La petite fille qui aimait la lumière

Dans un monde ravagé par "les autres" ,un vieil homme qui vit barricadé décide ,après 4 ans ,de sortir de chez lui pour sauver une fillette. de là , on va en apprendre plus sur le chaos qui règne et l'histoire de ces deux personnes qui n'ont plus rien. Y t-il encore de l'espoir pour eux dans ce monde de violence ?
Un très beau roman ,on s'attache tout de suite aux personnages , le monde dans lequel ils évoluent est intrigant ,je regrette juste de ne pas en savoir plus sur le pourquoi du chaos qui règne . Mais la relation entre le vieil homme et la petite fille prend le pas sur la dystopie et est vraiment touchante.

L'auteur ne nous donne aucune information, sur la nature du conflit qui règne, ni sur l'endroit où l'histoire se déroule. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il y a les « autres » qui ont tout détruit, tués la majorité de la population.
Mon imagination me dit que cela aurait aussi bien pu se passer, en Europe centrale, lors de la guerre des Balkans. (là ce n'est que mon sentiment)
Un jour, le vieux monsieur entrevoit un petit corps, meurtri, allongé dans des détritus. Contre peur et mauvais souvenirs, il brave l'extérieur pour la recueillir et s'en occuper.
Au fil des lignes, on découvre la naissance des sentiments de ces deux inconnus, qui s'occuperont, tour à tour, l'un de l'autre.
La relation est touchante, d'autant plus qu'à travers Lumière, notre Monsieur Papi (comme la surnommé Lumière) revivra des drames de son passé, et il ouvrira son coeur meurtri.
La petite fille, aussi porte bien son nom « Lumière », car elle éclaire d'un nouveau jour la vie de ce vieux monsieur, qui a tant souffert.
Livre que j'ai bien aimé, mais sans plus, malgré la justesse de l'écriture, des sentiments. Il manquait juste un petit quelque chose pour l'emporter vraiment.

Ce roman est bien différent des autres que j'ai pu lire de Cyril Massarotto. Il est plus triste, plus violent en émotions. L'auteur nous plonge dès les premières pages dans une ville en guerre contre les "autres", il joue sur l'imagination du lecteur, il suggère des choses et notre imagination fait le reste. Sans indication de dates, lieux, ou même noms de personnages, il arrive à nous faire vivre son histoire. La peur est là, l'angoisse monte au fil des pages et dans le même temps, on ressent l'amour de ce Monsieur papi pour Lumière et vice versa. On veut connaître la fin tout en la redoutant. Contrairement à "Quelqu'un pour qui parler", "Dieu est un pote à moi", ou "100 pages blanches", ce roman n'est pas léger, ni drôle et je ne l'ai pas refermé en me mettant à la place du personnage principal. Mais il reste marquant c'est indéniable.
Merci Basileusa pour cette "pioche dans ma PAL" de février 2018.

Un vieil homme vit seul, enfermé chez lui depuis quatre ans, dans une ville en guerre. Un jour il recueille une enfant qui ne prononce qu'un seul mot "Lumière". Tous deux vont apprendre à se connaître dans un climat de tendresse et d'affection. L'espoir renaît peu à peu avec l'approche des sauveteurs mais un jour, Lumière qui était sortie pour faire une surprise à son grand-père de coeur, est poursuivie par un ennemi. Elle en réchappe de peu mais le papi fait un malaise qui lui sera fatal. C'est à ce moment là que les libérateurs parviennent jusqu'à la ville meurtrie et sauve la petite fille.
Tout d'abord, je remercie mon amie qui m'a fait découvrir ce livre. J'ai bien aimé ce joli roman qui est court et se lit vite. Il y a beaucoup de tendresse dans ces pages, on se prend d'affection pour la petite fille et le papi. L'auteur réussit à nous faire pénétrer dans l'atmosphère oppressante de cette ville en guerre et on a hâte de suivre jusqu'au bout l'aventure vécue par les personnages. Ce roman est émouvant, plein de sensibilité, ça a été une belle découverte pour moi.

Une belle histoire d'amour entre un grand-père et une petite-fille ( parfaits inconnus au départ) réunis par la dure réalité de la guerre.
Une ville sans nom, dans un futur proche sans nul doute. Des autres sans visage mais aux pratiques barbares.
Les survivants, bandes d'enfants et d'adolescents livrés à eux mêmes s'organisent dans d'étranges tunnels creusés sous terre.
Seul, un vieillard endeuillé, semblable à un "arbre brulé", surnommé "l'ogre" vu sa grande taille et sa barbe broussailleuse, se barricade chez lui.
Il sauve et recueille une fillette battue à mort.
La crainte de l'enfant muette qui ne prononce que le mot lumière et qu'il va appeler ainsi se meut peu à peu se muer en affection pour ce "Monsieur Papi" (ainsi qu'elle le nomme dans sa tête) qui va lui ouvrir son coeur et une chambre close détentrice de secrets.
A la manière d'un conte philosophique, La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto (qui a déjà exploré les relations filiales entre deux êtres que tout oppose dans Dieu est mon pote à moi) est une leçon de vie qui nous enseigne que dans la vie, en un instant, tout peut basculer, que l'effet de groupe multiplie les excés de violence, que l'homme possède en lui des capacités de survie et qu'il doit garder l'espoir quoiqu'il advienne.
"Amour,espoir et résignation:les trois maux qui nous forcent à vivre".
Un livre à découvrir sans se prendre la tête, sympa et tout public. Une histoire simple tissée de mots simples où s'affrontent les sempiternelles forces du bien et du mal!

J ai beaucoup ailé ce livre , faut dire que je suis une adepte de Cyril Massarotto.
Quelle histoire !!
Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages quelle tendresse de la part de cette gamine et de ce vieillard.
J'ai souris mais j'ai eu aussi la larme à l'oeil.
Une leçon de philosophie par moment sur ce qu'est la vie (j'aurai bien recopier quelques passages mais cela aurait été presque le livre).

Dans un avenir proche ou lointain, les "autres" ont décimé la population humaine terrestre. Les enfants survivants subsistent sous terre et un vieil homme se cachent dans sa maison quand il découvre le corps battue d'une petite fille.
Petit à petit chacun s'apprivoise et se construit des petits moments de bonheur.

Un très joli roman, doux avec deux personnes attachants de part leur générosité et leur histoire douloureuse.

Un roman puissant et très bien écrit.

Mais deux aspects m'ont gêné et du coup ce roman qui avait un potentiel extraordinaire n'est pas un coup de coeur pour moi.

Je pense avoir saisi la finalité de l'histoire , l'amour serait la seule réponse à la barbarie humaine, mais je n'ai pas trouvé que l'auteur exploitait à fond ce thème, il m'a manqué quelque chose.

Peut être en lien avec l'autre aspect qui me gêne carrément qui est la temporalité. L'histoire entre Lumière et Monsieur Papi comme elle l'appelle ne dure que quelques jours alors que cette rencontre bouleverse leur vie, leur redonne l'espoir et un but. La Guerre dure depuis 8 ans, il m'a paru peu réaliste qu'une enfant aussi traumatisée "s'apprivoise" aussi vite. J'ai pensé au renard et au petit Prince...Peut être aurais je d'avantage aimé si les relations avaient évoluéees moins vite.

Un autre point négatif une relecture attentive avant impression aurait été souhaitable pour éviter qu'Alberto ne devienne soudain Anthony.

Magnifique lecture emplie de tendresse et de douceur tout cela sur fonds de violence extrême et de guerre.
Ce roman décrit l'amour d'un vieil homme ayant tout perdu pour une petite fille sauvée des décombres.
Un amour infini qui les liera tout comme l'espoir de retrouver une vie normale dans un monde libre.
Très bel auteur découvert par hasard lors d'un achat groupé. Je lirai avec plaisir ces autres romans ;-)

C'est une histoire un peu étrange et troublante...Une enfant muette et un vieillard solitaire dans un univers où toute trace humaine a été éradiquée abruptement de façon sanglante. Une histoire de résilience, de survie et d'espoir. Une histoire à deux voix avec des belles images poétiques qui alternent avec de grandes blessures. Une belle lecture que je recommande.