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3,5

sur 743 notes
J'ai retrouvé avec délices l'univers foisonnant, poétique et étrange de Carole Martinez : Lola, la postière boiteuse d'une beauté méconnue, étrangement discrète et toute entière consacrée à son jardin, une armoire contenant les coeurs cousus de ses ancêtres et tous les secrets d'une lignée de femmes au destin hors-normes...
Un beau roman sur les femmes, l'amour, un entrelacs de destins qui nous posent cette question de C. Martinez: "Sommes nous écrits par ceux qui nous ont précédés ?"
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L'envie était grande de retrouver la plume de Carole Martinez mais je dois avouer avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire, un peu confuse, emmêlée. C'est un labyrinthe d'histoires, on le comprendra plus loin lorsqu'enfin la magie opère. Mais cette confusion comme celle des sentiments des héroïnes de ce roman n'est sans doute pas fortuite.

Carole Martinez nous emmène toujours dans un univers particulier, dans le merveilleux, entre le conte initiatique et fantastique, dans un monde onirique.

Je dois bien avouer après la lecture que la construction de ce roman est géniale, ce n'est pas une histoire qu'elle nous conte mais plusieurs récits qui s'imbriquent les uns dans les autres. Un récit qui nous parle de la transmission, de l'héritage familial.

La narratrice (Carole Martinez ?) est écrivaine, elle s'installe pour trois mois recluse dans un chalet au fond d'un parc dans le petit village breton de Trébuailles.

Pourquoi cet endroit ? En 2009, une carte postale l'avait hypnotisée, une église, la poste et entre les deux, la silhouette d'une femme qu'elle imagine boiteuse. C'est ce qui l'amène ici. Á la recherche de cette femme et de l'inspiration. Elle se rend au bureau de poste où les pipelettes (parasites pour moi) sont réunies et elle rencontre Lola Cam, la postière qui étrangement boîte. Voilà la femme de son roman.

Elles se rencontrent, deviennent amies, Lola l'invite à dîner et elle lui parle d'une tradition ancienne originaire d'Espagne, la terre de ses ancêtres ; les coeurs cousus. Elle en possède cinq. Ces coeurs, c'est l'héritage des femmes, des filles.. Lorsqu'au crépuscule de leur vie, elles se sentent partir, la mort venir, elles inscrivent leurs secrets, des petits mots sur des petits papiers enfermés à l'intérieur de ces coussins , ces coeurs cousus qui enferment à jamais leurs secrets.

Un coeur s'est éventré et Lola et la narratrice décident de les lire et de connaître la vie de l'aïeule de Lola, Ines Dolores. Elles y découvrent sa vie sous forme de petits papiers numérotés et .. un petit sachet de graines de roses.

Des roses envahissantes au parfum entêtant, magnifiques et toxiques.
Des roses magiques et voraces nées du sang, dévoreuses de jardin ..
Des roses qui poussent avec la découverte de la sensualité, de la sexualité, de l'envie, de l'amour...

Ces roses pousseraient-elles encore après tant de temps? Lola et la narratrice décident de les semer, peut-être comprendront-elles pourquoi toutes les aïeules de Lola ont joint Dolores à leur prénom ?

L'histoire se répètera-t-elle ?

Lola qui menait une vie simple, austère, solitaire se métamorphose à la lecture de ces lettres et l'éclosion des roses et de leurs parfums.

D'autres personnages entreront en scène, mais quelle est la part d'imaginaire et de fiction. le lecteur est toujours à la frontière entre les deux.

C'est aussi du processus de création et de l'écriture que nous parle Carole Martinez.

L'écriture est foisonnante, parfois cacophonique mais aussi belle, sensuelle, poétique. Elle nous entraîne dans le domaine du merveilleux, du fantastique et nous promène sans cesse à travers le temps.

Un roman découvert grâce à Babelio, Masse critique et les éditions Gallimard que je remercie.

Ma note : 7.5/10
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Je suis très triste de ne pas être du tout entrée dans ce nouveau roman d'un auteur dont j'ai apprécié énormément les précédents ouvrages : j'avais l'impression d'être sous un charme puissant que je n'ai malheureusement pas trouvé dans ce texte. Cela me désole car, j'ai l'impression de ne plus "capter" cet auteur et elle me manque.
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Certains auteurs ont un véritable don. Ont de l'or au bout du crayon.
Quand certains s'obligent à publier un roman par an, d'autres prennent le temps de mûrir un projet, de penser les phrases, de dompter la langue française. Et ça donne un résultat absolument magnifique !
Carole Martinez fait partie de ces auteurs qui nous chavirent rien qu'avec un mot, une tournure de phrase, qui arrivent à nous caresser l'échine avec du papier.

Elle sait convoquer l'entre-deux monde, celui fait de Merveilleux, et nous fait plonger la tête la première dedans sans qu'on s'en rende compte. Tout en poésie et en délicatesse.

Dans les Roses Fauves, Carole Martinez capture des morceaux de rêves, remonte le fil d'un passé fantasmé, tisse d'une écriture sensuelle un songe qui tend à prendre consistance.
C'est beau, c'est lyrique, j'en ai encore des frissons !
Un univers à découvrir !
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Lire le roman de Carole Martinez en avant-première est un privilège et surtout un immense plaisir dont je remercie les éditions Gallimard et l'opération Masse Critique de Babelio !

Lorsque je commence un roman de Carole Martinez, ça me fait comme un froufroutis d'abeilles dans le ventre, tant je suis impatiente de pousser la porte du monde que ses mots ouvrent devant moi. Je sais qu'en la compagnie de ses personnages je vais traverser les miroirs du temps, du réel et de la fiction. Je sais que je pars pour une aventure exaltante dont je sortirai enrichie de mille trésors moirés. Je sais tout cela et pourtant je suis toujours médusée du foisonnement des ricochets narratifs qui jouent à merveille de toutes les ressources de la langue et de l'étroite imbrication entre réel et fiction.
Avec "Les roses fauves", son dernier roman, l'auteure nous entraîne au coeur de la création littéraire, dans un labyrinthe romanesque époustouflant. La trame narrative et la récurrence des motifs servent de fils d'Ariane, parfois tendus à l'extrême, parfois si arachnéens que l'on croit les perdre et se perdre, mais la conteuse possède une telle maîtrise de son art qu'elle sait nous rattraper et nous réorienter dans ce réseau si dense d'histoires entrelacées. Les arabesques narratives s'enroulent sur elles-mêmes et la lecture se fait jeu. Un jeu qui cache pour mieux révéler.
La narratrice du récit-cadre se nomme Carole, est écrivain et s'installe pour quelques mois à Trébuailles, en Bretagne, pour y écrire son deuxième roman inspiré par "Barbe-Bleue". C'est une simple carte postale qui l'a attirée là, l'image d'une silhouette de femme qui s'éloigne dans le village. Une femme qui semble boiter. Alors que sa première oeuvre s'intitule "Le coeur cousu", voilà que Carole fait la connaissance de Lola Cam, la postière dépositaire des cinq coeurs cousus de ses aïeules. A l'intérieur de chacune de ces enveloppes au tissu érodé, des dizaines de petits papiers gardent les secrets que ces femmes ont écrits juste avant de mourir. La tradition veut que ces coeurs soient transmis à la fille aînée avec interdiction de les découdre. Mais lorsque l'un des coeurs, trop usé, laisse échapper les confidences d'Inès Dolorès, trisaïeule de Lola, comment ignorer ces "cris du coeur" ?
Avec la lecture des papiers pliés, le passé s'insinue dans le présent, la fiction vient troubler la réalité en lui donnant une autre profondeur et en remodelant les destinées des personnages. Comme un choeur antique, les vieilles femmes du village commentent les évènements, évoquent les vies et morts de ceux qui deviennent la matière romanesque de l'auteure. D'une génération à l'autre, les motifs se répètent, les femmes sont boiteuses, les hommes sont fous d'amour et en meurent, les enfants sont conçus par l'ombre portée des morts. A Trébuailles, on trébuche au moment des épousailles. Des graines de roses vieilles de plus d'une centaine d'années fleurissent en quelques jours et exhalent un parfum maléfique pour les écrivains trop enracinés dans leurs histoires.
A l'image de ces rosiers-ogres, de ces rosiers-fauves qui accaparent tout l'espace, qui débordent du passé vers l'avenir, qui traversent le vrai, le vraisemblable et le chimérique avec la même force dévorante, qui distribuent la vie comme la mort, l'amour comme la haine, le roman de Carole Martinez étend ses racines et ses ramifications dans de multiples directions interprétatives et happe le lecteur jusqu'à lui faire ressentir les épines des destins froissés. Roman de métamorphoses reflétées par les variations de l'écriture, roman-conte, roman-univers, "Les roses fauves" s'abreuve à toutes les sources de l'imaginaire et dévoile la féconde porosité des frontières entre la réalité et la fiction. L'auteure dessine une narratrice en quête de personnages, une narratrice sur le point d'être envahie par son invention, et laisse au lecteur le plaisir infini de faire "[ses] choix en lisant". Lola devient ainsi "un bouquet composé à partir de mots écrits, et de [nos] propres souvenirs, de [nos] matériaux intimes. Elle sera notre oeuvre commune, notre enfant, conçue dans le mitan du livre où nous dormons ensemble, lecteur et auteure, mêlés dans un même nid de ronces" (p.31).
Mais c'est aussi, et peut-être surtout, un grand roman de l'amour-amor-à mort vécu par des femmes qui marchent, qui boitent... et qui meurent en brodant leurs secrets. Un roman que l'on en finit pas d'explorer car le lacis de significations ne cesse de se reconfigurer par des mises en relation différentes.

Un roman proliférant et absolument éblouissant !

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Carole Martinez nous confirme son talent de conteuse dans cette belle histoire étrange et très féminine.
Tellement étrange, que je me suis en peu perdu dans ces différentes histoires d'hier et d'aujourd'hui, qui m'ont échappées. Cet égarement me laisse sur un sentiment mitigé. Pour bien faire il aurait fallu reprendre la lecture de la dernière partie mais j'ai préféré rester dans ce brouillard énigmatique.
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Vite ! Quelques instants volés avant le réveil de la maison et l'envolée des heures dans le quotidien pour une réaction « à chaud », pour une fois, sur un roman que je viens de quitter comme on se réveille d'un songe. Dur retour à la réalité adouci par la tasse de café fumant entre les mains, je reste fascinée par cet étrange pouvoir qu'ont certains auteurs à nous absoudre du temps et de l'endroit où nous nous trouvons pour nous transporter dans cet entre-deux du récit d'un roman que l'on tricote intérieurement à nos propres histoires, comme un autre récit qui s'écrit en nous-même. Vous l'aurez compris, je ressors envoûtée encore une fois par cette sorcière jeteuse de mots qu'est Carole Martinez. Tout d'abord déstabilisée de retrouver la romancière, personnage à part entière du roman, aux prises avec la genèse difficile d'un roman sur Barbe-bleue qui ne s'écrira pas, je me suis faite discrète pour laisser place à ses doutes de femme de lettres tiraillée entre ses mots et son histoire à elle, témoignage vibrant d'une autrice aux prises avec la difficulté de créer quand on est engluée aux réalités du quotidien. Recluse dans un petite village breton découvert par le biais d'une banale carte postale, la romancière rencontre à la poste Lola Cam, jeune femme solitaire et bourrue, recluse en son jardin pour ne pas affronter la vie et son handicap de boiteuse. Mais la rencontre a lieu et Lola invite la romancière à découvrir son antre et percer ses secrets, enfin ceux de ses ancêtres, notamment ceux d'Inès-Dolores son aïeule, découverts grâce aux débris rendus d'un coeur décousu livrant aux deux femmes quelques graines de roses et l'écriture souple et féline de la vie de la grand-mère. On grignote à chaque page quelques instants de la vie sauvage et sensuelle d'Inès-Dolores, véritable tornade soufflée dans le quotidien sage des deux femmes. Par un soir d'orage, encore étourdies par les confessions d'Inès-Dolores, Lola et la romancière décident de planter les graines découvertes. Bientôt tout un massif de ces roses fauves du titre déploie sa magie dans le jardin de la postière et diffuse en plus de ses suaves parfums un peu de sauvagerie animale qui va bientôt rendre à Lola un peu de couleur et de vie. La seule à rester sage au milieu de toutes ces femmes à la sensualité débridée et hermétique au pouvoir envoûtant des roses, c'est la romancière. Car peut-être, telle Inès-Dolores semant ses fleurs qui rendent fous, la romancière nous dupe et jette en nos coeurs quelques mots graines de ces roses fauves nous éveillant elle aussi à nos sens et à l'amour, à ce feu brûlant d'émotions qu'est la vie quand on la vit passionnément. Une fois le livre écrit et la couverture refermée, nous voilà rendus à nous-même, à nos petits quotidiens où il ne tient qu'à nous de faire souffler un peu de ce vent chaud et suave. C'est sûr aujourd'hui je m'offre un bouquet de roses odorantes !
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Envoûtant ! Voilà bien pour moi l'adjectif qui caractérise cette histoire à l'atmosphère singulière et sensuelle. Carole Martinez est une formidable conteuse, elle vous fait asseoir à ses côtés sur un grand tapis bleu pour vous parler de ses doutes, de ses rêves, de quelques fantômes aussi, elle nous berce avec son histoire de femmes, mi-éveillé mi-endormie sous un arbre.
Pour écrire et trouver l'inspiration, elle se rend dans un village de Bretagne attirée par la photo d'une femme mais surtout inspirée par la tradition des coeurs cousus. Elle rencontre Lola, boiteuse, austère, avec pour seule compagnie son jardin qui rythme sa vie. Lola tient la petite poste du village dans laquelle les anciennes se réunissent pour évoquer le passé et refaire le monde. Lola est détentrice d'une armoire dans laquelle se niche les coeurs cousus de ses aïeules. Chacune d'entre elles a confessé sa vie sur des papiers avant de mourir et les as enfouis dans les coeurs. On découvre ainsi la vie de Dolores Inès, mal aimée par sa mère, à peine existante pour son père et qui décide de parcourir le monde. A travers l'histoire de Dolores et de tous les protagonistes de ce petit village, peu à peu Lola se découvre femme, découvre son corps, désirable, s'épanouit. Envoûtant car l'histoire se raconte entre rêves et réalités. Entêtant car le parfum capiteux de la rose nous encercle. Et tout le récit est à la fois merveilleux et tragique !

Page 320 : "Lola est au carrefour de son histoire familiale et de celle de son village, au carrefour des vivants et des morts, là où s'épanouissent les roses fauves et les douleurs anciennes, là où ces fleurs se gorgent de sang et de désir."
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Ce roman est un conte, un conte où s'entremêlent passé et présent, merveilleux et réel dans un foisonnement propre aux livres hispaniques – peut-être comme un clin d'oeil à la culture espagnole qui inspire Carole Martinez ici... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/10/31/les-roses-fauves-carole-martinez/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Carole Martinez s'exile en Bretagne dans l'espoir d'écrire la réécriture de Barbe-Bleue qu'elle a en tête depuis des années... Mais sa rencontre avec Lola Cam va chambouler ses plans. Postière jolie mais qui ne laisse personne s'infiltrer dans sa vie à cause de son handicap, elle va cependant laisser Carole l'approcher et découvrir les secrets d'une de ses aïeules, enfermés pendant des décennies dans un coeur cousu juste avant sa mort. L'ouverture de ce coeur et du paquet de graines de roses aux pouvoirs insoupçonnés va transformer les vies de ces deux femmes à jamais.

J'avais essayé de lire il y a quelques années "Le coeur cousu" de la même autrice, et même si j'avais repéré une très belle plume, je n'étais pas dans une envie de lire un livre qui prenait autant son temps à l'époque. Je l'ai donc mit en pause, en me promettant de le reprendre un jour. Quand j'ai vu le résumé de celui-ci, j'ai eu de suite très envie de le lire. Et ce fut un énorme coup de coeur !

Alors je préviens tout de suite : ce livre va en laisser beaucoup pantois. Au début, on croit lire une fiction réaliste sur Lola, puis un "je" sauvage apparaît, on comprend que c'est l'autrice qui se met en scène. Alors c'est un récit ? Une biographie ? Et l'apparition des roses va encore venir modifier le genre de ce roman. Ok, alors finalement c'est un conte merveilleux, avec des airs de malédiction familiale et de drame shakespearien. Et l'autrice s'amuse à y glisser des mises en abîme de l'écriture de ce roman, replace Lola en tant que simple personnage qui lui échappe, en même temps que la prolifération des roses, brisant ainsi le "4e mur" avec nous, lecteurices.

Mais ce roman OVNI sur beaucoup d'aspect, à la croisée de beaucoup de genre, m'a totalement transporté. Au début déroutée et pantoise moi-même au fil des différentes apparitions, j'ai finalement accepté ce que l'autrice me proposait, et ce fut un réel bonheur de le lire. J'avais ce sentiment d'envie d'avancer toujours plus lors de mes sessions lecture, mais en même temps je freinais des quatre fers quand je voyais la fin s'approcher. Et la merveilleuse plume de Carole Martinez a beaucoup joué sur mon coup de coeur. Elle arrive à créer une ambiance entre le réel et le conte, véhicule des messages intimes sur les différents personnages avec des images du quotidien, et l'évolution du roman au fil des pages donne vraiment l'impression que l'autrice s'est laissé elle-même embarquée par son récit, que sa propre oeuvre l'a dépassé et la contrôle, qu'elle devient un personnage dans son propre roman (en témoigne la dite prolifération des roses fauves).

Pour moi le seul point un peu faiblard dans ce texte à mon sens, c'est la fin un peu abrupte, mais qui s'explique Aussi, l'intrigue qui se développe dans la deuxième partie du roman s'éloigne un peu de l'intrigue de l'aïeule de Lola, mais reste cohérent avec l'évolution de Lola justement, dans sa volonté de se détacher de la malédiction familiale... pour peut-être tomber dans une autre malédiction...

Cette expérience de lecture fut unique, passionnante et sublime. Elle m'a d'ailleurs beaucoup fait penser à un jeu vidéo, "Alan Wake", qui traite là aussi d'un auteur qui voit sa propre création prendre le dessus sur lui (je recommande chaudement d'y jouer ou d'aller voir des let's play !). C'est mon premier gros coup de coeur de la Rentrée Littéraire, j'espère pas le dernier, mais un des plus beaux coup de coeur que j'ai eu cette année ! Comme dit, je sais qu'il va peut-être en laisser certain pantois, mais laissez-lui une chance, laissez-vous hypnotiser par l'odeur de ses roses...
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