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3,78

sur 1441 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre publié chez Sonatine est à la fois une enquête, un récit sur le système judiciaire américain, une réflexion sur la peine de mort, le témoignage d'une enfant violée et un récit familial.
Il mêle deux histoires d'enfant : celle de Jérémy, qui est tué par un pédophile (Ricky Langley) et celle de l'auteure, Alexandria Marzano-Lesnevich. Tout au long du texte, les deux histoires s'entremêlent, l'auteure cherchant à mieux comprendre sa vie à travers le prisme du procès du pédophile, du pardon de la mère de Jérémy, de la détresse de toute une ville.
Au début, j'ai plutôt aimé ce texte inclassable, même si dès les premiers chapitres, c'est surtout l'enquête qui suscitée chez moi le plus d'intérêt. Au fil de ma lecture, j'ai été de plus en plus décontenancé. J'avais le sentiment de relire constamment le même récit. Des scènes entières qui seraient reprises avec seulement d'infimes changements. A tel point, que, je dois l'avouer, j'ai lu les 50 dernières pages en diagonale. Cette lecture m'a semblé interminable. J'écrirais même in-ter-mi-na-ble, pour souligner un peu plus mon ennui dans la troisième partie.
Je trouve la construction intéressante et je ne remets absolument pas en cause le projet de l'auteur. Faire le lien entre son passé, son enfance auprès d'un pédophile et une affaire tragique sur laquelle elle doit travailler est une idée forte. Et qui apporte quelque chose en plus. Ce n'est pas seulement un témoignage d'une petite fille violée. le texte est bien écrit, sans lourdeurs. Mais je m'interroge sur sa longueur. Est-ce nécessaire d'en faire un livre de 450 pages, qui nous donne les moindres détails du procès de Ricky, et qui les répète ? Avec un peu de mauvais esprit, même les remerciements sont trop longs.
Je suis passée à côté cette lecture, qui m'aurait très certainement bien plus embarqué dans un format plus court et plus percutant.
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Un livre que j'ai pour moi malheureusement pas apprécié. Les personnages sont froids et inhumains.
J'ai eu du mal à terminer ce roman. J'ai du passer à côté de l'histoire car je n ai pas compris ou l'auteur voulait en venir.
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C'est une lecture difficile et dérangeante. Contrairement à ce que nous annonce la quatrième de couverture, nous ne sommes pas dans un thriller mais bien dans un témoignage sur la pédophilie. le cas Ricky Langley permet à l'auteure de raconter son histoire d'inceste. L'auteure n'a de cesse de mettre en parallèle son cas avec celui de Ricky, pédophile récidiviste et meurtrier. Et là, contrairement aux autres chroniques que j'ai pu lire, ça m'a beaucoup dérangé et je n'ai pas compris ce mélange.
Que l'auteure raconte ce qui lui est arrivée : OK. Mais qu'elle ose comparer son vécu à celui d'un tueur me dépasse.
Son grand père a abusé d'elle et de sa petite soeur, alors qu'elles partageaient la même chambre.Ce grand père que ses parents allaient chercher tous les weed-end pour qu'il garde les enfants pendant qu'eux allaient se divertir. Ce grand père qui n'a jamais émis le moindre regret par rapport à ce qu'il a fait. Ce grand père qui s'est justifié en reproduisant ce que lui même avait subi. Ce grand père qui demande l'absolution aux portes de la mort. Et que dire de la grand mère, présente, qui se contente de serrer la photo d'un saint pendant que son mari va faire sa petite affaire. Et que dire des parents qui ont été mis au courant de cet inceste mais qui ont préféré fermer les yeux car la réputation était plus importante que le reste. C'est effectivement très dur et l'auteure nous décrit ces scènes avec beaucoup de pudeur et sans aucun voyeurisme. Pas de détails inutiles ou morbides. Juste ce qu'il faut de non dit pour nous faire prendre conscience que les escaliers grincent à chaque montée comme un avertissement. L'auteure nous décrit parfaitement son mal être, son anorexie pour ne plus être visible. Un vrai chemin de croix qui aurait suffi à lui même.
Mais voilà, Alexandria Marzano Lesnevich veut devenir comme papa, avocate. Mais surtout, elle se met en tête d'être contre la peine de mort. Elle arrive donc dans un cabinet qui défend les condamnés à mort en transformant leur peine en perpétuité. Et là elle découvre l'histoire de Ricky Langley.
Ricky Langley est un jeune homme qui depuis son plus jeune âge est attiré par les jeunes enfants. Plusieurs attouchements, agressions parsèment son dossier. Ricky est parfaitement conscient de son état puisqu'il demande de l'aide à tout le monde. Il va même au commissariat se dénoncer comme pédophile et demande à être enfermé. A chaque condamnation, il supplie les psychiatres, juges, médecins... de ne surtout pas le laisser sortir. Ces mêmes personnes le trouvent touchant, charmant et le remette dehors, livré à ses obsessions. Jusqu'au jour où, Ricky tue sa dernière victime : Jeremy Guillory, six ans. Trois heures de délibération et le voilà condamné à mort.
Deux procès plus tard, Ricky Langley est condamné à perpétuité et finira sa vie enfermé comme il l'a demandé depuis l'âge de 17 ans.
En se jetant à corps perdu dans cette affaire, l'auteure tente de se reconstruire. Mais pourquoi ce parallèle entre ces deux récits. Son grand père est resté impuni, Langley aurait dû être exécuter. Son grand père a commis l'inceste mais était il vraiment pédophile. A preuve du contraire, il n'a jamais agressé d'autres enfants. Langley était broyé par ses démons et parfaitement conscient que ce qu'il faisait était mal. le grand père, a t il pris conscience du mal : il l'a subit alors pour lui c'était normal. Langley s'est battu pour se faire enfermer pour éviter de faire du mal aux enfants, le grand père a vécu sa vie en sachant que toute la famille savait et qu'il ne serait pas inquiété.
Deux familles diamétralement différentes. Une histoire à vomir, des témoignages insoutenables, de l'indifférence à profusion et une justice qui ne se remet jamais en cause. Comment face à ce crime horrible et à ses appels au secours répétitifs, seul Langley se retrouve face au juge. Comment un père peut il dire à sa fille qu'elle écrit sur quelque chose qui n'a jamais existé.
J'ai lu des chroniques qui parlait de grand pardon. Mais nulle part, je n'ai vu de pardon. La mère de Jeremy ne voulait pas que Langley soit exécuté mais elle n'a aucunement pardonné le crime de son fils. Quand son grand père a demandé l'absolution avant de mourir, Alexandria ne se rappelle pas lui avoir donné. Ce n'est pas un livre sur le pardon, c'est un cri puissant contre un mal récurant qui se propage dans l'indifférence générale. Comment pardonner de tels actes, mais surtout, comment pardonner à des gens qui savaient, qui auraient pu... mais qui se sont contentés de continuer à vivre comme si de rien n'était.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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J'ai acheté ce livre au vu des bonnes critiques qu'il suscitait et parce que cette chronique a priori devait me plaire.
Mais, dès les premières pages, je n'ai pas accroché.
Ce livre probablement autobiographique et bien écrit ne m'a pas intéressée du tout.
Les personnages n'ont jamais pris vie à mes yeux. Je suis restée extérieure à cette intrigue qui traite d'un sujet sensible mais rebattu.
Je ne suis pas allée au bout de cette lecture laborieuse qui m'assommait.
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Comment dire ? Plusieurs raisons m'ont poussée à abandonner cette lecture.

- je ne supporte plus les descriptions de violences faites aux enfants. Je n'ai pas abandonné tout de suite parce que je trouvais une certaine pudeur dans l'écriture. Et puis les scènes se sont répétées et répétées, comme si le lecteur pouvait oublier.

- L'écriture comme thérapie me fatigue, d'autant plus que dans le cas présent, les réminiscences du passé de l'auteure ne sont pas liés à sa rencontre avec le meurtrier.

- L'écriture devient brouillonne assez rapidement avec des répétitions, des enchevêtrements.

pour toutes ces raisons : j'arrête
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Je viens de terminer l'écoute de ce livre et je dois dire que je n'en pouvais plus. Beaucoup trop long, une dilution incroyable des faits et des sentiments ; les faits terribles sont décrits plusieurs fois avec acharnement et j'ose le dire, complaisance. Peut-être la narratrice y est-elle pour quelque chose, qui conserve un ton uniformément triste et mélancolique. Pour moi ce livre a fini par devenir une punition, son auteure n'a pas réussi à éveiller en moi la moindre empathie pour ce qu'elle a vécu, donc elle a échoué ; c'est un texte à réserver à sa psychothérapeute, mais pas à infliger aux lecteurs.
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Un sujet plus que sensible qui se présente bien vite comme un triste cocktail de mort, de pédophilie, d'inceste... Quel mélange sympathique !

Un livre un peu trop brouillon pour moi, dans sa chronologie comme dans son écriture. Ajoutez à ceci de nombreuses rallonges narratives/descriptives et vous obtenez un livre assez compliqué, voire plutôt désagréable à suivre.

Il convient toutefois de saluer le travail de recherche et de documentation de la part de l'auteur. Mais aussi, et surtout, la force qu'il a dû falloir pour retranscrire tous ces faits ; mêlés à ce vécu, beaucoup plus personnel...
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Je n'ai pas vraiment accroché à ce livre qui navigue entre enquête documentaire et roman. Ce n'est pas vraiment un thriller ni un policier.
Il y a de bons éléments de réflexion notamment sur le parallèle entre le grand-père et le jeune meurtrier mais cela reste très répétitif et n'arrive pas à captiver l'attention pendant plus de 350 pages.
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L'empreinte d'Alexandria Marzano-Lesnevich, présentation
Louisiane, en 1992, Jeremy a six ans. Sa mère est enceinte de 3 mois. Il veut jouer avec un ami mais il a été assassiné par Ricky qui avoue de suite le meurtre, mais il n'aurait pas été violenté.

Passé d'Alexandria avec un père avocat qui fait planer au dessus de la tête de sa famille le suicide quand il ne se sent pas aimé.

Avis L'empreinte d'Alexandria Marzano-Lesnevich

Document qui m'a été prêté par une collègue qui ne l'a pas trop apprécié. de mon côté, ce n'est pas mal, cela se laisse lire même si je n'ai pas trop compris le but recherché par l'autrice, à part une quête d'identité suite à des évènements qui se sont passés dans son enfance.

Etudiante en droit, en stage, elle voit pour la première fois la vidéo d'un homme condamné à mort pour la mort d'un enfant qu'il semble avoir violenté. Alexandria Marzano-Lesnevich a lu, étudié, les nombreuses pièces de ce meurtre, de ce procès. Elle essaie de transcrire ce qui a pu se passer dans le passé Ricky afin de comprendre pourquoi et comment il est devenu pédophile. Elle donne donc son interprétation de tout ça. Mais Alexandria Marzano-Lesnevich veut comprendre son passé, ses parents. Elle porte en elle énormément de colère. Elle est terrifiée, elle éprouve du chagrin de ne pas avoir été épaulée par tous les membres de sa famille. Selon elle, tout ce qui a fait Ricky se situe dans son passé.

Il faut savoir qu'Alex, avant et pendant ses études de droit, était contre la peine de mort. Mais l'histoire de Ricky l'a fait changer d'avis, ou encore sa propre histoire qu'elle affronte seule, sans l'aide de sa famille, car tout doit rester caché.

Dans ces nombreux procès, est-ce que la victime, un petit garçon, est vraiment au centre des débats ? Est-ce que la douleur de sa maman, enceinte au moment des faits, est prise en compte ? Surtout que cette maman prend la parole lors d'un des procès alors que tous les avocats sont contre cette prise de position. Au cours de ces procès, il faudra tenter d'éviter la peine de mort, éviter que Ricky sorte de prison car jugé non responsable de ses actes.

Elle explique le système judiciaire américain tel qu'elle le connait, tel qu'elle l'a étudié et mis en pratique. Une condamnation à mort peut être annulée lorsqu'il y a d'autres procès et qu'elle n'est pas prononcée. Les avocats qu'ils soient de la partie civile ou la défense, lors des appels, ne vont pas forcément se consacrer à toutes les preuves. Il y a, bien évidemment le choix des jurés et la présence du juge qui siège lors du procès. Des fois, c'est franchement hallucinant. Alexandria Marzano-Lesnevich a mené une véritable enquête. Par contre, comment lui est venue cette idée, ce parallèle entre elle et lui ? Est-ce parce qu'elle est une victime, elle-même ? Un véritable document sur un meurtre, une autobiographie également puisque cela la concerne également. Arrive-t-elle à réellement à connaître les secrets de famille de Ricky ? Je ne le pense pas. Son enquête lui permet-elle de se sauver afin qu'elle puisse maintenant vivre sa vie ? Que lui apporte cette enquête, ce parallèle avec son passé ? Autant de questions que je me pose sans avoir trouvé de réponse. Si j'ai bien lu, elle semble avoir rencontré Ricky, mais rien n'est expliqué concernant cette rencontre, ce que cela lui a apporté.

Je note tout de même que l'on n'arrive pas réellement à connaître Ricky, s'il a dit la vérité ou pas, si son passé est responsable de ce qu'il est devenu. En tous les cas, je note que lorsqu'il a demandé de l'aide, il ne l'a pas reçue.

Au départ, j'ai été déstabilisée entre ce présent qui concerne son enquête et le passé avec le meurtre du petit garçon.
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Je suis très partagée sur ce livre. Dès que je l'ai refermé, je ne savais plus quoi en penser.
Est-ce un roman ou un témoignage ? Un thriller ou un reportage ?
Deux vies sont décrites en parralèle, celle de l'auteur, victime d'inceste dans son enfance, et celle du pédophile, dont elle essaye de comprendre le parcours.
Les cas de conscience de l'auteur s'entremêlent : alors qu'elle est farouchement opposée à la peine de mort, elle revoit sa position devant le cas de pédophilie qu'elle étudie. Enfant elle-même abusée, elle est bouleversée par les débuts dans la vie du pédophile.
Hélas, au bout d'un certain temps de lecture, on ne sait plus trop où on va. Cela traduit certainement le désarroi de l'auteur, ce qu'on comprendrait si cela n'était pas désservi par une écriture assez plate, sans réelle empathie pour les personnes / personnages.
Il y a aussi beaucoup de répétitions qui nous perdent un peu plus.
Le sujet, très prenant, aurait pu avoir un autre traitement. Dommage.
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