aucune idée de la faute qu'on lui reproche, jusqu'à ce qu'on menace de tuer son fils...
Mais alors que la police protège sa famille, c'est en fait son fils illégitime qui fini assassiné le jour et à l'heure indiqué dans la lettre de menace.

C'est la qu'intervient le Dr Clement Ryder, médecin légiste et coroner d'Oxford, surnommé "le vieux vautour" par la police. le rôle du coroner dans une enquête précède celui de la police. Il est en effet la pour pour faire en quelque sorte une enquête préliminaire qui fini en jugement et qui déterminera si la police doit être appelé sur l'affaire ou pas (en gros déterminer si il y a crime, accident, suicide ...).

Ici, Ryder profite de cette affaire pour ressortir de ses cartons un ancien dossier sur lequel il n'était pas du tout satisfait et dont la victime avait fait parti. Pour avoir l'autorité de ré-interroger les témoins, il demande l'aide de la police.
Le chef de la police n'a pas envie de s'impliquer vraiment dans ce qu'ils considère comme une perte de temps, il décide donc de se débarrasser de deux problèmes en un en confiant la jeune Trudy à Ryder ...


Je n'ai vraiment pas du le temps passer dans ce roman. Je l'ai lu d'une traite et j'ai passé un excellent moment. Franchement c'est sans doute le livre estampillé "Cozy" que j'ai le plus apprécié depuis que je connais ce terme !

Déjà la différence avec les autres Cozy que j'ai eu l'occasion de lire avant, c'est le fait qu'on est vraiment dans une enquête policière officielle. Ici point de romance, de petite enquête de voisinage par une personne qui n'a rien d'officielle ou autres enquêteur amateur. Ici les témoins n'ont pas le choix de répondre ou pas, ils doivent se justifier et si ils mentent ça a bien plus de conséquence.

Les problèmes de Trudy avec la misogynie ambiante sont bien traités je pense. Elle n'est pas du tout la fille rebelle qui est devenu policière pour aller à l'encontre des moeurs, pas du tout. C'est vraiment sa vocation et elle aime son métier. Elle se bat pour trouver sa place.
Son arrivée auprès du Dr Ryder est le coup de pousse dont elle avait besoin. surtout que celui ci comprend bien vite qu'il a affaire à une personne motivée et intelligente. Il va exploiter ses qualités la ou elles auront le plus d'impact sur l'enquête. Leur relation de mentor et élève est vraiment agréable à suivre.
C'est vrai que c'est assez classique en policier mais ça fonctionne bien ici, rien à redire.

Au final si je devais trouver un petit défaut au livre ça serait la découverte de la vérité qui arrive de façon brutale et un peu trop rapide à mon gout. Limite c'est pas hasard que tout se termine "si vite" même si c'est vrai que nos deux enquêteurs étaient déjà très proche de la vérité à ce moment la.

Au final un petit roman qui a tenu toutes ses promesse en m'offrant un Cozy mystery de qualité et bien prenant avec des personnages très attachants.

17/20

Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Mensonges et vérités

Excellente surprise que ce polar délicieusement british qui nous plonge dans l'Angleterre du début des années 60.
Un riche industriel d'Oxford reçoit des lettres anonymes : au début, il ne s'en formalise pas, mais lorsqu'elles deviennent plus menaçantes, il s'inquiète, d'autant que le corbeau indique que si Sir Marcus Deering « ne se rachète pas », son fils en paiera les conséquences… de sa vie. Mais de quoi Sir Marcus devrait « se racheter » ? Bien sûr, il n'est pas arrivé là, au sommet de la réussite sociale, sans avoir commis ça et là quelques petites irrégularités, ni sans avoir –peut-être- négligé quelques personnes… Mais tout de même, « se racheter », le terme est fort et non, Sir Marcus ne voit pas ce qui pourrait motiver de telles menaces… Il prévient tout de même la police qui met immédiatement le fils en question sous surveillance, si bien que la journée fatidique se passe sans que le jeune Anthony ne soit en danger. Sir Marcus peut respirer, son fils est sain et sauf. Mais c'est un autre jeune homme qui est sauvagement assassiné à quelques encablures de la belle propriété des Deering, un jardinier, un gars sans histoire, et sans rapport avec Sir Marcus n'est-ce pas ?
Voici une intrigue à tiroirs parfaitement servie par un duo d'enquêteurs assez improbable mais finalement très sympathique.
Il y a tout d'abord la policière stagiaire Trudy Loveday, cantonnée par sa hiérarchie à des taches administratives ou à celles dont personne ne veut, comme par exemple traquer des satyres dans les parcs… Trudy est intelligente (et ambitieuse), elle peut en remontrer à la plupart de ses collègues masculins. Mais en 1960, pour une femme, faire carrière dans la police semble mission impossible. Elle va finalement bénéficier d'un vrai coup de chance : le Dr Clement Ryder, le coroner, s'aperçoit que le meurtre du jardinier pourrait avoir un rapport avec la mort accidentelle d'une jeune fille, une affaire classée, remontant à 5 ans. Il a besoin d'un policier pour l'aider dans les démarches qu'il souhaite faire car, si un coroner est un officier judiciaire disposant du pouvoir d'ouvrir une enquête, ordonner une autopsie ou encore convoquer un jury, il n'a pas celui d'interroger officiellement des témoins et a besoin d'un policier en uniforme… Et le chef Jennings a une idée de génie : il va assigner Trudy au « vieux vautour », faisant ainsi d'une pierre deux coups, se débarrasser de sa stagiaire encombrante et satisfaire le coroner qu'il vaut mieux ne pas trop contrarier ! Et contre toute attente, ces deux là, la jeune policière et le coroner réputé acerbe (il est surnommé le « vieux vautour ») vont s'entendre à merveille !
Au-delà de l'intrigue (réussie) et des personnages (attachants), c'est aussi la peinture sociale de l'Angleterre du début des années 60 qui m'a intéressée. La modernité consistait à avoir un poste de radio en bakélite crème, les femmes étaient, pour la plupart, au foyer pour s'occuper de leur ménage, mari et enfants, et lorsqu'elles avaient un emploi, elles devaient se contenter de taches subalternes. le roman pointe également du doigt les inégalités sociales de cette époque.
Je lirais les suivants, sans aucun doute.

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Je continue avec grand plaisir à découvrir des cosy mysteries et la série Loveday & Ryder est prometteuse !

J'ai beaucoup aimé ce duo atypique formé par Trudy Loveday (en réalité Gertrude), jeune femme de dix-neuf ans, une des rares femmes du commissariat et à qui incombe les tâches ingrates, son chef ne sachant quoi lui faire faire, et du docteur Ryder (alias le vieux vautour), vieil homme tâtillon est réfléchi, qui ne laisse absolument rien au hasard, médecin à la retraite et maintenant coroner.
La jeunesse et l'engouement de la première sont contre-balancés par l'expérience et l'analyse minutieuse de l'autre. Les deux semblent complémentaires et s'entendent à merveille !

J'ai beaucoup aimé ce duo, le côté protecteur du dr Ryder, les espoirs qu'il place en la jeune Trudy qui elle est admirative des reflexions et de l'assemblage du puzzle complexe par son aîné.

Hormis le duo qui est le gros point fort du roman, l'enquête est intéressante et bien menée. Nous nous acheminons petit à petit vers la solution. J'avais deviné le corbeau mais certains points concernant l'affaire Gisela m'avait échappés.

Je continuerai avec plaisir de lire cette nouvelle série !
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Un policier anglais comme je les aime 🥰🥰🥰

On suit les débuts d'un duo en devenir, celui de Trudy Loveday et Clément Ryder. Trudy est stagiaire, pas vraiment prise au sérieuse dans son commissariat car elle est une jeune et qu'elle est une femme dans un métier masculin au début des années 60... Elle est d'ailleurs cantonnée à des tâches basiques, et est écartée des affaires majeures, et notamment de l'enquête qui monopolise ses collègues. Clément est un ex médecin, reconverti en coroner, pas franchement apprécié pour ses qualités relationnelles.

Clément est persuadé qu'une ancienne enquête mérite d'être reétudiée. Mais pour pouvoir agir sur le terrain, il lui faut le concours des forces de l'ordre. le duo va donc se former un peu au hasard. Petit à petit l'intrigue s'installe et l'enquête de nos 2 compères va finalement se rapprocher de la 1ère.

Mais notre duo, trouvera t'il la vérité ? Que s'est t'il réellement passé il y a 5 ans ?

Un premier tome efficace, qui nous lance sur la série en beauté ! Une série policière anglaise que je vais continuer à découvrir.

Je préfère prévenir, il y a beaucoup de personnages secondaires au début. Et notamment les habitants de la région, qui ont chacun leurs petits secrets. Mais pour un 1er tome, c'est logique.

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Franchement, je me suis régalée avec ce roman policier anglais qui se déroule en 1960 à Oxford. C'est assez "Agatha Christien", mais en même temps, on s'en éloigne un peu du fait que les enquêteurs sont des professionnels et non des amateurs (oui, je sais, Poirot aussi est un pro mais il est à la retraite). Avec des éléments comme un corbeau, des familles aisées aux nombreux secrets, une enquête classée qui sera ré-ouverte, un duo d'enquêteurs atypique mais attachant, tout est réuni pour une belle lecture pour les fans de policiers anglais traditionnels.
Mais au-delà de l'enquête elle-même, il y a une chose qui m'a marquée voire choquée, c'est le fait qu'en 1960, encore, les femmes étaient considérées comme de faibles choses un peu inutiles et reléguées aux tâches ingrates et subalternes, dans la police comme dans bien d'autres domaines.
Et je dirai même plus, que la volonté de Trudy Loveday de faire carrière comme policier soit vue comme une lubie excentrique et qu'elle ne soit pas du tout prise au sérieux, malgré son intelligence et son efficacité.
Ce qui est vraiment dommage, en plus d'être révoltant, car c'est un personnage réellement sympathique et attachant, qui contribue pour une grande part à l'intérêt de ce roman.
Heureusement que le Docteur Ryder, coroner de son état, la sort de son marasme routinier en la faisant participer à une enquête classée qu'il veut ré-ouvrir.
D'ailleurs, lui aussi est très intéressant, et ils se complètent à merveille, puisque là où Trudy incarne la fougue et la vivacité de la jeunesse, il représente la sagesse, la pondération et la réflexion.
Il est un véritable mentor pour Trudy et leurs discussions et déductions sont passionnantes.
L'intrigue en elle-même est bien ficelée et bien menée, impliquant différentes classes sociales, des fausses pistes, des rebondissements, des mensonges, des secrets de famille et des révélations finales qui ont apportées quelques surprises, même si l'identité du "corbeau" ne m'a pas tant étonnée que cela.
Pour finir, je dirais donc que ce roman a été une belle découverte et que j'ai super hâte de lire la suite !
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