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EAN : 9782265091160
320 pages
Fleuve Editions (01/09/2011)
3.25/5   10 notes
Résumé :

Quand Earl le vampire dégarni et Duke le loup-garou bedonnant s'arrêtent dans ce restaurant pourri, dans un bled paumé du Texas, ils ne se doutent pas encore qu'ils viennent de fourrer leur nez dans un sac de noeuds d'envergure cosmique. Chez Gil, on sert du zombie au petit-déjeuner. Bien décidés à débarasser le bar de toute cette racaille surnaturelle, nos deux lascars croisent toute une galerie de personnages dout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Aha super drôle! J'avais peur de tomber sur un énième livre qui se prenne trop au sérieux, je me suis trompée sur toute la ligne. Les deux héros sont un vampire chauve et un loup garou bedonnant et grognon et rien que leurs "engueulades" amicales sont à mourir de rire. La petite sorcière méga pimbêche (pour ne pas dire autre chose!), l'énorme Lorietta et la gentille fantôme, bien que secondaires, ne sont aucunement négligés et sont elles aussi, tordantes.
L'auteur se sert de nombreuses références du fantastique et de l'épouvante (vampires, magie noire, fantômes, apocalypse,etc.) pour faire un cocktail très distrayant. On imagine très facilement la série Z bien barrée que ça pourrait donner... et certains ne s'y sont pas trompés puisqu'on apprend en note qu'un studio a déjà racheté les droits!
Que les fans de fantastique se rassurent donc, il y a encore de bons romans qui se servent des "clichés du genre" au mieux!
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Suivre un vampire et un loup garou dans une lutte contre la fin du monde ça n'arrive pas tous les jours en tout cas pas depuis Buffy contre les vampires ! Voilà ce que nous propose de découvrir A.Lee Martinez dans le Bar de l'enfer.
Quand Earl le vampire dégarni et Duke le loup-garou bedonnant s'arrêtent dans ce restaurant pourri, dans un bled paumé du Texas, ils ne se doutent pas encore qu'ils viennent de fourrer leur nez dans un sac de noeuds d'envergure cosmique. Chez Gil, on sert du zombie au petit-déjeuner. Bien décidés à débarrasser le bar de toute cette racaille, nos deux lascars croisent toute une galerie de personnages douteux – de Loretta la patronne obèse à Tammy, l'ado gothique très sexy, en passant par Cathy, le charmant fantôme qui hante le cimetière du coin –, et comprennent que ça ne va pas être simple.
On entre dans le vif du sujet avec la présentation des protagonistes majeurs par le biais de différents points de vue. Les premiers à faire leurs apparitions sont le vampire Earl et son acolyte Duke le loup garou. de suite la sauce semble prendre et l'on est capté par le récit où le fantastique et le surnaturel semble avoir une place tout à fait normale. Un vampire ami avec un loup garou qui parcourent le monde, ben quoi on en voit tous les jours ? C'est bien cet aspect de normalité qui est un des atout du roman. L'auteur nous plonge dès les premières pages dans ce monde où rien ne semble surprendre personne. Chaque personnage ayant fait l'objet d'un travail minutieux quant à sa personnalité, on passe du vampire au fantôme sans oublier la prêtresse avec un véritable régal.
L'ambiance voulue par l'auteur devrait rappeler à de nombreux lecteurs celle des séries TV comme Buffy contre les vampires et plus récemment Supernatural. Dans la première on s'apparente à la fameuse porte des enfers, c'est aussi là que nous avons ou voir un loup garou et vampire collaboré. Pour Supernatural c'est plus le bar qui me la rappelle.
Le travail d'écriture est des plus soigné, et le moins que l'on puisse dire c'est que sa fluidité nous rend la lecture des plus agréables. L'humour qui se mêle au fantastique apporte une belle dimension. L'intrigue est captivante de la première à la dernière ligne, le destin de chacun nous importe. Cette lutte contre les forces du mal est un vrai défouloir à dévorer!!
Le récit s'enchaine entre scènes de découverte et actions pour nous entrainer vers un final explosif !

Le Bar de l'enfer est un véritable bol d'air pur, bourré d'humour à mis chemin par moment entre l'univers de Supernatural et Buffy contre les vampires.
Lien : http://www.avenuedelhorreur...
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Rockwood est une petite ville du Texas. On peut dire un bled paumé. Mais depuis quelque temps, des évènements bizarres surviennent dans la communauté. La lune disparaissait, des zombies sortaient de leurs tombes, une femme se transformait en piranha-rat-araignée tous les quatre mois. Si toute la ville est touchée, le centre d'attraction semble être le restaurant Gil's. Mais les derniers clients vont bousculer les habitudes. Earl, vampire de son état, et Duke, le loup-garou, ont bien envie de finir la tarte aux pommes tranquillement. S'ils doivent éclater quelques cranes et installer une nouvelle conduite de gaz, pourquoi pas ?

Quatrième titre de la collection Territoires, le Bar de l'enfer est une mine d'humour débridé et de fantastique qui tâche. Jugez plutôt : un vampire presque dégarni est adepte de dianétique tandis que son meilleur ami est un loup-garou bedonnant d'1, 95 mètres. Pour demander conseil à un esprit, il faudra marchander sur la rediffusion de Bonanza et de Drôles de dames. Quant aux goules, elles font des concours de hurlement. Ce n'est que l'apéritif (sanglant) que nous propose A. Lee Martinez.
Un auteur qui dédicace son livre à Don "the dragon" Wilson est quelqu'un qui revendique l'efficacité. C'est ça le Bar de l'enfer : une trame sympathique où il est question de fin du monde. Est-ce parce que ça se passe au Texas, ou que les personnages sont tous des "loosers", mais rien ne fonctionne comme prévu. Earl et Duke, nos sympathiques héros, n'arrêtent pas de se chamailler. Earl est un vampire filiforme, loin de l'imagerie romantique. Malgré son apparence, il arrive à séduire n'importe quelle femme. Mais est-ce son pouvoir vampirique ou lui ? Quant à Duke, il promène son immense carcasse tranquillement. S'il peut rendre service, il le fait. Tant qu'il ne déchire pas trop souvent ses vêtements.

La collection Territoires permet de faire un pont entre les collections jeunesses et adultes. Avec le Bar de l'enfer, la porte s'ouvre à la série B, sympathique et efficace. A. Lee Martinez cherche à faire passer un bon moment au lecteur. Pari gagné avec ce livre où deux anti-héros se retrouvent dans des situations burlesques.

Lien : http://temps-de-livres.over-..
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J'ai trouvé ce livre d'occasion, sans savoir à quoi m'attendre. Et… C'était pas si mal. L'histoire est assez rocambolesque, complètement remplie de sarcasmes et de personnages nonchalants qui semblent tous habitués aux merdes qui peuvent leur arriver. Les personnages sont tous haut en couleur, venant d'un univers fantastique maîtrisé et assez original bien que restant dans les codes habituels. Tout le monde semble blasé, mais créer des relations entre eux au fur et à mesure et l'ambiance me rappelait parfois Supernatural. Si on passe certains propos que je n'ai pas forcément apprécié, tout est assez atypique, et « Mademoiselle Lilith » est un personnage hyper ambigu, mais j'ai vraiment apprécié. J'ai apprécié comment les personnages se reliaient entre eux, comment ils étaient chacun plus complexes que prévu, comment ils semblaient avoir chacun un passé qui leur était propre. J'ai bien aimé ce qu'il se passait, les références à diverses choses comme à Lovecraft, les rebondissements et les dénouements. C'était léger, sarcastique et amusant et c'était vraiment cool au fond.
Lien : https://delivresdesreves.blo..
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... Entre romance morbide, combats de morts vivants et instants comiques, en tant que lecteur, on ne sait où donner de la tête pour son plus grand plaisir. J'ai adoré me plonger dans chaque chapitre qui m'enchantait de l'un à l'autre. le style de A Lee Martinez est entraînant et donne de la dynamique à l'histoire. La pauvre Loretta se défend depuis pas mal de temps pour sauver son restaurant entre attaques de zombis et autres, et tout va pourtant tourner en apocalypse à cause d'adolescents immatures... Avec cet humour noir et décalé, j'ai passé un agréable moment avec des personnages qui sont tous attachants et uniques par leur caractère unique et leur personnalité bien travaillée. Un ouvrage à découvrir, mais attention où vous mettez les pieds, on ne sait jamais qui se cache derrière un visage souriant...
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Les gens t'aiment, Earl.
- Non, ils s'habituent à moi, nuance. Pas grave, hein, je m'y suis fait. Même ma mère, elle ne m'appréciait pas plus que ça. Et mon père me prenait pour un raté, incapable de faire quoi que ce soit. Il me l'a dit sur son lit de mort : "Tu ne vaux rien." Il m'a attiré à lui et me l'a chuchoté à l'oreille avant de crever. Pendant toute ma vie, il doit y avoir quatre personnes à tout casser qui m'ont aimé. Il y a toi et cette petite tortue que j'ai eue quand j'avais six ans, et ma grand-mère Betta. Et Cathy. Elle était la première femme à vraiment m'aimer.
- Il y en aura d'autres.
- Tu ne m'écoutes pas. J'ai quatre-vingt-dix-sept ans. Quatre-vingt-dix-sept. Merde, c'est presque un siècle. Je ne peux citer que quatre personnes. Et l'une d'entre elles est une tortue, bon Dieu.
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Earl se réveilla avec une furieuse envie de café.
La physiologie des morts vivants était telle que la caféine - et la plupart des autres substances actives - n'avait aucun effet. Earl pouvait s'envoyer un litre d'arsenic ou avaler quelques pilules de cyanure sans séquelles. Des serpents à sonnette l'avaient mordu en plusieurs occasions, et il avait même avalé des débouche-évier après un pari stupide. Bilan, rien, pas même une légère nausée. Une soupe à l'ail, par contre, entraînait l'apparition de bubons purulents partout sur son corps. Mis à part cette unique exception, il n'existait ni drogue, ni nourriture sur terre capable de le gêner. [...]
Earl n'était plus capable de se soûler, par exemple. Il buvait, bien sûr, mais par simple habitude. [...]
Les morts vivants n'avaient plus droit à ce genre de plaisirs simples. Earl s'y essayait tout de même de temps en temps. Il existait forcément une marque de bière quelque part qui lui ferait un peu d'effet.
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- Beaux seins, aussi.
- Et des jambes parfaites.
- Et ces lèvres.
- Superbe cou, ajouta Duke.
- Ça veut dire quoi, ça, bordel?
- Rien, je trouvais juste qu'elle avait un beau cou.
- Et voilà, tu recommences. C'est bien connu, tous les vampires sont fétichistes du cou, hein? Figure-toi que je préfère une belle poitrine, tu saisis? Je sais que ce genre de cliché abonde chez les mortels, mais toi, Duke, tu devrais être un peu mieux informé, non? Tu as vu trop de films. J'aime bien manger et j'aime bien baiser, pas de problème. Mais j'ai beau être ce que je suis, je n'aime pas faire les deux en même temps.
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Etre immortel, c'est pas si mal. J'ai toujours aimé la nuit, en plus, et les pouvoirs sont plutôt cool. Mais bon, tous ces trucs de morts vivants, ça a l'air beau sur le papier, mais c'est pas aussi génial que ça en réalité. Tu sais ce que je pense? Mourir donne un sens à la vie. On a beau ne pas vouloir crever, sans la mort, on ne fait que contempler un long, long chemin vers nulle part.
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Rockwood n'avait ni cinéma, ni bowling, ni strip-bar. Mais on trouvait deux églises, un pub délabré... et surtout le Mini-Golf De Luxe de Wacky Willie, un dépotoir aride hérissé de fougères desséchées et de flamants roses en plastique à la peinture écaillée. Wacky Willie avait ajouté la mention "De Luxe" au complexe après avoir réussi à chasser la famille de chauves-souris du petit moulin où elle avait élu domicile. Willie avait baptisé cette lutte âpre et acharnée "l'atroce guerre des chauves-souris de Rockwood County". Les autres s'y référaient autrement et l'appelaient "le jour où Willie a dû se faire une injection de sérum antirabique. [...] Le mini-golf de Wacky était hors de prix et délabré, mais c'était le seul loisir disponible à presque cent kilomètres à la ronde (à part la messe, les concours de boisson et le tir aux rats dans la décharge).
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