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EAN : 9782916130828
84 pages
Editions du Chemin de Fer (17/03/2016)
4/5   1 notes
Résumé :
Et ce qu’il y avait, en rapport avec cette guerre encore éventuelle, bien entendu, c’est que le monde entier, l’humanité connue de lui dans son ensemble, à ce moment de son histoire à lui, Baptiste, jusque-là tranquille comme il avait toujours pensé qu’il ne convenait pas de cesser d’être – le monde entier venait de perdre la face, de s’effondrer, et de s’effondrer salement, sans bruit, sans fièvre, sans le minimum d’exaltation que l’on est en droit d’attendre des d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un petit livre remarquable écrit dans un souffle énergique et tourbillonnant.
Un écrit sur l'absurdité de vivre au moment où clame le chaos de la guerre, sur la place du malheur tragi-comique qui syncope nos vies. Une plume introspective dans laquelle l'énergie d'un désespoir englué donne la voix aux pensées cachées, aux angoisses meurtries, aux petites petites blessures d'ego, de soi... cette lecture m'a fait penser à celles de Bohumil Hrabal et notamment "une trop bruyante solitude". Il y a une urgence du dire et de l'exclamation et une résignation d'être dans l'enchaînement des phrases.
Les dessins griffés, froissés, hachés, rythmés de Gilgian Gelzer sont un régal pour l'oeil et l'esprit et répondent parfaitement aux chemins tortueux qu'empruntent les phrases de Dionys Mascolo.
Encore un petit bijou des éditions du chemin de fer.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est ainsi que le monde - comme un maître admiré, s'il vient à sombrer dans l'ivresse ou la fureur sous le regard du disciple, lui communique le dernier mot jusque-là réservé de son savoir, et le laisse sans maître - le monde, donc, venait de lui apprendre, à lui Baptiste, qu'il était seul, absolument seul, ce qu'il n'aurait jamais cru, et que personne, absolument personne, parmi les quelque deux milliards à vivre en même temps que lui sur la planète, n'était plus avancé que lui qui se questionnait maintenant s'il pouvait se dire certain de quelque chose...
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En somme, tant qu'on ne les connaît pas, les gens font comme s'ils étaient persuadés de ne pouvoir vous donner le désir de les connaître qu'en feignant devant vous d'être heureux.
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Non. Il ne pouvait pas dire. Il n'était pas malheureux. Il ne l'était pas du moins au sens où il savait que tout le monde était malheureux, au sens où le possédait la certitude aveuglante que tout le monde était en proie au malheur.
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Le malheur n'est peut être, rêvait de nouveau Baptiste, que l'immense complot de la pudeur universelle devant le malheur.
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