D’une vipère aux salaces de ma fièvre…
D’une vipère aux salaces de ma fièvre
s’éclipsait ce lugubre épars
le rire fou était fidèle
noir
La cornée vagabondant jusqu’aux fracas
d’un qui outre-vitrail
Le sang se cristallisa, l’apocalypse n’était plus qu’un rat
et dans mon pétoncle furibard
l’étal vibrait de son écrin aux plumes d’acier
Le tranchant était là
ma haine ne fit que croître
qui de l’absence ou du paraître l’emporterait
Crier
hurler mes ongles aux parois de fortune
le corps bouffé d’heurs
à dire le vrai je n’étais qu’une vulgaire écharde
qu’on recouvre d’un drap de suif
et parmi ces échancrures
le tu s’éloigne à outrecuidance
Taillader mes veines aux pirogues
éclater d’ici au beffroi
impassible
ne crachant plus rien d’autre qu’un feu iconoclaste
Le cerveau se meurt
et je pars plus loin
aux écarts de l’autre
Des sourires qui prennent l’accord…
Des sourires qui prennent l’accord à califourchon d’un heurt
le pommeau du désir à la veille de resurgir
où tandis que nos élans s’entraperçoivent et s’emballent
le retour des sublimes du temps
Il vient
et je m’illustre en des trop-pleins d’une autre planète
À croiser son corps et humer cette superbe l’art d’être
je lui murmure mes olfactives et nos trépans
Plus un seul bruit
sinon une respiration d’esquisse
Il vient
Et de mes mots sortent des gens qui n’écoutent plus rien
sinon la brume à pleine verve
Je m’immonde de suif
exaspérant la pleine pluie
À tout le moins le vivre
être dans l’apothéose de peau contre peau
Je vous aime emplie de ruades qui s’ébranlent
Aller chanter les larmes de nos esquifs
reconnus au cours des cascades
et vos bras qui m’étreignent en folie de suroît
Il vient
et plus de secret
sinon quelques tracs
[...]
Bientôt je rirai de bonheur et d’effroi…
Extrait 2
À bras-le-corps jouir d’une extase qui s’émeut
où nos masques s’échelonnent
Et tes bras qui m’enserrent
et cet amour qui luit
au détour d’un pal plus beau que jamais
Je t’offre mon sang et mes blessures
pleins poumons sur la valse urticante
du miroir aux yeux de chouette
Je veux
au parterre du fleuve de ma mémoire
enjamber cet acide de nos corps
et biscornue je t’ouvrirai la mer
dans nos propres mots
Bientôt je rirai de bonheur et d’effroi…
Extrait 1
Bientôt je rirai de bonheur et d’effroi
femme en incandescence
fille du temps
je regarderai la beauté d’un bonsoir en lèvres de rosée
Je veux
parmi les phalanstères qui s’époumonent l’autre
intrinsèque le baume du sourire
Je veux rire et vivre
Le primordial pour la chasse de nos calanques que ma
langue embrase
…