J'ai rencontré
Alain Mascaro au premier salon du livre de Souvigny dans l'allier et j'avoue être tombée sous le charme du personnage. C'est quelqu'un d'ouvert et de disponible, qui a largué les amarres pour parcourir le monde.
En rentrant chez moi, j'ai lu son livre d'une traite.
Merveilleux roman qui, comme
Alain Mascaro le dit lui-même, est un conte tzigane qui fait la part belle à l'enfance et à la magie de la vie. On suit les errances d'un petit cirque tzigane jusqu'au moment où tragiquement le monde se ferme devant lui. C'est le porajmos, le génocide dont les tziganes sont victimes. Anton, le personnage principal, affronte alors la "longue nuit", le ghetto, les camps. Soutenu par la pensée de personnages qui ont compté, Nadia, Katie et Jag, il survit. La troisième partie du roman raconte la reconstruction d'Anton.
C'est un livre magique, empreint de sagesse et de poésie. Il ressemble à son auteur.
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