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Critique de gonewiththegreen


Esclarmonde ne veut pas de son promis et le jour de son mariage qu'elle ponctuera d'un non grandiose , elle demande la réclusion pour vivre avec son seul amour , le Christ ! Une construction de petite chapelle plus tard , la voilà emmurée. mais pas toute seule ....

Ah le moyen âge comme on l'aime !!!
Du combat, de la mort précoce , un poète qui fait de la vielle et plante des rosiers, du droit de cuissage , même sans le droit et surtout Dieu. Ah , Dieu qui permet de justifier tous les actes , toutes les exactions.
Finalement , je ne vois pas trop la différence entre le monde que l'auteur nous décrit et le notre aujourd'hui.
La vielle a été remplacée par Booba, le droit de cuissage a donné naissance à "balancetonporc" et fascine les médias, Dieu lapide toujours, tue en son nom et compare l'avortement à l'engagement d'un tueur à gage. Comme quoi...
Livre intéressant qui nous plonge au XII ème siècle , un monde où les preux chevaliers s'engagent dans les croisades, où les serfs sont des moins que rien. le vocabulaire de l'auteur est précis et transcrit sans doute au mieux ce que fut cette époque merveilleuse.
La croisade du père se lit dans les pensées de la fille , la foi divine et le pouvoir surnaturel ne sont jamais loin. L'auteur en profite pour montrer comment se construisent les légendes .
La fin , on la voit de loin. Quand Dieu est aux commandes , il y a peu d'espoir sur terre . En espérant qu'au ciel , ce soit plus clément.

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