Le silence des bois

Haute-Mauricie, Québec.
Une vieille femme, Mikona Awashish, rejoint Sylvette. A la sortie du train, un agent de protection de la faune les épie, convaincue que les deux femmes sont là pour braconner. Mais elles ne visent pas du tout des animaux sauvages…
De son côté, Lorie est également dans les environs, au bord d'un lac où sa mère est morte l'année dernière, assassinée par un homme inconnu.
Le destin de ces trois femmes va s'emmêler, ainsi que celui de plusieurs prédateurs…
Le silence des bois est une histoire qui m'interpellait énormément, je n'ai donc pas hésité plus longtemps avant de m'y plonger !
Ce n'est pas un roman très épais (environ 160 pages), et dont l'intrigue démarre assez doucement, mais c'est pour mieux nous faire réagir après. Car les événements commencent à s'enchaîner, les grains de sables enrayent le plan de Mikona et de Sylvette, l'omniprésence de plusieurs hommes se font sentir (pour aider ou le contraire ?)… Et tout cela dans les paysages magnifiques du Québec ! L'espace est immense, presque vierge de toute personne, et pourtant l'intrigue menée par Maureen Martineau donne l'impression que tout se déroule à huit-clos, à travers ce petit groupe de personnages disparates. Et j'ai beau aimer la forêt, se retrouver seule dans un espace aussi grand et sauvage peut effectivement donner quelques frissons de peur.
J'ai passé un bon moment avec le silence des bois, l'intrigue est « simple » mais efficace et bien menée, je ne m'y suis pas ennuyée une seule seconde !
Et, par-dessus tout, ça m'a donné encore plus envie d'aller explorer les endroits sauvages et retirés du Québec. Mais bon, peut-être pas seule la nuit. Je ne voudrais pas tomber sur un ours affamé. Ou sur autre chose…
Bonne lecture !
Lien : https://polar.zonelivre.fr/m..

Tout d'abord un grand merci aux Editions de l'Aube ainsi qu'à Babelio pour la découverte de ce livre dans le cadre de la Masse critique.

Haute-Mauricie au Québec. C'est dans cet écrin de nature que chaque été, Agathe Soulanges et sa fille, Lorie, viennent camper. Jusqu'à cette année où Lorie préfère aller à une soirée entre amis plutôt que de partir avec sa mère... Malheureusement, pour Agathe, une rencontre fortuite dans le silence des bois la conduira à sa perte... Là commence l'histoire... sur cette scène violente qu'est l'agonie d'Agathe....

Un an plus tard, nous retrouvons Lorie, qui se décide à partir sur les traces de la mort non-élucidée de sa mère, en pleine nature, seule. Son but : comprendre ce qui s'est passé cette nuit-là mais aussi trouver la paix.

Pour être tout à fait honnête, ce livre me laisse perplexe... malgré une scène d'introduction qui me laissait présager d'un bon moment de lecture, je n'ai pas été conquise. Les personnages principaux sont présentés, différentes intrigues se mettent en place, mais la sauce ne prend pas pour moi....
La faute peut-être aux expressions québécoises qui ne me sont pas familières et qui m'ont dérangée au départ pour entrer dans l'histoire. La taille du roman aussi, 170 pages, c'est peut-être un peu court à mes yeux pour poser les bases solides et profondes d'un roman noir à suspense comme je les aime...

Pourtant la plongée dans les parcs naturels québecois, la présence d'Amérindiens, ont été autant d'éléments d'accroche qui m'ont poussée vers ce livre, mais à la fin la déception est présente....

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Dans ce petit roman noir de 167 pages, nous suivant l'histoire de Lorie mais également celle de Sylvette et Mikona : deux Atikamekw.
Lorie fait du camping sauvage depuis des années avec sa mère. Seulement cette fois, elle passe ses vacances seule. Pour cause, l'année précédente dans cette même forêt, sa mère fut victime d'un crime infâme. Lorie décide de revenir afin de rendre un dernier hommage à sa mère. Pourtant, le destin transformera ses vacances paisibles en mésaventure angoissante. Lorie croisera le chemin des deux femmes et découvrira que sa mère n'a pas été la seule victime. Une cascade d'évènements va alors conduire la jeune fille vers un terrible périple dont elle n'aura plus le contrôle.
Un thriller qui aborde également des thèmes sérieux. le sort honteux des peuples autochtones y est très présent. Les Atikamekw sont parqués dans des réserves et constamment confrontés à l'injustice.
Cependant, l'histoire n'est pas très originale : le scénario est banal, presque cliché. Une sensation de déjà-vu était présente pendant la majorité de ma lecture. le suspense était globalement absent ; je devinais approximativement la fin au bout de 40 pages.

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions L'aube noire pour ce livre reçu suite à l'opération Masse critique.

Dans le silence des bois, nous suivons Lorie, une jeune fille qui a l'habitude de venir camper chaque année avec sa mère Agathe sur les bords du lac à Matte. Seulement, cette année, c'est seule que Lorie campera car sa mère a été assassinée dans ce même lieu l'année précédente alors que la jeune fille avait refusé de l'accompagner au dernier moment.
Dans ces mêmes bois se trouvent Mikona et sa fille Sylvette qui cherchent à assouvir leur soif de vengeance.
Le destin des trois protagonistes va se trouver lié par la force des choses.

La lecture de ce roman était agréable même si assez convenu. On devine très vite ce qui va se passer mais la plume de Maureen Martineau, que je découvre, m'a tout de même emportée dans cette réserve de chasse et de pêche du Québec. Au-delà de l'histoire, l'auteure pointe aussi du doigt des sujets sociétaux, notamment le sort des populations indigènes du Canada.

En bref, c'est une lecture que je recommande, pas tellement pour le suspense, mais plutôt pour l'ambiance qui s'en dégage.