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Maximilien Rubel (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070355747
1056 pages
Gallimard (05/06/2008)
4.09/5   70 notes
Résumé :
Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir. Sa lecture est l'une de ces expériences surprenantes et formatrices qu'apportent les grands livres. Discuté tant par les économistes, les philosophes, les psychologues ou les historiens et les géographes, il fut aussi considéré par les militants révolutionnaires comme l'inspirateur des expérience... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il faut nécessairement distinguer pour cet ouvrage les traductions profondément divergentes au niveau du sens et du langage des versions Folio/La pléiade, sous la direction de Maximilien Rubel datant de1960 et PUF sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre, rééditée en 2009 dans la collection Quadrige.
La traduction de Maximilien Rubel comprend de nombreuses omissions, interversions de chapitres et erreurs d'interprétation et donne donc une vision souvent erronée de l'oeuvre. S'agissant d'un ouvrage aussi fondamental à la compréhension de notre histoire humaine et à la réalité qui est aujourd'hui la notre mondialement, on ne pourra d'aucune manière considérer la question comme un détail secondaire.
Plus que jamais la clarté d'esprit s'impose et la qualité des outils intellectuels qui nous sont offerts et permettant de parvenir à cette clarté est primordiale.
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cc les amis , avec ce livre je ne viens pas vous parlez politique , mais d'un homme qui étant philosophe et certainement un des plus grands de sa génération. cette homme a inventé a inventé la penser communiste et ouvrière . ce livre fait partie de cette littérature ouvrière que j'aime tant . dans ce livre qui ai dure a lire , Marx nous parle de la productivité et des marchandises que l'homme crée grâce a son travail ainsi que de la notion et pensée productiviste . il nous montre aussi que l'homme est esclavage du productivisme . ce livre qui est assez dure a lire , je ne le conseille pas a tous les lecteurs mais ca a été un plaisir a lire ce livre . bonne lecture les amis
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Comment critique-t-on un classique? Mieux qu'un classique, un pilier du capitalisme moderne.

Car il ne faut pas s'y tromper, Marx est tour à tour sociologue, historien, philosophe... et un économiste classique. Il ne remet pas en cause les fondements des théories classiques. Il ajoute sa vision, sa critique des rouages de la société et de l'exploitation de l'homme par l'homme, mais on est dans le coeur même de la théorie classique.

Le Capital se lit comme du Zola pour une grande part. Les habitudes de vie et de consommation sont décrites avec réalisme. Tout particulièrement, les descriptions des habitats ou du pain sont des moments forts.

Bien sûr, le livre a prix une ride. Une ou quelques unes. Mais les inégalités sont encore bien là et certaines idées sont d'une modernité étonnante (ou désespérante, c'est selon).
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le capitaliste commence par se dispenser du travail manuel. Puis, quand son capital grandit et avec lui la force collective qu'il exploite, il se démet de sa fonction de surveillance immédiate et assidue des ouvriers et des groupes d'ouvriers et la transfère à une espèce particulière de salariés. Dès qu'il se trouve à la tête d'une armée industrielle, il lui faut des officiers supérieurs (directeurs, gérants) et des officiers inférieurs (surveillants, inspecteurs, contremaîtres), qui, pendant le procès de travail, commandent au nom du capital.
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La production capitaliste [...] détruit non seulement la santé physique des ouvriers urbains et la vie spirituelle des travailleurs ruraux, mais trouble encore la circulation matérielle entre l'homme et la terre, et la condition naturelle éternelle de la fertilité durable du sol.
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La composition du capital doit être prise en un double sens. Du coté de la valeur, elle se détermine par la proportion selon laquelle il se divise en capital constant, ou valeur des moyens de production, et capital variable, ou valeur de la force de travail, somme globale des salaires. Du côté de la matière, telle qu'elle fonctionne dans le procès de production, tout capital se divise en moyens de production et force de travail vivante. Cette composition se détermine par le rapport entre la masse des moyens de production employés, d'un côté, et la quantité de travail requise pour employer ceux-çi, de l'autre. (...) Chaque fois qu'il sera question de composition du capital sans autre précision, il faudra toujours comprendre composition organique du capital. (Chapitre XXIII - La loi générale de l'accumulation capitaliste)
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Si Le Capital demeure aujourd'hui une œuvre "en phase" avec l'histoire réelle et la culture universelle, parente des très grands livres de la littérature, c'est sans conteste en vertu du sentiment que ce livre orchestre de plus en plus profondément le chant du monde réel, malgré le vieillissement de nombreuses figures objectives. Mais c'est aussi sans doute parce que les lecteurs y perçoivent secrètement, sous les démonstrations massives, l'inquiétude d'un défi longtemps solitaire au Moloch capitaliste universel et à son arrogante prétention à l'évidence "naturelle". (Préface de Jean-Pierre Lefebvre)
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Tout progrès de l’agriculture capitaliste est non seulement un progrès dans l’art de piller le travailleur, mais aussi dans l’art de piller le sol; tout progrès dans l’accroissement de sa fertilité pour un laps de temps donné est en même temps un progrès de la ruine des sources durables de cette fertilité. Plus un pays, comme par exemple les États-Unis d’Amérique, part de la grande industrie comme arrière-plan de son développement et plus ce processus de destruction est rapide.
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Videos de Karl Marx (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karl Marx
Le 19 mai 2012, l'émission “Une vie, une oeuvre” dirigée par Matthieu Garrigou-Lagrange et diffusée tous les samedis sur les ondes de France Culture, évoquait la figure et l'oeuvre de Karl Marx. “Marx, l'horizon du monde” : Sur les traces de l'auteur du “Capital”, juriste et philosophe, mais aussi économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Par Thibault Henneton - Réalisation : Lionel Quantin. 1841, Karl Heinrich Marx [1818-1883] devient docteur en philosophie après une thèse sur Démocrite et Épicure. Le 2 septembre, Moses Hess écrit à un ami écrivain (Berthold Auerbach) : « C’est un homme qui a fait sur moi une impression extraordinaire, bien que nous ayons le même champ d’études ; tu peux t’attendre à faire la connaissance du plus grand et peut-être même du seul vrai philosophe actuellement vivant. Bientôt, lorsqu’il se manifestera publiquement par ses ouvrages et ses cours, tous les yeux d’Allemagne seront tournés vers lui […] Le Dr Marx, c’est ainsi que s’appelle mon idole, est un tout jeune homme, âgé tout au plus de 24 ans, qui donnera le coup de grâce à la religion et à la politique médiévales. Il joint à l’esprit philosophique le plus profond et le plus sérieux l’ironie la plus mordante ; représente-toi Rousseau, Voltaire, Holbach, Lessing, Heine et Hegel, je ne dis pas rassemblés, mais confondus en une seule personne ». En réalité le docteur Marx sera conduit bien au-delà des frontières de l’Allemagne, à Paris, Bruxelles, Londres où il passe la majeure partie de sa vie d’exilé, avant qu’un dernier voyage ne le conduise à Alger. Non seulement juriste et philosophe, mais économiste et critique de l’économie politique, sociologue du travail, militant révolutionnaire et père d’une famille bourgeoise qui échappa à la misère grâce à l’amitié d’Engels. Quelques mois avant que ne se noue leur amitié, Engels écrit déjà, en 1842 (dans “Le triomphe de la foi”) : « Mais qui s'avance ainsi plein de fougueuse impétuosité ? C'est un noir gaillard de Trèves, un monstre déchaîné. D'un pas bien assuré, il martèle le sol de ses talons et dresse plein de fureur les bras vers les cieux, comme s'il voulait saisir la voûte céleste pour l'abaisser vers la terre. Il frappe avec rage et sans arrêt de son poing redoutable, comme si mille démons l'empoignaient aux cheveux. »
Avec : Isabelle Garo, philosophe, professeur au lycée Chaptal (Paris), présidente de la GEME (Grande édition des œuvres de Marx et d’Engels en français) Jean-Pierre Lefebvre, germaniste et traducteur, professeur de littérature allemande à l’ENS Ulm, traducteur du livre 1 du “Capital” (PUF) et producteur avec Yves Duroux d’un Atelier de Création radiophonique en 1983 « Marx, dernier voyage, dernier retour » (France Culture) Jacques Bidet, philosophe, professeur émérite à l’Université Paris-Ouest, directeur honoraire d'Actuel Marx, président du Congrès Marx International Frédéric Monferrand, doctorant à l’Université Paris-Ouest, prépare une thèse sur Marx sous la direction de S. Haber. Pierre Dardot, philosophe, et Christian Laval, sociologue, auteurs de “Marx, prénom : Karl” (Gallimard, mars 2012) Ainsi que des lectures de la correspondance de Marx (Ivan Cori et Lucile Commeaux)
Références :
SONS (entre autres) - Auber : “La Muette” de Portici - Schubert : “Marguerite au rouet” - Immortal Technique : “Poverty of Philosophy” FILMS - “La Commune”, P. Watkins (2003) - Charlie Chaplin, “Modern Times” Hors Série Le Monde : “Marx, l'irréductible”, décembre 2011 http://boutique.lemonde.fr/hos-serie-...
Thèmes : Arts & Spectacles| 19e siècle| Economie| Philosophie| Karl Marx| Thibault Henneton
Source : France Culture
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