Un suspense dans le monde de la spéculation immobilière à Gatineau/Hull/Ottawa qui aura des ramifications jusque dans le territoire inuit, au Nunavik, le grand nord du Québec.
Un activiste reprend du service afin de sauver de l'expropriation, du rachat par les grosses compagnies immobilières ce qui reste des maisons allumettes, maisons ouvrières. Partout on veut construire des condos de luxe, c'est payant pour les entrepreneurs, payant pour les villes en terme de taxes foncières alors que les petites maisons, elles...Allez rasons le patrimoine immoblier, ça ne rapporte pas assez de $ ! Et on verra que pour faire de l'argent, tous les moyens sont bons. Un plaidoyer pour des logements adéquats pour les moins fortunés, un arrêt sur les terres des nations autochtones et leur devenir mais aussi une réflexion sur le développement urbain souvent anarchique, sans vision, et controlé que par les intérêts pécuniaires de quelques-uns.
Un débat social bien réel.
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Pourquoi le lire ? Parce qu’un roman policier qui allie écoterrorisme, développement urbain et regard aiguisé sur les conditions de vie des autochtones ne court pas les librairies. Aussi, pour la trame historique et les préoccupations sociales. Et parce que la finale, loin de décevoir, s’avère proprement spectaculaire.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Faire le pont entre l’histoire de Hull et les tragédies vécues dans le Grand Nord autochtone, c’est déjà un tour de force. Grâce à Maureen Martineau, ça devient un polar de catégorie supérieure.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
La ville allumette est le quatrième polar de Maureen Martineau mettant en scène la sergente-détective Judith Allison.
Lire la critique sur le site : LaPresse
L’idée qu’Évia soit devenue sourde la terrifie. Si elle se rend à l’hôpital, elle devra tout leur raconter. Ses collègues de travail l’ont déjà surprise tentant de cacher les bleus sur ses bras. Sa réserve de mensonges est épuisée. Jamais il ne s’en était encore pris à la petite. Si ça se sait, elle devine la suite. On va leur retirer l’enfant. Elle presse Évia encore plus fort contre sa poitrine. Fuir. Profiter de l’absence de Reynald, téléphoner à son frère, faire sa valise. Tout se bouscule dans sa tête, elle ne sait plus par où commencer.
Payée pour changer des couches! Et elle parle déjà de prendre quelques mois de plus. Son poste de préposée à l’hôpital lui permet de prolonger ses vacances. Comme si elle ne l’était pas, en vacances, à longueur d’année. Tous pareils, à siphonner le système au maximum. Le pire, c’est que ces parasites trouvent encore le moyen de rechigner. Comme si tout leur était dû. Un peuple aussi gâté que ses dents.
Ses mitaines bas de gamme achetées à la Coop sont bonnes à jeter. Sa femme est trop lâche pour lui confectionner des moufles traditionnelles en peau de phoque. À cause de sa paresse, il se gèle lors de ses allers-retours quotidiens entre le takeout et la maison. Malgré sa dizaine d’années dans le Nord, il ne s’habitue pas à l’arrivée hâtive de l’hiver… Et Alacie qui ne fait rien pour l’aider!
L’interprétation d’une scène de crime est toujours subjective. Cette subjectivité peut s’avérer une force, mais aussi votre pire ennemi. Vous avez tous mené des enquêtes. On vous a appris à éviter la vision tunnel. À ne pas vous accrocher aux premières évidences. À apprivoiser la patience, à attendre que la scène vous parle, vous révèle ses indices.
Une solide amitié renforçait l’attirance qu’ils avaient toujours eue l’un pour l’autre. Mais les relations entre policiers d’une même unité n’étaient pas vues d’unbon œil. En gagnant un amoureux, elle avait perdu le meilleur enquêteur de son équipe. Depuis quelques semaines, la désagréable sensation qu’elle s’enfonçait dans l’erreur la tenaillait.
Trois entrevues en solo et en rafale avec des auteur.rice.s autour d'un même sujet: le polar. Enquêtes, trafic d'armes, justice… le polar se développe à travers des histoires haletantes de crimes, de fugitif·ve·s et d'inspecteur·rice·s. Venez à la rencontre de ces auteur·rice·s contemporain.e.s qui font augmenter notre rythme cardiaque au fil des pages: Maureen Martineau (Criminelles), Marie-Ève Bourassa (Tout écartillées) et André Jacques (Les gouffres du Karst). Animation: Morgane Marvier.
Avec:
Maureen Martineau, Auteur·rice
André Jacques, Auteur·rice
Marie-Eve Bourassa, Auteur·rice
Morgane Marvier, Animateurrice
Livres:
Les gouffres du Karst
Criminelles
Tout écartillées
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