AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Une aventure de Perveen Mistry tome 2 sur 3
EAN : 9782368126677
480 pages
Charleston (15/06/2021)
3.66/5   52 notes
Résumé :
Inde, 1921. Perveen Mistry a rejoint le cabinet d'avocats de son père, devenant la toute première femme avocate en Inde. Un statut qui ne manque pas de faire débat... Mais quand une malédiction semble s'abattre sur la famille royale de Satapur, un petit Etat princier pratiquant la purdah, la séparation stricte des femmes et des hommes, elle est la seule à pouvoir mener l'enquête. Le maharadjah et son fils aîné sont morts brutalement l'un après l'autre dans des circo... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 52 notes
5
3 avis
4
14 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
2° tome des aventures de l'avocate indienne Perveen Mistry interdite de plaidoirie , car elle est une femme , en Inde , en 1922...
Mais on avait vu dans le premier tome, comment cette injustice pouvait être contournée , car en Inde il existe la "purdah", (séparation stricte des femmes et des hommes) et lorsque l'homme vient à mourir, les droits de ces femmes ( les exécutions testamentaires, et parfois les accusations de meurtre ) ne peuvent être défendus par des hommes , car ils n'ont pas le droit de rentrer dans leurs appartements , et c'est là qu'intervient notre Perveen, seule femme de loi, indienne, à pouvoir pénétrer dans ces lieux et interroger les témoins, ou futures héritières.
Dans le petit état princier de Satapur, le maharadjah et son fils aîné étant morts, se pose la question de l'éducation du futur héritier. Cours à domicile, école indienne ou pension en Angleterre ? de plus, comme, les hommes ont tendance à mourir un peu trop jeunes dans cette famille, un danger ne pèse-t-il pas sur les épaules de ce petit prince. Et comme, nul homme ne peut pénétrer dans l'enceinte du palais, Qui d'autre que Perveen peut s'y rendre ?
De Bombay à ce petit bout du monde presque inaccessible, nous suivons les pas de Perveen , qui avant d'arriver sur les lieux de sa mission, doit affronter les chaises à porteurs, des sentiers escarpés, des tigres et peut-être des hommes mal intentionnés.
L'intérêt de ce roman n'est certes pas dans l'histoire policière , le suspens ; on est dans une série policière historique et ce qui importe, c'est les moeurs, les différences entre hommes et femmes, les différences entre notre pays et l'Inde et les différences entre le début XX° et le XXI ° siècle. Que Sujata Massey (auteure américaine d'origine indienne) nous parle de la Purdah et on est déjà ailleurs... Ces femmes qui n'avaient pas le droit de croiser un autre homme que leur mari, (alors que lui ne se gênait pas pour "croiser" d'autres femmes...) , ces femmes qui doivent parler aux étrangers derrière un paravent, pour ne pas être vues, qui ne peuvent sortir du palais, pour les mêmes raisons... Seulement voilà, l'auteure a déjà exploité cela dans son premier tome, et j'ai un peu l'impression d'une redite.
Reste cette traversée pour accéder au palais, ce personnage de femme avocate, libre dans sa tête mais pas vraiment dans sa vie, devant faire des compromis, devant ruser pour exercer son métier. Reste toute cette nourriture décrite qui nous dépayse et nous met l'eau à la bouche... Reste les singes que l'on voit dés qu'on ouvre la fenêtre, ou qu'on apprivoise... Reste un palais où l'on empoisonne un peu trop souvent...
Tous ces petites choses qui font qu'on découvre, qu'on entrevoit subrepticement un pays, un autre monde qui reste si mystérieux.
Il se trouve que je lis également en parallèle la série policière historique d'Abir Mukherjee (auteur écossais d'origine indienne) , et que ça se passe à la même époque , et que parfois ça se rejoint un peu, même si leurs personnages principaux sont diamétralement opposés.
Peut- être que c'est pour cela que je n'ai pas accroché avec ce tome 2 autant qu'avec le 1, il n'y a plus la surprise, la découverte.
Même si l'auteur introduit dans ce tome, un homme qui pourrait bien devenir...
Et c'est comme ça que les auteurs nous piégent, on a envie de découvrir ce qui va advenir de Perveen et...
Argghh ! Dur la vie de lectrice...
Commenter  J’apprécie          345
J'avais été plutôt conquise par le premier volume de cette série qui se déroule en Inde sous domination britannique dans les années 1920. le personnage principal est une avocate indienne, ce qui lui avait permis dans la précédente intrigue, d'accéder à des veuves qui pratiquaient la purdah afin de les aider dans la succession de leur défunt époux.

Cette fois-ci elle est missionnée par les anglais pour déterminer quelle éducation va devoir recevoir un prince héritier d'un petit royaume. Même situation que précédemment avec la pratique de la purdah mais en plus avec la mère du défunt maharadjah, absolument antipathique et haineuse. Cette situation a pris beaucoup de place dans le récit, un peu trop même car rien n'évoluait et Perveen avait peu l'occasion de remplir sa tâche.

En pleine jungle et loin de tout, sans réel intérêt juridique, il n'y a pas eu non plus grand-chose au niveau de sa vie personnelle, à part un petit soupçon d'amorce de romance ! Je lirais le volume suivant pour voir s'il y a une évolution positive, personnelle ou professionnelle, voire les deux !
Commenter  J’apprécie          190
Tome 2: Une aventure de Perveen Mistry

Nous sommes dans les années 20. Perveen Mistry, qui travaille comme avocate dans le bureau de son père, est approchée par Sir David Hobson-Jones de l'agence de Kolhapur, afin qu'elle puisse, en tant qu'enquêteur juridique, rencontrer les Maharanis du royaume de Satapur et régler le conflits qui persiste entre elles. . Ces dernières respectent la purdah (une pratique empêchant les hommes de voir les femmes), vivent recluses, et Perveen, en tant que première femme avocate en Inde, est la seule à pouvoir entrer dans le zénana afin de discuter avec elles face à face.

Roman historique, nous sommes à l'aube des mouvements pour l'indépendance de l'Inde. À travers le roman, on découvre le monde des Maharadjas: le fonctionnement dans leur palais, leur royaume, et la relation qui existe entre eux et l'Empire britannique. Évidemment, on aborde la place des femmes dans ce monde patriarcal.

Tout comme la première, j'ai lu cette nouvelle aventure de Perveen Mistry avec avidité et bonheur. Je compte bien me trouver d'autres livres qui m'en apprendront davantage sur l'histoire dans les plus grands palais indiens ….
Commenter  J’apprécie          110
Contexte de la lecture :

J'ai déjà eu l'occasion de lire Sujata Massey avec « Les veuves de Malabar Hill » ; tu peux lire mon avis ici
On se retrouve peu près 1 an après cet opus dans une Inde sous domination britannique en tout cas dans la majeure partie des états.



PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR :
Inde, 1922.

Perveen Mistry a rejoint le cabinet d'avocats de son père, devenant la toute première femme avocate en Inde. Un statut qui ne manque pas de faire débat, alors que seuls les hommes sont autorisés à plaider au tribunal… Mais quand une malédiction semble s'abattre sur la famille royale de Satapur, un petit État princier pratiquant la purdah (séparation stricte des femmes et des hommes), elle est la seule à pouvoir mener l'enquête.

Le maharadjah et son fils aîné sont morts abruptement l'un après l'autre dans des circonstances étranges. Alors que la maharani douairière et sa belle-fille se disputent le contrôle du jeune prince héritier, Perveen se retrouve au coeur de dangereux jeux de pouvoir. Entre jalousies anciennes et vendettas meurtrières, saura-t-elle protéger les enfants royaux ? Un mystère captivant qui nous entraîne dans l'Inde du début du xxe siècle et met en lumière la place qu'y occupent les femmes.





Perveen, l'héroïne.

Perveen appartient au Congrès National Indien, un groupe constitué d'Indiens défendant les droits civiques.
Juriste, elle ne peut pas encore plaider au tribunal.
La cour de Bombay n'attribue pas encore ce droit aux femmes.
Elle travaille au cabinet de son père.
De plus, étant femme, elle se doit d'avoir une conduite irréprochable.
L'amitié entre Anglais et Indiens n'est pas très bien vue, encore moins entre homme et femme.

Contexte historique et politique :

Bien que le gouvernement britannique détienne le pouvoir sur approximativement 61 % du sous-continent, le reste de l'Inde est un patchwork de petits et grands États, et de possessions territoriales dirigées par des Hindous, des musulmans, des Sikhs.
En échange d'être dispensées de la loi anglaise, de nombreuses royautés payent des tributs aux Britanniques.
La plupart du temps sous forme de liquidités ou même de récolte.
Les États doivent avant tout collaborer avec les agents politiques britanniques.
Et c'est justement une de ces agences qui fait face à un problème.

Le début de l'intrigue :

Cette agence demande de les aider à trouver un enquêteur juridique qui les assisterait dans une affaire située dans un État au nord.
Colin Sandringham est le responsable en poste à l'agence.
Depuis la mort du Maharadjah, il est en sa qualité d'agent responsable du bien-être des enfants royaux et de la veuve.
Ces veuves, la mère du futur Maharadjah et sa belle-mère vivent en suivant la Purdah.
Les femmes observant la Purdah ne peuvent rencontrer les hommes extérieurs à leur environnement familial proche.
Elles vivent derrière des cloisons.
Un état de fait que notre héroïne, Perveen, a déjà rencontré lors du précédent opus « les veuves de Malabar Hill » c'est donc naturel que le gouvernement britannique ait pensé à elle.
Elle pourra rencontrer les femmes et arranger la situation.
La mère du futur Maharadjah souhaite qu'il fréquente une école anglaise, loin du palais.
Sa belle-mère s'y oppose.
Perveen va devoir trouver un compromis jusqu'à ce que Jiva Rao, 12 ans, soit majeur et en âge de monter sur le trône du Satapur.
D'après les lettres envoyées à l'agent Colin, les deux femmes semblent rivales, mais présentent toutes des arguments valables pour le bien-être du futur Maharadjah Jiva Rap
Tu vas donc visiter l'Inde princière et non britannique.



Faune et flore :

Tu vas parcourir les vertes collines silencieuses, voir les ruisseaux dévalant les flancs tels des lames d'argent.
Te balader dans des jardins immenses aux arbres et buissons séculaires.
Traverser la jungle bruyante résonnant du chant des oiseaux et du grésillement des insectes. Admirer les soucis orange, daturas blancs, ou encore les orchidées sauvages.

Us, coutumes et difficultés du pays :

Sujata Massey t'explique aussi les nombreux préjugés propagés par les Indiens qui se classent entre eux selon leur nuance de peau, de religion, de langue maternelle et suivant les castes.

Perveen va devoir faire face à tout ceci.
De plus, elle va devoir réfléchir avant de parler aux deux Maharanis pour ne pas les heurter ni les mettre en colère l'une contre l'autre. Trouver un compromis ne sera pas une tâche aisée.
Toutes sortes d'intrigues circulent au sein du palais. Des palais.
Le vieux, celui de la douairière, et le nouveau celui de la mère du futur Maharadjah.
Des intrigues dont les maharanis ne sont pas au courant, en apparence du moins.

La situation est tendue et inconfortable pour Perveen qui se doit de mesurer chaque mot.
Elle veut avoir une idée très précise de ce que chacune des femmes désire, même s'il lui sera impossible de les contenter toutes les deux.
Elle devra rédiger son rapport pour l'agence en conduisant les deux femmes à un accord.
Un exercice très difficile et périlleux tant les deux femmes sont opposées.
Elle devra les écouter toutes deux, ménager leur susceptibilité, les affronter sans pour autant mettre son statut de juriste en avant.
Ces femmes doivent comprendre que Perveen est là pour les aider et non pas les forcer à une décision.
Travailler pour les Britanniques n'est de plus pas très bien vu par les Indiens.



Une fois encore Perveen va être au coeur d'un complot.
Les péripéties s'enchaînent l'obligeant à enquêter et à se montrer prudente.
Tous au palais paraissent suspects.
Les maharanis, les dames de la cour, les domestiques, le Prince Swaroop, un ingénieur hindou anglais, et d'autres personnages que Perveen va rencontrer au cours de sa mission.

Perveen ne sait à qui se fier et toi non plus.
Sa venue au palais n'est pas très bien vue par aucun de ses résidents, car avec son enquête elle pourrait bousculer toute la hiérarchie de la royauté.
Elle va soulever des questions qui pourraient mener à des secrets ou pire révéler des faits interdits.

Tu entendras aussi parler de zoroastrismes, des us et coutumes parsis, du droit des femmes suivant les castes et les parties du pays, d'un certain Gandhi, et tellement d'autres faits passionnant si tu as envie de connaître l'Inde historique, mais aussi sa culture, ses légendes, les plats typiques du pays je te conseille celui-ci et son précédent.

« L'épée appartient à celui qui l'utilise » le proverbe voulait dire qu'un homme qui se comportait avec puissance l'emportait toujours. Au cours de cette difficile journée, elle avait également compris que ce dicton s'appliquait autant aux femmes. Si elle agissait avec détermination, elle pourrait sans aucun doute résoudre le différend concernant l'éducation du maharadjah. »
Est-on obligé de lire le premier pour lire celui-ci ?

Pour comprendre le passé de Perveen, la psychologie du personnage oui. Pour comprendre et appréhender l'intrigue ; non pas du tout.

En bref :

Le paysage culturel et les détails historiques sont magnifiquement décrits.
Je me suis retrouvée à faire quelques recherches sur Google, tu en as l'habitude si tu me lis souvent. Dommage qu'il n'y ait pas de cartes dans le roman pour mieux visualiser où on se trouve, mais une petite recherche sur internet m'a aidée.
La malédiction de Satapur est une immersion totale dans l'Inde du début du XXe
Un roman passionnant.
À lire par les amateurs de polars et de mystères pas du tout évidents à résoudre et bien sûr aux amateurs de fiction historique.


Lien : https://unesourisetdeslivres..
Commenter  J’apprécie          30
Quel plaisir de retrouver Perveen Mistry pour de nouvelles aventures en Inde dans les années 20 !

Dans ce roman, la jeune avocate nous emmène à Satapur, état princier très difficile d'accès et où les deux maharanis pratiquent la purdah. Perveen va découvrir un univers clos et très sombre où règne la peur et la jalousie, et ce huis-clos est étouffant pour elle comme pour les femmes y habitant. Mais Perveen va tenter coûte que coûte de protéger le maharadja et la princesse, enfants sans défense dans un monde cruel.

Je suis vraiment une très grande fan de Perveen Mistry, jeune femme moderne pour son époque (heureusement qu'il y en avait pour faire changer les choses !). Une autre jeune femme force également le respect dans ce roman : la Choti-rani (la "jeune" maharani est appelée comme cela puisque la maharani douairière esr nommée Rajmata). Bien qu'elle se plie aux volontés de sa belle-mère et respecte la purdah, elle ne peut s'empêcher de sortir discrètement pour de longues promenades à cheval, elle a fait des études et souhaite le meilleur pour ses enfants : éducaion pour le marahadja comme pour la princesse, il ne faut pas oublier les filles !

L'auteure nous permet toujours d'en découvrir plus sur l'Inde de cette époque : les différentes castes et religions avec toutes les difficultés que cela peut signifier, la purdah et le principe du zénana (comme dans le premier tome), et surtout comment fonctionnait un état princier, ses liens étroits avec la Grande-Bretagne, les interférences de cette dernière dans de nombreuses décisions, notamment par le biais de l'Agence de Kolhapur etc.

Concernant l'enquête en elle-même, elle est bien construite, l'histoire a du sens et met en lumière quelque chose qui existe finalement depuis la nuit des temos. Quelle tristesse que ces morts...
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, cette peur omni-présente, cette impression que nous sommes toujours écoutés, cette forêt sombre et angoissante (mais finalement le danger vient de l'extérieur ou de l'intérieur ?!) L'auteure a su créer une atmosphère particulière qui nous empêche de lâcher le livre avant la fin !

Petit bonus : hâte d'en savoir plus sur Colin Sandringham !
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Nous pouvons vous proposer du kebab de poulet. Des escalopes de poulet. Du poulet rôti. Un cari de poulet ou du poulet à la vapeur ! s'exclama Mr Sandringham en prenant l'accent et les manières d'un camelot cockney. Poulet bouilli. Poulet à l'étouffée. Poulet frit. Poulet haché. Poulet biryani.
Commenter  J’apprécie          80
— En ce moment, l’Agence fait face à un problème et nous demande de les aider à trouver un enquêteur juridique qui les assisterait dans une affaire se déroulant dans un de leurs États situés le plus au nord.
— Comme c’est intéressant, dit Perveen, en réfléchissant déjà aux avocats qu’elle pourrait recommander. Dites-m’en plus. Depuis quand ce poste est-il disponible ? Et combien de temps durera la mission ?
— Ce sujet a été évoqué au cours d’une réunion, la semaine dernière, et tout le monde a convenu avec moi que vous étiez probablement la seule personne en Inde capable de vous charger de cette affaire.
Perveen faillit en lâcher sa tasse.
Commenter  J’apprécie          20
Tout autour, les bruits des animaux et des insectes étaient amplifiés jusqu'à former un orchestre. Ils étaient certainement trop près de la civilisation pour les léopards et les tigres, mais il y avait sans doute de nombreux serpents.
Commenter  J’apprécie          70
Elle ne voulait pas dire que le trajet avait été confortable, parce que ce n’était pas le cas. Mais elle n’avait aucune raison de se plaindre. Elle était encore sous le choc que l’Agence de Kolhapur l’ait confirmée dans sa mission « d’enquêtrice juridique ». Ils ne devaient pas être au courant qu’elle soutenait Mohandas Gandhi, ce militant pour la liberté qui se mobilisait dans tout Bombay contre les produits britanniques. Jamshedji, le père de Perveen, s’était inquiété que sa fille assiste à la dernière réunion publique de Gandhiji. Si le gouvernement pensait que le cabinet Mistry soutenait la contestation politique, il pouvait décider d’augmenter les impôts fonciers du cabinet. C’était arrivé à d’autres.
Mais Perveen avait été excitée que Gandhiji* s’adresse personnellement à elle dans la langue qu’ils partageaient, le gujarati. Il lui avait demandé si elle pouvait encourager davantage de femmes à rejoindre la cause.
Commenter  J’apprécie          10
Elle le dévisagea. Avait-il des ennuis au travail ?
— Rappelez-vous que je suis juriste. La cour de Bombay n’autorise pas encore les avocates à approcher du banc, mais mon père peut…
— Peu importe, dit-il en interrompant son explication. Avez-vous entendu parler de l’Agence de Kolhapur ?
Cette question simple la surprit.
— Bien sûr, répondit-elle en versant une cuillerée de sucre dans sa tasse. C’est la branche de l’administration publique qui supervise l’État de Kolhapur et relève de la présidence de Bombay.
— C’est un peu plus que cela. L’Agence de Kolhapur a autorité sur vingt-cinq États princiers et féodaux de l’Inde occidentale. Les fonctionnaires de cette Agence sont des agents politiques et des résidents qui maintiennent les relations entre l’Inde britannique et ces États.
Perveen était gênée de ne pas connaître le nombre d’États supervisés par l’Agence de Kolhapur. Mais pourquoi s’intéressait-il à cela ?
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Sujata Massey (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sujata Massey
La chambre des parfums de Inderijt Badhwar aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/1093580-poche-la-chambre-des-parfums.html • Les veuves de Malabar Hill de Sujata Massey aux éditions Charleston Poche https://www.lagriffenoire.com/1079103-litterature-anglophone-les-veuves-de-malabar-hill.html • Les Après-midi d'un fonctionnaire très déjanté de Upamanyu Chatterjee et Carisse Busquet aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/1085190-litterature-anglophone-les-apres-midi-d-un-fonctionnaire-tres-dejante.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionslivredepoche #editionscharlestonpoche #editionsrobertlaffont
+ Lire la suite
autres livres classés : indeVoir plus
Notre sélection Polar et thriller Voir plus




Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
2792 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre