Le premier oublié

Je dois vous raconter l'histoire de ce livre : rescapé d'une boîte à livres, je l'avais donné à une amie qui aime les témoignages ; après l'avoir lu, elle l'a remis dans la boîte ; je l'ai récupéré sans me rappeler le lui avoir donné si bien que je le lui ai reproposé !
Aussi me devais-je de le lire d'autant plus qu'elle m'avait dit l'avoir apprécié... Ah ! Alzheimer quand tu nous tiens...

Le titre s'explique dès la première page dans ce récit à deux voix décalées dans le temps, celle du fils oublié et celle de la mère trois ans avant.
Peu de distanciation, le fils est écrivain, il écrit ce récit, une fiction… "mais pas tant que ça".

Le style n'est pas larmoyant et la plume plutôt légère (n'est-ce pas l'adjectif qui vient souvent à l'esprit à propos d'une plume ?)

La narration de Madeleine est empreinte d'humour, celle de Thomas est celle d'un fils sensible, aimant.
Mais ça, c'était avant… au début d'un parcours de 5 ans et demi.
Quelques scènes sont difficiles au fur et à mesure que l'Alzheimer gagne du terrain.

Une fiction réaliste, un récit bouleversant avec une jolie fin qui aurait pu clore l'ouvrage... alors pourquoi l'auteur a-t-il ajouté un épilogue ?

J'ai aimé ce livre !!

On y retrouve la difficulté des accompagnants, la vie qui s'arrête au fur et à mesure que la maladie avance. On y décèle le désespoir des personnes atteintes de cette pathologie qui grignote le présent, le passé et le futur !

Pas de sensiblerie au rendez vous, il raconte sans fioriture mais très fort...

Tourner la dernière page et.... pleurer..

Nous voilà plongé dans la douloureuse descente dans la maladie d'Alzheimer. C'est Thomas qui raconte, en alternance avec Madeleine, sa mère. Madeleine « l'oublieuse » parle de ce moment où tout a basculé, ce jour où elle a eu sa première grosse perte de mémoire (au point d'appeler à l'aide), officialisant ainsi sa maladie. Ce moment de panique sur le parking d'un supermarché alors qu'elle ne retrouve ni sa voiture ni son mari… quand le présent devient trop flou pour pouvoir continuer à cacher ses troubles de la mémoire à son entourage.

Thomas, le fils cadet, parle aussi du moment où tout a basculé (plus celui de sa mère, mais son moment à lui) : trois ans après que le diagnostic soit posé, ce moment où Madeleine l'oublie pour de bon (le vouvoyant même !) alors qu'elle se rappelle de tant de détails concernant Robert et Juliette, ses frère et soeur. Entre les deux : rien, le néant, Thomas n'existe pas, n'existe plus !
Alors que la détresse et la colère le submergent, Thomas l'oublié reste auprès d'elle pour le meilleur et jusqu'au pire…....

un livre superbe. un sujet touchant sur la perte de mémoire. on a envie d'en savoir plus au fil des pages sur cette histoire. la question se pose sur comment réréagirait-on a la place du personnage si un membre de notre famille venait a ne plus se souvenir de nous.. nous qui pourtant s'en occupons le plus.. très beau livre que je conseil.
un livre qui met en avant la dureté pour le malade et pour l'entourage qu'est la maladie d'Alzheimer. Un livre pleine de vérité, de douceur et d'amour.

Madeleine, la soixantaine, se retrouve un beau jour sur le parking d'un supermarché et ne se souvient plus du lieu où elle a mis sa voiture ni même de la couleur de cette dernière. Forcée qu'elle est d'appeler au secours, son fils cadet Thomas, elle se voit contrainte de lui avouer qu'elle perd la mémoire.
Commencent alors pour cette femme une descente aux enfer et une terrible souffrance pour ces trois enfants, surtout pour Thomas, le premier oublié.
Le dévouement et la douleur que s'efforce de cacher Thomas auprès de ses proches et de sa mère (qui le prend pour l'infirmier), m'a ému aux larmes.
Ecrit dans un style minimaliste mais efficace, l'auteur donne la voix à ces deux personnages, la mère, Madeleine, et son cadet, Thomas sur leur ressenti et leur peur respective.
Un coup de coeur !

Un roman sur le thème de la maladie d'Alzheimer. Récit a deux voix : celle de Madeleine, atteinte de la maladie, et celle de Thomas, son fils. Chacun raconte son ressenti au fil du temps.
Une nouvelle fois cet auteur à su m'emporter dans son univers. le ton plus sobre que dans les précédents romans apporte de la gravité au récit.
Ce livre bouleversant m a beaucoup ému.

Dieu que cette lecture m'a bouleversée. En effet, j'ai pleuré. Beaucoup pleuré. Pleuré pleuré pleuré. de chagrin mais aussi simplement d'émotion. Et j'ai ri aussi. Beaucoup, grâce à cet humour si fin. Parce que Cyril Massarotto, voyez-vous, il a un talent immense avec les mots. Évidemment, le sujet en lui-même est touchant mais c'est vraiment la plume de l'auteur qui fait toute la différence. Cyril Massarotto parle avec justesse de la maladie, la famille, la vie, la mort, l'oubli, l'abandon mais surtout, de l'amour.

L'écriture est tellement simple et forte à la fois. Tellement efficace. Tellement élégante, avec un subtil mélange de tournures plus orales et familières, juste ce qu'il faut pour que tout prenne vie, sans jamais une fausse note, et avec tant d'intelligence.

Lien : http://www.plumedecajou.com/..

Cyril Massarotto est un de mes auteurs favoris. J'attends toujours la mois de septembre avec impatience. Et une fois de plus, je n'ai pas du tout été déçue.

Cette lecture nous fait partager des moments pénibles comme les souvenirs des bons moments en cas de maladie.

Ce roman à deux voix, celui du fils qui explique l'évolution de la maladie de sa maman, et celle de la maman qui commence à être dans son monde imaginaire à cause de l'Alzheimer.

Ce roman poignant qui nous explique que la vie de tous les jours n'est pas chose facile.

Un grand bravo à l'auteur d'avoir su expliquer une maladie, à travers ce livre, avec les bons et les moins bons cotés.

Lien : http://laconteuseblog.canalb..

Le premier oublié est un partage entre fiction et témoignage. Cyril Massarotto aborde un sujet difficile : La maladie d'Alzheimer. Cet ouvrage nous livre le témoignage de deux narrateurs, Thomas et Madeleine. Madeleine est la maman de Thomas, elle souffre de la maladie d'Alzheimer et nous expose son point de vue tout au long de l'ouvrage ce qui nous permet de discerner l'évolution de la maladie. de l'autre côté, nous avons Thomas, son fils, qui a choisi de s'occuper de sa maman. le témoignage de Thomas est particulièrement touchant puisqu'il nous dévoile la souffrance d'être oublié de celle qui l'a mise au monde et qu'il voit sombrer jours après jours.

Cyril Massarotto maîtrise à la perfection le fil de son ouvrage, il parvient a nous transmettre de fortes émotions à travers ces deux narrations décalées et tout de même bien domptées. Au fil de l'ouvrage, l'auteur nous fait comprendre que le sujet lui tient particulièrement à coeur, puisque qu'il a lui même été touché par cette maladie à travers son oncle. C'est la mère du jeune écrivain qui s'en est occupée tout comme Thomas s'occupe de Madeleine. On peut dire que ce récit est quelque peu autobiographique, on retrouve certaines similitudes entre le personnage de Thomas et Cyril Massarotto : ils sont tout deux écrivains. La référence à l'oubli dans le titre est subtilement choisi et en harmonie avec les dernières lignes de cet ouvrage. (C'est littéralement le moment de sortir les mouchoirs !)

J aimerai souligner deux points intéressants qui m'ont sidéré. La première chose est la capacité de l'auteur a essayer de se mettre dans la peau du malade et retranscrire ce qui peut occuper son esprit quelque peu défaillant. C'est quelque chose que Cyril Marotto a admirablement bien réalisé. le deuxième point concerne la manière émouvante dont l'auteur a décrit la souffrance de l'entourage du malade. Car si la maladie touche directement le malade, on dit qu'elle touche d'avantage la famille de celui-ci, conscients et spectateurs de son évolution démunis de solutions pour venir a bout de cette tragédie.

Ce récit est d'une douceur infinie avec un arrière goût d'amertume non dénué d'humour, capable de toucher tout lecteur étant concerné ou non, de près ou de loin par la maladie d'Alzheimer. Ce livre est un témoignage bouleversant d'une grande justesse qui permettra a ces lecteurs de prendre conscience de l'épreuve que représente cette pathologie pour le malade lui-même, mais également pour sa famille. Cyril Massarotto a un talent immense avec les mots, il parle avec authenticité de la maladie, la famille, la vie, la mort, l'oubli, l'abandon mais surtout, de l'amour.

Un livre bouleversant et réaliste qui ne laisse pas indifférent déployant un éventail d'émotions. Un gros coup de coeur pour ma part.
Lien : https://universlitteraires.w..

Cyril Massarotto, c'est ce trublion sympathique de "Dieu est un pote à moi", ce conteur extraordinaire de "LAa petite fille qui aimait la lumière", c'est surtout cette capacité de faire cohabiter dans ses romans autant de drôlerie que d'émotions. "Le premier oublié" n'échappe pas à la règle. Nous plongeons dans l'univers familial de Thomas, Juliette, Robert et Madeleine avec un personnage peu sympathique qui s'invite à la fête: Mr Alzheimer. Ce roman alterne les points de vue, pensées, de Thomas et de sa mère Madeleine dans ce douloureux chemin. Tour à tour on découvre la folie dans laquelle s'enfonce Madeleine, ses efforts pour résister à l'oubli et on écoute Thomas nous raconter son quotidien et surtout son amour inconditionnel pour sa mère. Ce qui aurait pu être un texte larmoyant ne l'est pas. Ici tout se joue dans la subtilité, au creux des mots qu'on ne dit pas, qu'on devine au gré des points de suspension. Et chose extraordinaire malgré le sujet, on sourit beaucoup durant cette lecture. Il y a de l'intelligence dans l'écriture de Cyril Massarotto, celle de toujours nous tenir sur le fil des émotions sans qu'aucune ne l'emporte sur l'autre. Je referme ce livre avec l'impression d'avoir vécu un beau moment, empreint de douceur et d'amour.

Nous voilà plongé dans la douloureuse descente dans la maladie d'Alzheimer. C'est Thomas qui raconte, en alternance avec Madeleine, sa mère. Madeleine « l'oublieuse » parle de ce moment où tout a basculé, ce jour où elle a eu sa première grosse perte de mémoire (au point d'appeler à l'aide), officialisant ainsi sa maladie. Ce moment de panique sur le parking d'un supermarché alors qu'elle ne retrouve ni sa voiture ni son mari… quand le présent devient trop flou pour pouvoir continuer à cacher ses troubles de la mémoire à son entourage.
« Ainsi, ce jour-là, mon univers a basculé ; je suis devenue une oublieuse. » page 14
Thomas, le fils cadet, parle aussi du moment où tout a basculé (plus celui de sa mère, mais son moment à lui) : trois ans après que le diagnostic soit posé, ce moment où Madeleine l'oublie pour de bon (le vouvoyant même !) alors qu'elle se rappelle de tant de détails concernant Robert et Juliette, ses frère et soeur. Entre les deux : rien, le néant, Thomas n'existe pas, n'existe plus !
Alors que la détresse et la colère le submergent, Thomas l'oublié reste auprès d'elle pour le meilleur et jusqu'au pire…......
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