La sortie d'un nouveau
Christophe Masson est toujours un évènement attendu sur la place de Clermont-Ferrand. Non pas parce que la première partie du ses romans se situe généralement dans la ville en question, mais parce qu'un lectorat s'est fidélisé, au fil des parutions régulières, à l'ironie légère et érudite, dans un style impeccable, de ces aventures à mi-chemin entre l'autobiographie déguisée et le récit de voyage. D'autant plus que
L'Empereur de Macao fait une sorte de suite à
Ombre chinoise, qui a connu un vif succès depuis sa parution. L'action nous emmène jusqu'à Hong-Kong, puis à Macao, en passant par le Danemark, autour d'une intrigue sur la quête d'un tableau, avec des relations père/fils supposées. le dépaysement est au rendez-vous avec les descriptions soignées et vivantes des pays visités, ainsi que ce ton d'inimitable dérision dont l'auteur joue avec raffinement pour donner au lecteur le rôle de confident. Cette mise à nu apporte à ce nouveau récit un fond plus grave puisqu'elle retrace une épreuve traversée en parallèle, mais avec ce clin d'oeil humoristique qui font que les choses doivent, toujours, rester légères. Oui, Monsieur Masson est toujours là, pour le plus grand plaisir de ceux qui aiment lire ses romans.