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Ikigami tome 2 sur 11
EAN : 9782849655580
192 pages
Asuka (09/04/2009)
4.04/5   221 notes
Résumé :
Lorsque l'on reçoit l'Ikigami, c'est qu'il ne nous reste plus que 24 heures à vivre. Le fonctionnaire Fujimoto continue de réfléchir au sens de son travail de livreur d'Ikigami, tandis que deux nouvelles jeunes personnes apprennent leur mort prochaine : une jeune femme plongée dans la solitude par un petit ami trop ambitieux, et un garçon qui doit annoncer à sa vieille patiente que, pour la seconde fois, la nation réclame la vie de l'homme qu'elle aime.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Fujimoto , livreur d'ikigami, n'a pas la vie facile : entre sa conscience qui lui dit que l'ikigami est une injustice et ses proches qui s'éloignent de lui à cause de sa fonction, il continue néanmoins a faire son boulot du mieux qu'il peut.

Ce tome nous dévoile deux livraison d'ikigami.
J'apprécie de plus en plus ce manga : la force des sentiments qu'arrive a développer l'auteur au travers de ses histoires et de ses graphismes est puremnt remarquable. J'avoue avoir été assez marquée par la deuxième histoire.. et avoir ressenti de la frustration et un sentiment d'abandon.

Je pense que cette série est réellement un incontournable.
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Dans ce tome, deux histoires comme à chaque fois. Toujours très dures, car comment cela pourrait être autrement quand une personne n'a plus que 24h à vivre. La première n'est pas des plus originale mais permet d'en apprendre plus sur Fujimoto par association d'idées. Dans « la drogue d'amour pur » on découvre un couple en crise, le jeune homme se drogue avec la dernière pilule à la mode, pour réussir dans son travail et sa copine doit le couvrir de ses absences à cause des effets secondaires. Elle n'en peut plus. Alors qu'il a enfin la chance de faire son premier reportage comme réalisateur, il est éloigné de sa copine quand elle reçoit l'Ikigami? Décidera-t-il de la rejoindre ou le boulot passera avant tout ? En parallèle, on découvre que Fujimoto était en couple et qu'il vient de se retrouver seul, sa copine ne supportant plus son métier, le fait qu'il délivre « la mort », qui fait de lui un garçon triste et contrarié en permanence.

La deuxième histoire « Veille de départ au front » raconte la vie d'un jeune aide soignant, plus jeune il n'était pas bon à l'école mais il savait s'occuper de sa grand-mère, il décide de travailler comme aide soignant dans une maison de retraite. Il est très maladroit et n'a pas confiance en lui. Un jour, une vieille dame qui refuse de marcher le prend pour son mari (elle est revenu dans sa tête à l'époque où elle était jeune fille), il est donc désigné pour s'occuper d'elle dans l'espoir qu'elle accepte de remarcher. Mais ce jeune homme reçoit l'Ikigami. Que va faire cette vieille dame abandonné une deuxième fois (son époux n'est jamais rentré de la guerre) ? En parallèle, Fujimoto fait la connaissance d'une psychologue et est très troublé qu'elle est soit très détachée par rapport au cas qu'elle traite, puisqu'elle travaille au Centre d'aide pour ceux et leur famille qui reçoivent l'Ikigami.

Une nouvelle fois, Motorô Mase donne des exemples plus ou moins originaux de cas de réception d'Ikigami, il est donne envie à son lecteur d'en savoir plus sur cette loi de prospérité nationale et de suivre les réflexions de Fujimoto. Dans ce tome 2, on a l'impression qu'il s'interroge moins mais on sent qu'il a beaucoup de mal avec le métier.
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Que ferait-on s'il ne nous restait que 24 heures à vivre?
Ce manga nous relate l'histoire d'une société, qui pour que ses membres prennent pleinement conscience de la valeur de la vie, inocule à tous ses enfants un vaccin parmi lesquels un sur mille contient une micro capsule qui entrainera la mort de la personne entre l'âge de 18 et de 24 ans.
Entre 18 et 24 ans, la personne reçoit la visite d'un consciencieux fonctionnaire qui lui delivre l'Ikigami et lui annonce qu'il n'a plus que 24 heures à vivre.
Ca fait peur, ca prend aux tripes et c'est extrêmement emouvant et bien raconté.
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Ce deuxième tome est placé sous le signe du dévouement, caractéristique définissant les deux personnages qui vont recevoir l'ikigami, le préavis de leur mort.
Il est de plus en plus difficile au jeune porteur d'accomplir sa tâche. Les deux futures victimes de cette loi de la sauvegarde de la prospérité nationale sont deux êtres dévoués et nécessaires à la vie d'un tiers. Kazusa est une jeune femme discrète et serviable. Elle est amoureuse d'un jeune cinéaste ambitieux, égoïste et cependant faible. Pour tenir le coup, il se drogue de médicaments et a failli mourir. Kasuza vient de rompre avec lui, lorsqu'elle reçoit son ikigami. Pourquoi elle alors que son ami se détruit volontairement ?
Quant au deuxième ikigami de ce tome, c'est un jeune homme travaillant dans une structure pour personnes âgées. Discret, parfois aussi distrait, il ne se sent guère valorisé par son travail…. jusqu'au jour où il réussit à établir un contact avec une vieille femme atteinte de la maladie d'Alzheimer ! Mais l'ikigami va l'empêcher de mener à bien sa mission !
Le personnage du porteur est livré de plus en plus à des réflexions sur l'injustice du système, son chef le surveille et lui laisse entendre que des sanctions seront prises s'il ne se dévoue pas totalement à son travail !

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Même formule dans ce tome 2 que dans le premier : deux histoires, entrecoupées des réflexions de Fujimoto le livreur d'ikigami (« Mon travail est d'annoncer la mort »). Et je me rends compte en rédigeant cette chronique que ces deux aspects du manga se font écho... Fujimoto doit faire face à sa solitude nouvelle (« Mes amis m'ont tous fui les uns après les autres »), tout comme la jeune Kazusa redoute d'être « seule pour mourir ». Son petit ami Takeshi est en burn-out à cause de son travail, au point de se droguer pour rester au taquet. Quand viendront les dernières heures de Kazusa, choisira-t-il sa carrière ou sa copine ?

Dans le second récit, il est question de l'angoisse de la mort : tandis que Takebe l'aide-soignant tente de faire face à « la réalité de sa mort imminente », le livreur reconnaît avoir bien du mal à « prendre sur moi les angoisses des autres ». La révélation surprend quelque peu car lors de son petit bilan avec son chef à la fin de l'histoire précédente, il évoquait une sorte de routine distante qui s'installait (« Mes grandes questions se sont envolées je ne sais où »). Cela ressemble à du déni… Il refuse d'ailleurs l'aide de la psychologue chargée de l'accompagnement des personnes désignées. Il faut dire qu'elle lui a dévoilé le subterfuge utilisé avec Takebe : un tranquillisant glissé dans son café…

L'histoire de l'aide-soignant est particulièrement touchante : malgré sa maladresse (« Toute ma vie on n'a toujours fait que m'engueuler. Je ratais tout ce que je faisais. »), il sort la vieille Mme Asakura de sa léthargie grâce à sa ressemblance avec son défunt mari. Si Mme Asakura a aidé Takebe à prendre confiance en lui, il passera ses dernières heures à s'occuper d'elle (« J'aurai quand même été un peu utile »), prouvant que l'on peut prendre la mort avec philosophie (« Ma vie a valu le coup d'être vécue »).
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
"la délation est un devoir de citoyen. Chacun à tour de rôle, est désigné pour surveiller les autres, afin de dépister les éléments dégénérés... tu peux être dénoncée à tout moment et par n'importe qui. Ca pourrait même être moi qui te dénonce"
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Chacun de nous pense à la mort plusieurs fois dans sa vie. La mort est pour tout être vivant sa plus grande source de peur. Même si les sages nous ont enseigné qu'elle ouvrait la voie au repos et à la sérénité éternelle, notre instinct fait que nous ressentons, malgré tout, une très forte angoisse. Quoi qu'on nous dise, nous restons avant tout des êtres vivants.
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"-Mon travail est d'annoncer la mort... Est-ce que ça fait de moi un être funeste?
Je reçois de la mairie un logement de fonction et une maigre indemnité...
Mais je perds tant de choses... Aujourd'hui encore, je viens de perdre un être cher...Je ne la considérais pas comme la femme de ma vie... Mais, après s'être fréquentés un peu. J'aurais aimé qu'elle réussisse à me comprendre un minimum.
Qu'elle comprenne que même un dieu de la mort peut souffrir...
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Depuis que j'exerce cette fonction, mes amis m'ont tous fui les uns après les autres, repoussés par l'autorité et le malheur que je représente. Mon travail est d'annoncer la mort...
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Pourquoi l'ikigami est-il délivré aussi tard par le Ministère ? Pourquoi n'augmente-t-on pas le nombre de livreurs ? Pourquoi autant d'erreurs dans les enquêtes du comportement ? A la réflexion, tout ça c'est du travail bâclé.
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- Mécanique céleste, Merwan, éditions Dargaud, 25,50€ - Frontier, Guillaume Singelin, éditions Rue de Sèvre, Label 619, 21,90€ - Hitomoji - Stress mortel, Motorô Mase, éditions Crunchyroll, série en cours, deux tomes de parus sur quatre, 8,29€
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