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Critique de Rickola


Ce second tome commence en répondant à l'interrogation que nous avions à la fin du premier volume, à savoir qui est ce fameux Wise ? Et vous l'aurez je pense deviné, il s'agit tout simplement du docteur Wise, mais dans une version jeune. Car les héros se trouvent sans le savoir sur une planète bloquée dans le temps sur laquelle une version alternative du docteur Wise, toujours jeune, vit. Lorsque ce point est arrivé j'ai commencé à avoir peur car s'il y a bien un élément avec lequel j'ai du mal en SF, ce sont les histoires de voyage dans le temps (ça et les mondes parallèles). Fort heureusement, cette notion va être rapidement expédiée par l'auteur et il utilise cette relativité du temps de façon plutôt ludique. Et c'est bien évidemment l'occasion d'ajouter un nouveau membre à l'équipe des héros en la personne du jeune docteur Wise.

Mais l'élément qui frappe dans ce deuxième tome, outre la débauche de séquences d'action très sympathiques, c'est l'emphase mise encore une fois sur les robots. En effet, Rebecca, Shiki et Wise auront à faire à une bande de voyous malmenant les robots qui sont à leurs ordres. le jeune héros va d'ailleurs rencontrer des machines en bien sale état dans une décharge, dont un seul encore vivant, lui rappelant son ami Michael (rappelez-vous le merveilleux premier chapitre du tome 1). Shiki va tenter de le réparer sans succès, et le petit robot va lui dire une chose absolument bouleversante selon moi : « Pour Maître Sybille, nous ne sommes que des jouets… Lorsqu'on est cassés, il nous jette. Alors je croyais que tous les hommes fonctionnaient comme lui. Je suis content d'avoir rencontré quelqu'un comme toi… Avant de mourir. » Ces quelques lignes de dialogue suffisent à développer selon moi une idée très puissante : le robot a toujours cru que les hommes étaient tous des gens cruels ne faisant aucun cas de leur vie, mais il découvre juste avant de mourir l'altruisme et la bonté, chose qu'il ne pensait pas possible de la part d'humains, n'ayant que la cruauté comme échelle de valeur pour cette espèce.

Et cet élément va encore être approfondi avec un nouveau personnage introduit dans ce tome, le petit robot femelle Pino. Il s'agit d'une autre machine appartenant à ce fameux Maître Sybille, également malmenée, et qui va de se fait s'attirer la sympathie des héros. Ce robot, comme les autres présentés jusque là, est un vecteur émotionnel assez fort, et ses larmes vont être un élément déclencheur de la colère de Shiki vis-à-vis des antagonistes de ce tome (comme ce fut le cas dans le premier avec les larmes de Rebecca). Évidemment, les héros vont sans soucis se débarrasser de leurs adversaires, permettant à Pino de les rejoindre pour la suite de leur aventure.

La fin du tome permet de rappeler l'enjeu principal de l'histoire : rencontrer Mother. Et elle permet également de présenter un autre personnage qui prendra sans doute de l'importance par la suite. Un tome donc assez riche en péripéties et en action, ce qui est amusant compte tenu du fait que Mashima explique dans la postface que ces deux premiers tomes ne sont que la mise en place de l'univers et que les choses vont commencer à bouger avec le tome 3. Pour moi, ça bougeait déjà beaucoup j'ai donc hâte de voir ce qu'il en est quand ça bouge vraiment !

En résumé, ce deuxième tome de Edens Zero est d'un bon niveau, bien que beaucoup moins puissant que le premier avec son magnifique premier chapitre. Cependant, le rythme frénétique, la qualité des illustrations, les personnages très réussis et surtout, l'emphase mise sur les robots, permet de faire de ce second tome une lecture très agréable et tout à fait recommandable. J'aime particulièrement la façon dont sont dépeintes les machines depuis le premier tome et j'espère que cet élément thématique sera renforcé au fil des tomes car cela donne une vraie identité très plaisante à la série !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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