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Critique de BVIALLET


L'abominable bonne soeur ivrogne et fumeuse de pétards s'amuse à dégommer les vitraux de l'église du quartier en se servant d'une fronde confisquée à un enfant débile. Des examens de sang, lui font croire qu'elle a le sida, alors elle accuse Jésus, le jardinier portugais de son couvent. Elle se découvre un fils caché qui n'est autre qu'un tueur en série qu'elle dresse avec quelques beignes bien appliquées. Un jour, lassée de sa condition, elle se présente pour un casting de top-models. On lui demande de présenter un book, alors elle ramène un bouc à forme humaine qui ressemble au diable. Elle aide même une très vieille voisine à passer l'arme à gauche en glissant de la mort aux rats dans sa nourriture...
On l'aura compris, Soeur Marie des Batignolles est pire qu'une caricature de bonne soeur, c'est un véritable monstre qui n'a plus grand chose d'humain et c'est en cela qu'elle est drôle et quelquefois hilarante. Malheureusement, le trait de Maëster n'est pas toujours très soigné, les plaisanteries sont souvent lourdes et les jeux de mots faciles voire approximatifs. (L'art en sons, le bouc est mis, soeur, Laver (mari à), Là où le tas nasille...) On rit mais parfois jaune, ou en se forçant ou en grinçant des dents... Jusqu'où l'iconoclaste Maëster ira-t-il dans la provocation ?
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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