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Critique de Christian-Estevez


Treizième ouvrage et septième roman de l'argentin Guillermo Martinez, « La mort lente de Luciana B. » est la démonstration la plus probante, à nos yeux, dans toute l'oeuvre de l'auteur, que l'on peut allier le métier de mathématicien et celui d'écrivain de fiction.

D'ailleurs, plus que jamais, Guillermo Martinez nous fait la preuve que tout bon « polar » et/ou « Thriller », ne peut exister sans la rigueur de la science des chiffres, qui est aussi celle de l'ordre et de la Raison par excellence !

Construit en trois parties qui sont les trois versions de l'histoire qui est présentée au narrateur, avec le plus grand sens mathématique (ce qui y inclus une certaine froideur dans le style qui pourrait, il est vrai, rebuter une partie de son lectorat), Guillermo Martinez nous embarque dans un récit (ou trois?) véritablement digne des meilleurs « polars » angoissants du genre.

Et comme si cela n'était pas suffisant, l'auteur nous gratifie d'une fin travaillée à la façon des deux grands auteurs argentins que furent Julio Cortazar et Jorge Luis Borges, dont il se montre le digne descendant littéraire.

Note : 4,5/6 étoiles

(Critique disponible dans le dossier spécial grande rentrée littéraire 2019 - partie 2/2, du numéro d'octobre 2019 de "FemmeS du Monde magazine)
#LaMortdeLucianaB #RobertLafont #GuillermoMartinez #FemmeSduMondeMagazine #ChristianEstevez
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