Lu 2016. Magnifique récit, sous forme épistolaire, d'une mère à sa fille disparue. Un texte court et limpide, d'une belle portée universelle et d'une puissante force émotionnelle !
(NB : une lecture souvent conseillée au collège, dès 13 ans, dans le cadre du programme de français en 4e : "dire l'amour) )
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Je vois que les critiques sur ce livre sont dans l'immense majorité très élogieuses, mais je serai d'un avis tout autre : j'ai trouvé que ce livre refusait toute complexité pour ne verser que dans le pathos facile. La situation invitait pourtant à un peu de nuances, puisque le personnage principal se découvre la fille adoptive de parents complices de la persécution de sa mère biologique. On aurait pu espérer que soit développée une certaine ambivalence dans les sentiments de la jeune épistolière envers ses parents adoptifs. Il n'en est rien, et pour cause : sa mère adoptive ne l'a jamais vraiment aimée ! Car, on le sait bien, une fasciste n'aime pas ses enfants… Ou bien une mère adoptive n'est-elle pas une vraie mère ?
Je ne voudrais pas donner ce livre à lire à un enfant adopté.
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Je ne connaissais pas l'histoire des "portées disparues" d'Amérique latine et je la découvre à travers ce livre sous forme de journal intime d'une maman à sa fille disparue qui fera tout pour récupérer sa petite fille qu'elle découvre toujours vivante.
Un long combat pour accepter la mort d'un enfant pour cette maman brisée.
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Thomas en 4ème doit lire ce livre, et il m'a demandé de le lire pour savoir s'il comprenait correctement l'histoire.
Même si les personnages n'existent pas, cette suite de lettre est très clairement inspirée par ce qui s'est passé en Argentine entre 1976 et 1983.
Il est très bien de le faire lire aux élèves, mais malheureusement, on étudie pas ce sujet en histoire, ni au collège, ni au lycée.
L'amour de cette mère est infini, même par delà la mort de sa fille. On souhaite, pour elle, que l'enfant retrouvée soit vraiment Nina.
Je recommande ce petit livre qui se lit en 2h. On n'en sort pas indifférent.
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Très court roman qui se lit en moins d'une heure, il est constitué uniquement de lettres écrites par une mère à sa fille disparue pendant la dictature. Ou plus précisément, kidnappée avec sa propre fille. C'est très nostalgique, mélancolique et triste mais d'une belle façon. On voit désolation et espoir s'alterner tout le long. Magnifique et très touchant.
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Un petit livre qui ne m'a pas totalement conquise mais qui m'a beaucoup touchée. L'amour d'une mère. La mort d'une fille. Je conseille aux personnes un peu sensibles et sentimentales. Un court roman original sur la dictature, le deuil et l'espoir. Car lorsque Mélina pense avoir retrouvé sa petite-fille, l'espoir renaît…
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Un super petit récit plein d'émotion fortes et dans une forme très originale.
La fin est un peu prévisible mais n'enlève rien à la beauté de ce texte qui représente les conséquences d'une dictature de manière originale. Il peut même devenir étrangement d'actualité sur certains aspects.
Je n'ai pas arrêté de le conseiller à mes troisièmes en service civique, et tous sont du même avis. Un texte qui peut être lu autant par les adolescents que les adultes, très humain, et qui trouve forcément une résonnance à l'heure où l'on crie à la dictature pour un rien.
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La fille de Mélina : Paloma a été enlevée , emprisonnée, torturée car c'était une résistante : on le comprend en lisant le livre. Mélina vit dans un pays totalitaire : le contraire d'une démocratie, il n'y a pas de libertés par exemple pas de liberté de penser. Mélina, pour exprimer la douleur de cette absence écrit à sa fille : "le désespoir est muet", dit- elle. On comprend qu'elle écrit pour rester en vie.. On voit son esprit évoluer à chaque lettre... Au début, il y le désespoir , puis, avec la fin de la dictatuer , la colère contre les tyrans impunis. Puis vient l'espoir de retrouver sa petite- fille, la lutte...
Eugénie D., en 6è collège Joseph Chaumié d'Agen
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