Anton est Tzigane et dresseur de chevaux. Né en Asie centrale, peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d'un cirque, entouré d'un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce " fils du vent " va traverser la première moitié du "siècle des génocides", devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d'un peuple sans mémoire.
Anton est l'un des seuls survivants, portant en lui la lourde mémoire de "mille trois cent quatre morts qui ne veulent pas qu'on oublie leur nom".
Le génocide des Tziganes : ces oubliés de la seconde guerre mondiale !
Bel hommage aux gens du voyage, aux peuples nomades sont ostracisés et incompris dans leur volonté d'être sans attaches.
Le style de ce roman est simple, poétique, romanesque et un peu magique.
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