Nicole Masson/5
1 notes
Résumé :
La collection Esprit 18°, précieuse et légère, donne à lire des textes plaisants et variés reflétant le délicat raffinement du Siècle des Lumières.
C'est au 18°siècle que les termes de gastronome et de gastronomie s'imposent dans le vocabulaire. Alors que les livres de cuisine abondent depuis le siècle précédent, toutes sortes de manuels sur l'art de bien recevoir font leur apparition. Un festin royal est un véritable spectacle avec un rituel très précis. Mai... >Voir plus
C'est au 18°siècle que les termes de gastronome et de gastronomie s'imposent dans le vocabulaire. Alors que les livres de cuisine abondent depuis le siècle précédent, toutes sortes de manuels sur l'art de bien recevoir font leur apparition. Un festin royal est un véritable spectacle avec un rituel très précis. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Dans la belle collection Esprit 18° parue au Chêne, ce merveilleux petit livre doré et dodu à souhait nous ouvre les portes des tables les plus raffinées, comme des auberges les plus rustiques du Siècle des Lumières.
Dans un appétissant pêle-mêle, au fil des pages agrémentées d'illustrations d'époque, nous allons de Brillat-Savarin à Diderot, de Casanova à Marivaux, de Madame Vigée-Lebrun au Dictionnaire Portatif de Cuisine, en passant par un étonnant poème de Robespierre, et tout cela dans un joyeux et étourdissant désordre qui vous met l'eau à la bouche, à vous donner envie d'en lire un peu plus sur chacun des "intervenants" !
Ouvrez ce joli recueil au gré du hasard, et à chaque page, plongez sur-le-champ dans un bain de menus plaisirs littéraires autant que gourmands.
Dans un appétissant pêle-mêle, au fil des pages agrémentées d'illustrations d'époque, nous allons de Brillat-Savarin à Diderot, de Casanova à Marivaux, de Madame Vigée-Lebrun au Dictionnaire Portatif de Cuisine, en passant par un étonnant poème de Robespierre, et tout cela dans un joyeux et étourdissant désordre qui vous met l'eau à la bouche, à vous donner envie d'en lire un peu plus sur chacun des "intervenants" !
Ouvrez ce joli recueil au gré du hasard, et à chaque page, plongez sur-le-champ dans un bain de menus plaisirs littéraires autant que gourmands.
Citations et extraits (1)
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SOUPE.
Potage fait avec beaucoup de pain et de bouillon ou jus de viande, ou d'autres matières qu'on sert à l'entrée du repas. Une soupe bien mitonnée. Quand on invite quelqu'un à dîner par occasion, on lui dit : "Voulez-vous venir manger ma soupe ?" Cette façon de parler est populaire, cependant l'Académie prétend qu'on s'en peut servir dans le style familier. Quoique le mot de soupe soit français, ceux qui parlent noblement évitent de s'en servir. Potage vaut mieux. A la Cour on dit qu'on est encore aux potages et non pas aux soupes.On dit que la soupe nourrit le soldat ; qu'une soupe à l'oignon refait la tête. Une soupe à la Jacobine, aux poireaux, aux choux, aux navets, etc.
Soupe, se dit aussi des tranches de pain fort déliées qu'on met au fond du plat, sur lesquelles on verse le bouillon. Donnez-moi une soupe de pain ; pour dire, une tranche. Dans les gargotes, pour un sou l'on trempe la soupe.
On appelle de la soupe au perroquet, du pain trempé dans du vin.
Dictionnaire de TREVOUX.
Potage fait avec beaucoup de pain et de bouillon ou jus de viande, ou d'autres matières qu'on sert à l'entrée du repas. Une soupe bien mitonnée. Quand on invite quelqu'un à dîner par occasion, on lui dit : "Voulez-vous venir manger ma soupe ?" Cette façon de parler est populaire, cependant l'Académie prétend qu'on s'en peut servir dans le style familier. Quoique le mot de soupe soit français, ceux qui parlent noblement évitent de s'en servir. Potage vaut mieux. A la Cour on dit qu'on est encore aux potages et non pas aux soupes.On dit que la soupe nourrit le soldat ; qu'une soupe à l'oignon refait la tête. Une soupe à la Jacobine, aux poireaux, aux choux, aux navets, etc.
Soupe, se dit aussi des tranches de pain fort déliées qu'on met au fond du plat, sur lesquelles on verse le bouillon. Donnez-moi une soupe de pain ; pour dire, une tranche. Dans les gargotes, pour un sou l'on trempe la soupe.
On appelle de la soupe au perroquet, du pain trempé dans du vin.
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