111~ Seul je n’ai jamais connu l’ennui, même dans le plus parfait désœuvrement : mon imagination, remplissant tous les vides, suffit seule pour m’occuper. Il n’y a que le bavardage inactif de chambre, assis les uns vis-à-vis des autres, à ne mouvoir que la langue, que je n’ai jamais pu supporter.
Les confessions, livre XII
153~Jeté dès mon enfance dans le tourbillon du monde, j’appris de bonne heure, par l’expérience, que je n’étais pas fait pour y vivre, et que je n’y parviendrais jamais à l’état dont mon cœur sentait le besoin.
Les Rêveries du promeneur solitaire.