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Justice League Dark Rebirth tome 3 sur 4

Alvaro Martinez Bueno (Autre)Guillem March (Autre)Fernando Blanco (Autre)James Tynion IV (Autre)Ram V. (Autre)
EAN : 9791026818557
184 pages
Urban Comics Editions (28/08/2020)
3.7/5   5 notes
Résumé :
Ayant accepté la proposition de Lex Luthor, Circé acquiert des pouvoirs encore plus grands que ceux qui étaient les siens et se lance dans une guerre sans pitié contre l'équipe de sa pire ennemie, Wonder Woman. La Ligue des Ténèbres pourra-t-elle résister à cet assaut intense et sauver ce qui reste de la magie dans l'univers ?
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bon j'ai avalé les tomes 2 et 3 en une journée, mais j'ai la flemme de faire deux critiques séparées.
Rien que cette phrase vous indique que ce n'est pas désagréable à lire, arf !

Que se passe-t-il donc au pays de DC comics en perpétuelle catastrophe ? Eh bien il semble qu'une réalité complémentaire plus noire, plus dégueu que la nôtre, qui a été isolée par Hécate en des temps où le temps n'existaient pas vraiment (jolie phrase hein ?), vient faire du tourisme chez nous, déréglant et menaçant la magie même.
Wonder Woman a créé une équipe d'experts en magie pour enquêter et éliminer la menace. Pas si simple

Dans le tome 2, ce sont les représentants de l'Ordre, docteur Fate en tête, qui font des leurs. Ils veulent profiter du bazar ambiant pour supprimer la magie – d'essence chaotique, donc pas bien – et reconstruire un univers bien ordonné. le moyen n'est pas vraiment du domaine de la chirurgie fine.
Dans le tome 3 c'est la magicienne Circé (oui, celle d'Ulysse) qui récupère les pouvoirs d'Hécate et cherche à profiter du bazar ambiant (décidément) pour « dooomineeer le moonde » ou un truc du genre. Elle a elle aussi monté une équipe de mages vilains autour d'elle.

Bon, faut bien avouer que si ça se sirote bien, c'est surtout parce que l'aspect humoristique est bien développé, porté par des personnages comme Chimp et Man-Bat et les sarcasmes permanents de Constantine. C'est quand même pas aussi drôle de Deadshot & les Secret Six mais ça se défend. Évidemment le boss Wonder Woman n'est pas vraiment une rigolote. C'est la caution sérieuse, toujours aussi compatissante et prête à dégainer ses « je ne suis pas ton ennemie ». Zatanna n'est pas très drôle non plus, mais j'adore sa magie de verbalisation à l'envers.
Les dessins sont de bonne qualité. J'ai beaucoup apprécié les effets magiques qui déconstruisent le principe des cases. Par exemple ce puissant sorcier qui s'ouvre un passage magique dans le blanc qui sépare les cases, ou cet autre qui attrape une case où se trouve un ennemi et la chiffonne.

Aucun doute que je termine la lecture de cette série. le dernier tome paraîtra ce printemps.
J'irai aussi voir du côté des histoires qui ont initialement généré cette situation pénible. Je crois que c'est dans Batman Métal.
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Ce tome fait suite à Justice League Dark Rebirth, Tome 2 : Les seigneurs de l'ordre (épisodes 8 à 13 et annuel 1) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome pour pouvoir comprendre l'intrigue. Il comprend les épisodes 14 à 19, tous écrits par James Tynion IV. Alvaro Martínez Bueno a dessiné les épisodes 14 à 16, 18 et 19, avec un encrage de Raúl Fernández. L'épisode 17 a été dessiné et encré par Javi Fernandez. Adriano Lucas a réalisé la mise en couleurs de l'épisode 14, Brad Anderson celle des épisodes 15, 16, 18 et 19, et John Kalisz celle de l'épisode 17. Les couvertures originales ont été réalisées par Guillem March (é14, é15), Yanick Paquette (é16, é18, é19), Stephen Segovia (é17). Ce tome contient également les couvertures variantes réalisées par Clayton Crain (*3), Toni Infante, Simone Bianchi, Gerardi Zaffino, Stephen Segovia.

Diana passe la nuit dans ses appartements du Hall de Justice, mais elle a le sommeil agité. Elle se réveille et découvre que sa chambre est en feu. Elle se lève et elle est déjà en costume de Wonder Woman. Dans la pièce se trouve une longue table de dîner, également en feu, et assis sur une chaise, John Zatara la regarde. Diana ne comprend pas bien car ils se trouvent dans le manoir de Wintersgate qui appartient au Baron Winter. Zatara lui indique qu'il n'est pas le baron, que sa fille Zatanna a le pouvoir de les sauver, mais qu'elle, Diana, a le pouvoir opposé. Elle a manié le pouvoir de la magie, et même si elle l'a rendu, elle en conserve des traces. Upside-Down Man apparaît. Zatara lui annonce que la guerre de la sorcellerie est sur le point de commencer. Il ordonne à Diana de se réveiller. Diana se réveille effectivement et appelle Zatanna Zatara au téléphone. Celle-ci lui répond que ça fait une heure qu'elle essaye de la joindre car elle, Swamp Thing (Alec Holland), Kent Nelson, Dectective Chimp, Man-Bat (Kirk Langstrom) et Khalid Nassour sont en train de se battre contre des vampires. Nelson et Nassour sont en train de préparer un sort pour éliminer les vampires. Man-Bat sauve Detective Chimp coincé par un groupe de vampires. Swamp Thing fait pousser des pieux en bois sur son corps et Chimp se sert pour en planter un dans le cou d'un vampire. le sort est enfin prêt : Nassour le prononce à voix haute et une lumière intense irradie réduisant les vampires en cendres.

Au bar de l'oubli, Wonder Woman se tient devant la statue commémorative de Blue Devil (Daniel Cassidy). Elle discute avec Traci Thirteen, du décès de Cassidy, du soutien que Traci a apporté à Bobo Chimpanzee quand il en avait besoin. Diana retourne dans le bar et discute avec John Constantine : elle lui explique ce que Zatara lui a dit. Il pense que la cause de la destruction est à chercher dans une personne présente depuis le début et qui n'aurait prêté aucune attention à Diana auparavant. Cette remarque fait l'effet d'une révélation pour elle : il s'agit de Circe. Dans l'église où vient de se dérouler le combat contre les vampires, Zatanna Zatara a animé de balais qui ramassent leurs cendres. Nassour et Nelson se servent de leur magie pour remettre les objets à leur place. Swamp Thing descend les cadavres des soeurs. Bobo Chimpanzee passe l'aspirateur sous les bancs. Il repère un chat qu'il attrape par la queue. L'animal le griffe au visage pour se libérer et s'enfuit. Il va rejoindre le maître dont il est le familier : Klarion. Ce dernier s'en va trouver Man-Bat et le met sous l'influence d'un sort.

Après le dernier âge de la magie, l'heure des sorcières et les seigneurs de l'Ordre, James Tynion IV envoie ses superhéros en pleine guerre de la sorcellerie. Pour un peu, le lecteur pourrait commencer à s'y perdre, sauf que… le scénariste a intégré de manière organique des éléments de rappel et des explications permettant de se resituer au fur et à mesure. le lecteur retrouve donc la présence de Upside-Down Man, plus en arrière-plan qu'en ennemi à affronter de manière frontale. Ça pourrait devenir lassant, sauf que… au détour d'une case Tynion IV montre l'origine de ce personnage, plus un concept qu'un réel individu, ce qui éclaire sa nature réelle et le fait qu'il ne soit pas possible de changer ses motivations et son objectif, sauf que… le scénariste se montre particulièrement habile : Diana parvient à dialoguer avec Upside-Down Man et à conclure un marché, sans que la nature de cet ennemi ne soit reniée ou contredite. le lecteur en reste bouche bée devant cette séquence qui permet de faire briller la nature profonde de Diana (le dialogue avant l'affrontement) et de montrer qu'on peut toujours envisager un autre moyen de s'en sortir, même en face d'une créature aussi intransigeante.

Au fur et à mesure des épisodes, l'auteur intègre les informations nécessaires pour que le lecteur puisse savoir comment toutes les pièces s'agencent : Circe et sa ligue d'Injustice (Solomon Grundy, Klarion & Teekl, Floronic Man, Papa Midnite), le Parlement des Fleurs, Upside-Down Man. Avec une élégance certaine, il sait évoquer les personnages secondaires comme Witchfire (Rebecca Carstairs), Traci 13, Drakul Karfang (mais si, le dragon femelle). Il parvient habilement à maintenir John Constantine en périphérie du récit, car sa dégaine en en imperméable se marie mal avec les débauches d'énergie pyrotechniques des superhéros. Il intègre une nouvelle menace magique : un personnage magique classique de l'univers partagé DC, toujours difficile à diriger sans tomber ni dans la redite, ni dans la caricature, et il s'en sort avec les honneurs. L'intrigue progresse à un bon rythme, même si après coup, le lecteur se demande si le sort imposé à Man-Bat par Klarion était bien utile. Non seulement la nature de Upside-Down Man est bien éclaircie, mais en plus le scénariste consacre un épisode à l'histoire personnelle de Circe, ce qui nourrit sa motivation et lui évite d'être réduite à la caricature du méchant parce qu'il est méchant. Cette guerre se déroule rapidement, sans précipitation, et le lecteur ne s'aperçoit peut-être même pas de l'utilisation discrète du principe d'une Injustice League Dark (concept un peu trop littéral).

Comme d'habitude, les responsables éditoriaux font en sorte que ces épisodes bénéficient d'une équipe artistique de bon niveau. Alvaro Martínez Bueno & Raúl Fernández réalisent des dessins dans un registre descriptif et détaillé avec un bon sens du spectaculaire. le dessinateur sait positionner les nombreux personnages de sorte qu'ils ne se marchent pas sur les pieds et qu'ils ne soient pas juste empilés dans la case. Il s'astreint à représenter tous les détails de leur costume, et l'encrage minutieux de Raúl Fernández permet de n'en perdre aucun, tout en restant lisible. La lisibilité est encore améliorée par la mise en couleurs de Brad Anderson qui fait en sorte que chaque surface détourée se distingue bien de celles contiguës. Il sait également nourrir les arrière-plans quand le dessinateur s'est focalisé sur les personnages. Il en va de même pour les 2 autres coloristes, et tous les trois mettent en oeuvre des effets spéciaux (par exemple pour les flammes) très consistants. le lecteur peut se projeter dans des endroits bien distincts et bien construits : la salle à manger en feu du manoir Wintersgate et son ameublement, l'église dans laquelle se déroule le combat contre les vampires, avec ses bancs, ses grandes orgues, ses piliers de pierre et sa nef à la haute voute, la salle souterraine qui contient les artefacts magiques dont la Justice League Dark est dépositaire, la magnifique plaine herbue où Floronic Man se reconnecte avec le Parlement des Fleurs, l'imposante nécropole où se rendent Klarion et Solomon Grundy, le bar de l'Oubli avec ses tables, ses chaises et ses étagères de liqueur, la demeure de Circe dans la région de Colchide et le plan spirituel de l'inconscient collectif.

À plusieurs reprises, le lecteur marque une pause pour admirer une situation : la salle à manger en proie aux flammes, les superhéros se battant contre les vampires dans un dessin en double page, la magnifique plaine dégagée et la manifestation du Parlement des Fleurs, la monstrueuse transformation de Man-Bat, la mise en page en losanges imbriqués lors de la manifestation de Kaala, Circe devant les trois Moires, le combat de Diana contre Upside-Down Man, le retour de Drakul Karfang en pleine possession de sa puissance, etc. Cela permet à James Tynion IV de continuer à mettre en scène des combats magiques, avec des personnages toujours un peu hétéroclites (Man-Bat n'a pas grand-chose à voir avec la magie et Detective Chimp non plus), sans que le lecteur n'éprouve une sensation de salade russe dépourvue de logique. Les combats sont spectaculaires à souhait. Les personnages secondaires sont visuellement savoureux et bien utilisés. le scénariste continue d'explorer la notion de magie dont la nature est différente pour chaque personnage qui l'utilise. À l'évidence, Diana et John Constantine ne la considèrent pas de la même manière, et ne la définissent pas de la même manière.

Cette série dérivée de celle de la Justice League continue de progresser en restant d'une qualité impressionnante. L'équipe artistique réalise une narration visuelle riche et nourrie, donnant à voir des personnages magiques exotiques et des affrontements spectaculaires. James Tynion IV continue de faire avancer ses héros dans une savante fuite en avant : ils parent au plus pressé en face de l'ennemi du chapitre, tout en gageant l'avenir face à des menaces encore pire.
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critiques presse (1)
ActuaBD
22 septembre 2020
Dédié au combat contre Circé, voici un album moins dense, moins mystique, et finalement plus classique qu'à l'ordinaire, mais apportant une respiration appréciable dans une série toujours aussi sympathique et intéressante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD

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