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Critique de NathalieBC


Qu'il est difficile de de peindre l'amour sans sombrer dans la mièvrerie gluante et ridicule ! Qu'il est difficile de peindre le quatorzième siècle sans sombrer dans les clichés des chevaliers et gentes dames ! Carole Martinez s'en sort à merveille. Alors certes, nous avons un château (le château de la Terre qui penche),des chevaliers valeureux arborant bannières et roses brodées, des joutes sanglantes ,la male peste qu'il faut tenir à distance, les dictons qui disent le monde, les chansons des enfants morts, les gueux, vilains dans tous les sens du terme, les créatures magiques de la forêt et la Loue, cette rivière franc-comtoise, personnage principal de cette terre qui penche. Ces clichés médiévaux pourraient rebuter. On pourrait penser que trop c'est trop mais là est le talent fou de Carole Martinez: mêler dans une langue fabuleuse le vrai et le faux, l'histoire et la magie, L Histoire et la poésie.
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