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EAN : 9782755637526
480 pages
Hugo Publishing (06/09/2018)
3.12/5   24 notes
Résumé :
Un avenir proche. Le niveau des océans s’est élevé et les latitudes centrales se dépeuplent, mais il fait toujours bon être riche à San Francisco où des drones armés tiennent à distance la foule des miséreux. Irina n’est pas riche, pas vraiment, mais on lui a implanté une mémoire qui lui permet de se souvenir de tout avec une précision absolue, faculté qu’elle met à profit en jouant les intermédiaires entre ses divers employeurs et leurs intelligence artificielles, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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L'une des questions centrales du futur de l'humanité repose sur une avancée technologique qui effraie autant qu'elle fascine : l'intelligence artificielle ou IA.
Nombreux sont ceux qui, ces trente dernières années, qui y voient une source quasi-intarissable pour la science-fiction, que ce soit au cinéma ou en littérature.
Un intérêt sans cesse renouveler depuis la création du sous-genre cyberpunk défini par l'un de ses pionniers, l'américain Bruce Sterling, comme « un univers où le dingue d'informatique et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. »
En digne héritier de William Gibson et de son fameux Neuromancien, l'écrivain Zachary Mason plonge à corps perdu dans un monde cyberpunk avec un techno-thriller ultra-dense de plus de 500 pages encensé par la critique américaine.
Void Star marche donc dans les traces de romans récents tels que le Fleuve des Dieux d'Ian Mc Donald (et ses IA omniprésentes) ou Drone Land de Tom Hillenbrand (avec son monde gangrené par les drones et la surveillance). Publié dans l'Hexagone par les éditions Hugo Roman et (magistralement) traduit par un Laurent Queyssi particulièrement en forme, le second ouvrage de Zachary Mason l'impose d'emblée comme un écrivain qui compte.

Trois destins interconnectés
Void Star (qui ne révèle le sens de son titre dans les toutes dernières pages) s'intéresse aux (més)aventures de trois personnages distincts dont deux sont dotés d'implants mémoriels.
D'abord, Irina, une jeune femme particulièrement prisée de riches hommes d'affaires et de multinationales soucieuses de leur protection et qui présente l'habilité remarquable de pouvoir modifier le réseau tout en comprenant (partiellement) des IAs devenues de plus en plus abstraites pour le commun des mortels.
Ensuite, Kern, jeune garçon d'origine hispanique survivant dans les favelas entourant la ville de Los Angeles en volant certaines objets pour des clients prêts à y mettre le prix. Passionné d'arts martiaux et formé par un programme informatique destiné aux enfants du tiers monde, Kern rêve de pouvoir un jour échapper à sa condition miséreuse.
Enfin, Thales, un autre jeune homme victime collatérale d'un attentat sur son propre père, figure politique du Brésil, et qui a fuit le pays pour trouver refuge sur le continent Nord-Américain. Malheureusement pour lui, son implant semble dysfonctionner malgré tous les efforts de son chirurgien et il sait déjà être vouer au néant dans un avenir proche.
De ces trois trajectoires, Zachary Mason tire une aventure rythmée en courts chapitres (77 au total) dont le nombre permet au récit de garder une cadence effrénée et de ne pas laisser le lecteur s'enliser dans un seul arc narratif. Il aura en effet le bonheur de patauger (au moins au début) alternativement au coeur des trois histoires. L'américain installe tranquillement son intrigue lais la densité de celle-ci et le jeu entre les différents partis en présence est tel qu'il est assez difficile de s'y retrouver de prime abord….un peu à la façon d'un Fleuve des Dieux, les termes hindoues en moins.

Mon monde meurt, les IAs vivent
Pourtant, petit à petit, Zachary Mason construit un monde tout à passionnant mais qui a tendance, il faut l'avouer, à faire froid dans le dos.
Même si la date reste indéterminé, on imagine qu'on a allègrement franchi le cap des années 2100, le futur décrit par l'américain semble souvent atrocement plausible, dans la droite lignée de la Fille-Automate de Paolo Bacigalupi.
Les États-Unis semblent par exemple avoir été la proie de nombreux conflits brutaux et laissent désormais leurs états gérer un peu comme ils veulent leurs lois et leur fonctionnement. le Japon a repris sa politique d'extension agressive et annexé Taïwan et d'autres pays du sud-asiatique. New-York meurent lentement sous la montée des eaux. Los Angeles et Londres croulent sous les réfugiés qui ont créé de véritables favelas s'empilant les unes sur les autres…
Et pendant ce temps, les ultra-riches et les multinationales continuent à faire leur loi au moyen d'armées privés et de flottilles de drones toujours plus menaçante. Dans ce monde en proie aux effets directs du réchauffement climatique, Zachary Mason imagine l'avènement des IAs qui ont fini par s'auto-régénérer à tel point que plus personnes ne comprend ces entités situées à mi-chemin entre des dieux omnipotents et des curiosités astrales noyé dans un océan stellaire de flux de données. C'est d'ailleurs en jouant sur la difficile différentiation des IAs et des humains par le lecteur que l'auteur nous mène (souvent) en bateau. L'histoire de Kern s'avère, à cet égard, souvent bien plus troublante qu'il n'y paraît de prime abord tant le jeune homme semble être un humain programmé/dirigé par des machines plutôt qu'un véritable produit des conditions d'existence terribles dans les favelas.
Dans Void Star, les Intelligences Artificielles ont fini par concevoir leurs propres successeurs et la population humaine, elle, n'y a vu que du feu, inconsciente du fait (terrifiant) que plus aucun mathématicien ne soit désormais capable de les décoder. Pour complexifier un peu plus son intrigue, l'américain Zachary Mason ne se contente pas de jongler entre réel et virtuel, il y ajoute un facteur essentiel : le temps.

La mémoire pour éternité
Le point commun d'Irina et Thales : l'implant mémoriel.
Ce dispositif expérimental destiné initialement à sauver la vie de personnes victimes d'accidents graves est devenu en réalité une source de superpouvoirs pour ceux qui en sont équipés, capables désormais de communiquer (même si la chose reste relative) avec des Intelligences Artificielles bien plus avancées que n'importe quel esprit humain et en mesure de se connecter à un tas de réseaux plus ou moins obscurs.
Le coeur de l'intrigue a d'ailleurs beaucoup à voir avec ces implants puisque c'est eux qui jouent un rôle central lorsqu'Irina est approchée par un très vieux milliardaire qui, comme tous les ploutocrates de son époque, se fait rajeunir à coup de cures spécialisées dans des établissements de rajeunissement hors de prix. À la tête de la multinationale Water & Power, James Cromwell n'a qu'une obsession : trouver la vie éternelle pour lui et sa compagne, Magda. Mais qu'est-ce que la vie éternelle dans un monde où l'on peut dupliquer les souvenirs d'une personne et en faire ainsi une véritable copie virtuelle relâchée dans le grand bain numérique de l'internet ?
Zachary Mason, en bon expert de la Silicon Valley, questionne les possibilités offertes par l'évolution galopante des technologies virtuelles et l'incapacité à comprendre pour l'homme que la prochaine évolution passe par le virtuel et non par une chair éternellement jeune.
Surtout, l'américain se penche sur la mémoire et les souvenirs contenus en son sein. Ce qui définit la vie, en définitive, n'est-ce pas la somme des souvenirs d'un être vivant ? Dès lors, si l'on peut les dupliquer, pourra-t-on vivre éternellement ?
Toute la partie techno-triller, s'appuyant en somme sur la quête d'un remède à la mortalité, n'est en réalité qu'un prétexte pour s'interroger sur notre conception même de l'immortalité. de façon très surprenante, et avec bien moins de froideur qu'un Greg Egan ou un Ted Chiang, Zachary Mason arrive à insuffler de la chaleur dans ses personnages et quelques scènes vraiment troublantes, émotionnellement parlant. Dans Void Star, la réflexion sur la mémoire se fait par le prime de la perception humaine des souvenirs et non par un exposé mathématique des possibles. Ce qui change évidemment tout et rend finalement la lecture du roman bien plus poignante qu'escompté.

Ardu, le roman de Zachary Mason l'est assurément et le lecteur tenté par l'aventure serait fort avisé d'avoir déjà mis un pied dans la science-fiction auparavant. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle car Void Star offre une passionnante épopée dans un monde cyberpunk où l'immortalité devient le dernier Graal de l'humanité désormais en perte de vitesse face à des Intelligences Artificielles toujours plus incompréhensibles et puissantes.
Un labyrinthe du réel et du virtuel au service d'une réflexion sur la mémoire et la puissance des souvenirs, voilà, en somme, ce que proposent les 500 pages de Void Star.
Lien : https://justaword.fr/void-st..
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Il y a eu Neuromancien et il y aura Void Star. L'éditeur nous présente Zachary Mason comme le digne héritier de William Gibson. N'ayant pas lu le roman de Gibson, Neuromancien, considéré comme l'oeuvre fondatrice du mouvement Cyberpunk - genre que j'affectionne - je n'aurai donc pas de point de comparaison. Toujours est-il que la critique de Gromovar m'a incité à le lire.

Dans un futur proche, le désastre écologique annoncé a bien eu lieu. le niveau des mers s'est largement élevé, noyant une bonne partie des villes côtières. Géopolitiquement cela ne va pas beaucoup mieux. Les Etats sont fragilisés voire fragmentés. Guerres et guérillas se développent, amenant leur flot de réfugiés qui s'entassent dans des favelas de plus en plus dangereuses. Seuls les drones armés sillonnent le ciel pour surveiller ce monde en déclin. Thales est un rescapé de ces guerres. Fils du premier ministre brésilien, il a survécu à un attentat, contrairement à son père. Un implant a remplacé une partie de son cerveau endommagé lors de l'attentat. Kern quant à lui, survit dans les favelas de San Francisco. Adepte des arts martiaux, il vit de petits larcins jusqu'au jour où il vole un téléphone et se retrouve au centre d'une histoire qui le dépasse.

Côté technologique un palier a été franchi, les Intelligences Artificielles (IA) se développent et se reproduisent toutes seules. Les Hommes sont exclus du processus, plus personne pour comprendre le fonctionnement de ces IA. Seuls quelques experts arrivent encore à communiquer avec elles et trouver les quelques failles inhérentes à leur conception. Irina est l'une de ces personnes capables de "comprendre" les IA, et ce, grâce à un implant mémoriel logé dans son cerveau. Son expertise est très recherchée et James Cromwell un magnat de l'énergie de San Francisco a besoin de ses services.

Irina, Thales et Kern vont voir leur trajectoire se croiser au bout d'une longue et passionnante course autour du monde. Zachary Mason nous livre un roman complexe où les réalités se superposent les unes aux autres. Récit très visuel, riche en images et en sons qui nous plonge au coeur des Intelligences Artificelles. Même si l'auteur essaye d'être didactique, certains concepts sont très difficiles à appréhender et une fois le livre refermé, un doute subsiste sur ce qui nous a été présenté.

L'écriture est saccadée, alternant des phrases très courtes qui claquent et des descriptions plus longues, plus calmes qui posent les images et les errements des protagonistes. Les chapitres sont courts et sautent d'un personnage à l'autre. le tout donne un rythme fou, avec très peu de temps mort le long de ces 550 pages.

Pour conclure, Void Star sera un roman marquant dans la culture Cyberpunk. Vif et immersif, il est aussi fascinant qu'exigeant. Les différentes réalités peuvent vite perdre le lecteur et la compréhension globale s'en trouve altérée. A découvrir pour les fans du futur monde 3.0 !

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Un futur qui donne mal à la tête.

Pour faire court, j'ai tenu 50 pages, environ. Dire que je suis passée à côté du bouquin serait un euphémisme. D'ordinaire je lis une centaine de pages minimum pour me faire un avis, pour donner une chance au livre — sauf quand je n'arrive vraiment pas à comprendre ce que je lis, où on veut m'emmener, et ce que veulent les personnages.

En l'occurrence, nous en suivons trois, dans un futur sous la tutelle d'IA et de puces greffées dans la tête des habitants (le fantasme d'un certain monsieur Musk). Je ne saurais pas dire quels sont les objectifs de chacun, je n'ai pas réussi à me plonger dans leur univers : parce que les enchaînements entre les points de vue ne sont pas fluides, les reprises encore moins.

Irina traîne en longueur dans ses observations, ses digressions qui insufflent de la matière au monde qui l'entoure, qui nous expliquent dans de longues phrases son état, nous balancent des informations avec un ton blasé.
Les deux autres, dont les prénoms se sont enfuis de mon cerveau... Je ne sais pas ce qu'ils veulent. Je ne sais pas ce qu'ils comptent faire, ce qu'ils apportent.

En cinquante pages, vous me direz...
Sauf que !

Les chapitres sont courts. Les premiers, ceux que j'ai lu, le sont. Trop courts peut-être pour nous nourrir correctement, balançant tantôt des miettes au-dessus de nos têtes, tantôt d'énormes tranches de lore qu'on veut nous faire avaler d'une traite.

Et c'est pas très gentil, de vouloir gaver son lecteur.

J'aurai pu poursuivre jusqu'à la centième page, respecter ma règle, sans la balle perdue pour les autistes qui sont forcément des Ray-Man en puissance, bons qu'à rester derrière un ordinateur.

Tant pis.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Hugo Roman de m'avoir permis de lire ce livre. Ça fait toujours plaisir d'être sélectionnée à une masse critique.

Malheureusement, je n'ai pas tellement accrochée à ce roman. Pour autant, ne vous fiez pas à cette simple phrase pour juger de sa qualité. Car il est très bon, la plume charnue et très développée de l'auteur est excellente et parfois envoûtante. Mais je n'étais tout simplement pas le genre de lectrice à qui il était destiné.

Je plaide coupable. J'ai choisi ce livre en ne me fiant qu'au résumé. Je n'ai lu aucun avis, même pas celui d'une tierce personne qu'on peut trouver sur la quatrième de couverture. Et je ne me suis pas renseignée non plus sur l'auteur, que je ne connaissais pas. Je me suis donc imaginée une tout autre histoire ou du moins quelque chose de « plus simple ».

Il s'agit ici d'un pur roman de science-fiction axé sur les intelligences artificielles. Les 100 premières pages ont été très dures pour moi car je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. Il m'est arrivé parfois de relire certains passages que je n'arrivais pas à saisir ou au contraire d'en survoler d'autres car je ne comprenais pas où l'auteur voulait nous mener en consacrant plusieurs pages à quelque chose qui me semblait hors sujet. J'ai également eu parfois du mal à me situer dans le temps, passé et présent s'entremêlant souvent dans un même chapitre au gré des aventures et des pensées de nos trois personnages principaux.

Mais j'ai persévéré et j'ai fini par être un peu plus happée dans l'histoire lorsque la traque commence. Je me suis laissée emporter par les mots de l'auteur et j'ai surtout arrêter de réfléchir et d'essayer de tout comprendre, ça ne faisait que me ralentir. Toutefois, je suis restée malgré tout assez neutre et indifférente face à cette lecture. A part m'avoir fait passer du temps entre ses pages, elle ne m'a rien fait ressentir.

Nos trois protagonistes principaux sont intéressants et intrigants même si je ne me suis pas réellement attachée à eux. Peut être parce que le récit n'est pas trop porté sur leurs émotions, leur humanité. Leur personnalité est restée assez mystérieuse pour moi. Je n'ai pas vraiment réussi à cerner et comprendre Irina car ses « fugues » et ses incessants retour entre passé et présent m'ont perturbée et parfois perdue. Je suis restée passive face à Thalès car je n'ai pas tout compris à ce qui lui arrivait pendant une bonne partie du roman. Quant à Kern, c'est peut être celui qui m'a le plus touchée, celui que j'ai le plus aimer suivre dans ce roman. Probablement car c'est celui qui me paraissait le plus réel.

Bref, ce livre n'était pas pour moi. Mais ne vous fiez pas à mon avis car si vous aimez la science-fiction, les intelligences artificielles, les réflexions philosophiques sur la vie éternelle et les plumes fournies, alors il vous plaira probablement. Je ne le note d'ailleurs pas car si j'en avais su plus sur lui il n'aurait jamais atterri entre mes mains. Et surtout, cela desservirait ce roman qui je pense plaira aux amateurs de science-fiction pure et dure, ses vrais destinataires.
Lien : https://callysseblog.wordpre..
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Niveau élevé d'imagination futuriste. Plongée dans un décor cyberpunk post apo. de l'illustrateur belge Jonas de Ro ! ; face à un spécialiste en intelligence artificielle, on n'en attendait pas moins. Restait à voir si l'auteur excellait autant dans la construction d'intrigue. Que nous a-t-il donné ? Une variation de Watchdog (piratage cellulaire et informatique "Univers Gaming"), d'Altered Carbone (où la conscience humaine est numérisée et peut se télécharger dans n'importe quel corps) et d'Inception (le film où «Leonardo DiCaprio, interprète un « extracteur », un voleur qui subtilise des informations sensibles dans un contexte d'espionnage industriel en infiltrant le subconscient de ses cibles au cours d'un « rêve partagé ». Alors qu'il est recherché par la police américaine, on lui offre une chance de retrouver son ancienne vie en échange d'un travail considéré comme impossible : l'« inception ». À l'inverse de l'extraction, il s'agit de l'implantation d'une idée étrangère dans le subconscient d'un sujet qui la considérera à son réveil comme étant l'une des siennes. »).
Tout ça pour dire que la fine barrière entre l'IA et l'intelligence humaine est bien franchie, que la conscience et la numérisation s’enlacent et que la mémoire et l'oubli s'entrechoquent. L'immortalité est possible.
Aventure active, intéressante, bonne découverte. Pas pour une première lecture SF.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- La vie représente donc si peu, à tes yeux, pour que tu sois si pressé de la quitter ?
- J'adore tellement la vie que je suis pressé de la vivre.
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Même en ce moment, nous sommes dans ta mémoire. Là derrière ton front joliment plissé.
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