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Critique de Thrybegau


Hymne au nomadisme et à la mémoire du peuple tzigane, Anton, le personnage principal, naît dans les steppes de la toute nouvelle Union soviétique. « Fils du vent», , délicatement poli au gré des pérégrinations de sa kumpania sur les chemins au coeur de l'Europe centrale , l'adolescent ,dresseur de chevaux plein de talents, se trouve happé dans l'enfer du génocide nazi, du ghetto de Lodz au camps d' Auschwitz et de Mauthausen, extermination dont , au coeur du texte, mémoire est justement faite. Exister- au-delà de cet engloutissement, telle est l'interrogation de la seconde partie de l'ouvrage, manière d'odyssée d'âmes autour du mode en quête d'apaisement et de renaissance. Un parcours de rencontres et d'évocations situées dans une gaze de mystère qui, du lointain orient au profond ouest américain, m'a semblé un peu difficile à clarifier malgré la belle aide à la traverse qu'apporte la poésie d'une écriture riche d'images subtilement jaillissantes. Une mystérieuse et saisissante traversée dont, me semble-t-il, nul ne sort indemne.
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