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EAN : 9782820501639
450 pages
Milady (02/03/2011)
3.85/5   340 notes
Résumé :
Les 137 pensionnaires de l'asile, tous de dangereux criminels, avaient brusquement disparu sans laisser de trace. La police ne les avait jamais retrouvés. Comment aurait-on pu imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, qu'ils s'étaient réfugiés dans les murs mêmes de l'asile, à l'intérieur des murs? Il n'y a que les fous pour croire sérieusement à l'efficacité de la magie noire. Et les fous furieux pour s'en servir.
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 340 notes
« La lavande est bleue, lala-lala
La lavande est verte.
Ici je suis le roi, lala-lala
Tu seras la reine. »

Graham Masterton nous plonges dans (le mur?) l'horreur ! Bien meilleur romancier qu'écrivain de Nouvelle, il m'a convaincue. J'ai un certain penchant pour les Psychopathes. Alors quoi de mieux, dites-le moi, quoi de plus exaltant, que 137 cas psychiatrique, juste pour mon bon plaisir.

Petite visite guidée... suivez-moi :

Oh ! Regardez ! En voila un qui cloue son sexe à un arbre!
C'est « fou »,non?
AH! Et un autre là... Non non pas celui qui se tape la tête au mur, C'est banal ça, l'autre!

.... Oui! Celui-là, il a l'air inoffensif hein? Faudrait demander à sa soeur.
Celle qu'il a décapité. Bah quoi? Un petit foot, ça roule, non?
Et voila Jack, c'est celui qui prévoit d'acheter le domaine, et son fils Randy. Shhhhhh.

Quelques visites s'imposent. (Nocturne.)
Pourquoi pas emmener la secrétaire ?

De quoi plaire, non ? Shhhhhhhhh
Ce bruit ? Oh, ce sont les murs.
.... Ou plutôt ce qu'il y a « dedans ».

Moi ? Pas de problème, j'ai un chevalier, certifié L.G, pour me protéger.

Fin de la visite.

Vous vous demandez peut-être, pourquoi je n'ai coché que 3 cases. D'autant si j'ai été, comme je le laisse entendre, séduite.

A mes yeux, « démence » est prenant, je me suis régalée. Cependant, il y a certains détails qui m'ont chiffonnés.

Mon soucis tiens surtout de:

Sa relation avec sa femme, qui au début est bonne. du moins d'après ses pensées initiales. Il s'inquiétait pour elle, de leur avenir « ensemble ». Du repas qu'elle préparait, de son retard, de l'appeler.

Et du jour au lendemain, ADIEU ! Elle n'est plus qu'un monticule de chair, rembourrée de défauts.

Ses réactions vis-à-vis d'elle, dans le premier tiers du roman, ne sont pas « cohérentes ».

Pour sa relation avec Karen, (sa secrétaire), non plus.

« Il n'y aura jamais rien. », Nia nia...
Il n'y pense pas.
Et soudainement, presque en un claquement de doigt, il la désire. Ils s'appellent par des petits Noms.

Cohérence -2 (Une étoile en moins.)

J'ai retiré la seconde, tout simplement car je me suis attendue à beaucoup de choses.

Il n'y a pas eue de « surprise », pour moi.

Si je vous le conseil ? Oui. L'intrigue est rudement bien menée. Une fin qui (pourrait) laisse présager une suite. Jamais écrite finalement. Un jour, qui sait? Quoi que si c'est pour que le niveau soit celui de Docteur Sleep, qui à suivi Shining, nous dirons peut-être « non merci ». Et nous contenterons de cette première version.


L.G



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Sssssshhhhhhhh.... Sssssshhhhhhh....
Vous n'avez rien entendu ? Non ?

Ssssshhhhh. Sssssshhhhhhh....
Et là ? Toujours rien ? Comme un frottement contre les murs....

Ssssssssssshhhhhhhh..... Ssssssshhhhh....
On dirait que ça se rapproche. On dirait que c'est dans le mur.....

Autant je ne suis pas un inconditionnel de littérature d'horreur-épouvante, autant j'ai vraiment passé un bon moment avec cette histoire qui ne fait pas toujours dans la dentelle. Les premiers détails gores m'ont tout de même un peu déstabilisé, surtout que le hasard voulait que je sois en train de casser la croûte en lisant le dit passage. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à terminer mon assiette du coup. Mais ensuite on s'y habitue et on finit par se délecter de chacune de ces morts plus atroces les unes que les autres.

Alors pour ce qui est de l'intrigue, tout est très visuel, surtout la première partie qui est essentiellement basée sur le thème de la maison hantée. On s'y croirait, on voit les pièces, les couloirs, les escaliers, la piscine avec son eau noirâtre dégueulasse. le héros est d'autant plus énervant et tête à claque qu'il en devient attachant au final.

Un élément qui m'a plu, et qui marque une différence par rapport à de nombreux autres ouvrages, c'est qu'en permanence on se demande si au final les personnages "gentils", dont le principal protagoniste lui-même, s'en sortiront vivants. On sent que l'auteur peut à tout moment sacrifier n'importe qui et de manière bien cruelle et violente.
L'intégration de la thématique des rituels obscurs sur fond de magie noire est prenante et intéressante. A aucun moment je n'ai trouvé que cela tombait dans le ridicule, comme je m'y attendais. le tout reste finalement plausible, si on attache un minimum de crédibilité aux phénomènes paranormaux.

Par contre, le gros point négatif pour moi réside dans l'attitude et le comportement du héros par rapport à sa collègue Karen et vis à vis de son fils Randy. En effet, je trouve que, d'une part ses sentiments pour cette femme "distinguée" sont simplistes et trop subits pour paraitre véridiques. Il ne ressent rien pour elle au début et sait au plus profond de lui qu'il ne ressentira jamais rien, mais quelques pages plus loin il est déjà en train de l'appeler "ma chérie" et concevoir davantage dans leur relation. Ensuite, et c'est ce qui m'a le plus dérangé, c'est, par moments, l'absence d'émotions par rapport à son fils et à ce qui lui arrive.


Je conseille fortement cet ouvrage. Je l'ai bouffé en trois jours, alors que je lis normalement assez lentement. Il est très prenant bien que je m'attendais à davantage d'angoisse pour le lecteur que je suis. Et pourtant, j'ai lu, pour l'essentiel, dans l'obscurité sur ma liseuse. Mais le divertissement est au rendez-vous, et Masterton a un style facile à lire tout en imposant un excellent rythme.
Je pense même que je vais me lancer dans un autre ouvrage de ce bon vieux Graham. Je suis donc ouvert à toute suggestion afin de poursuivre cette percée dans le monde de l'épouvante.




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«À travers le lichen vert-noir qui cachait la plus grande partie de l’écriteau, Jack put seulement distinguer les mots : «‘’À VOS RISQUES ET PÉRILS.’’»

«Aimer un peu», «aimer beaucoup», «aimer passionnément» et «aimer à la folie», voilà ce que je ressens. À ma grande surprise, ce livre est un coup de cœur. J’ai repoussé ce livre, je crois que seul le titre «démence» me terrifiait. Il y avait quelque chose, qui me rebutait. J’ai décidé de le reprendre, avec le support de mes amis, et c’est pour découvrir une histoire incroyable.



«Dément», «Diabolique», «Démoniaque», ce sont trois qualificatifs qui le représentent bien. Je rajoute ensuite «Intense», «Loufoque», «Extrême», ce sont trois mots qui définissent bien l’atmosphère qui règne dans le livre «Démence». Je crois que tant on ne l’a pas lu, on ne peut pas imaginer, on ne peut pas comprendre, ce qu’est vraiment «Démence»…



L’histoire :
On fait tout de suite la connaissance de Jack, c’est notre héros. Il aperçoit par hasard, l’énorme bâtisse et il tombe immédiatement sous le charme. Il aime ce bâtiment tellement fort, qu’il veut devenir le propriétaire. Il décide un soir d’y amener Karen et son fils Andy. Pendant la visite, il arrive un événement inattendu, Andy est disparu et il est en danger. Jack est déstabilisé, et il cherche à tout prix à sauver son fils. Est-ce qu’il va y parvenir à temps ?

Quand on ouvre «Démence», on se retrouve dans une ambiance terrifiante. C’est un peu comme si le destin invitait Jack à sa demeure. On n’y échappe pas. C’est un peu un conte à la Disney mais à la manière de Masterton. C’est tout à fait déjanté, irréaliste et illogique. Jack nous transporte avec lui dans sa bâtisse et c’est comme si on s’y voit. On vit à fond ses aventures. L’auteur Graham Masterton décrit tellement bien le lieu, que c'est presque réel et c’est ça qui est effrayant… C’est ce que Jack pense quand il dit :



Lieu étrange :
On entend parfois des murmures, on sent parfois des odeurs et on écoute parfois de la musique comme :
On distingue aussi un bruit inconnu qui vibre : «Ce fut à ce moment que Jack fut certain d’entendre ce bruit horriblement familier. Ce sssssshhhhhh – sssssshhhhh – lent et étouffé. Il se retourna vivement et essayant de déterminer d’où il provenait. Mais cela s’approchait. Un crissement sourd, étouffé et grave.»
On perçoit desfois des ombres qui semblent si réalistes.
Dans ce monde qu’est «démence», tout peut être trompeur, il faut se méfier de notre imagination, c’est ce que Jack subit sans arrêt. Il se demande toujours si c’est vrai ou si c’est lui qui s’imagine des choses.



Personnages :
Au cours du roman, on se rend compte que Graham Masterton a une imagination infernale, les personnages dans le bâtiment sont tordus et enragés, on est dans un territoire complètement cinglé. Graham Masterton est vraiment le roi de l’imaginaire, de ce monde un peu fou, qui maltraite le lecteur.
Ce que j’aime aussi dans ce roman, c’est que Jack sait bien s’entourer. Il trouve en Karen une amie, une complice mais il rencontre d’autres personnages qui l’aident pour sauver son fils. Il ne lâche pas et il va toujours de l’avant. Je souligne aussi trois personnages que j’aime bien : karen, Lester et Geoff…Ils se démarquent par leurs personnalités :)



Les Légendes :
Je constate que tout est bien pensé, même l’emplacement de la bâtisse. Graham Masterton ne laisse rien au hasard, son histoire est bien construite, tout a un sens pour lui. On parle bien sûr, des rituels, des symboles. Il nous transporte à l’époque «des Druides.» Il amène sa théorie sur la «Magie de la terre», il parle des «Marcheurs sous terre», qu’il aborde. On commence à comprendre où l’auteur veut nous amener. On apprend tout en lisant un livre d’horreur, je suis captivée par ses passages sur l'histoire et son savoir.



Mes impressions :
Je suis un peu triste quand je vois, que Jack fait un voyage au «Québec», car ça me rappelle que je suis loin de mes amis. Je suis quand même flattée, que mon auteur fait un clin d’œil à ma belle province. Je veux aussi remercier mes amis ‘’Greg320i, Masa, Pied2chien, AlbertHenri, Walktapus’’ de m’avoir encouragé à lire ce livre.
C’est un UNIVERS inoubliable, c’est un livre qui te marque et je comprends l’engouement de mes amis. C’est un autre GRAND coup de cœur. C’est un livre où tu es saisi d’effroi et c’est ce sentiment d’horreur qui t’accompagne tout au long de ton aventure. Tu es toujours en haleine, tu veux toujours savoir ce qui va se passer. Est-ce que tu réagirais pareil, si ça t'arrivait ? Est-ce que tu aurais autant la trouille ? Comment est-ce que tu te débrouillerais ?
Je me suis régalée de cette lecture et je suis remuée par son écriture à la fois animée et déchaînée, avec des scènes sanglants et des moments émouvants. Je n’oublierai pas non plus cette citation de sitôt : «N’approchez pas, esprits impurs, sinon !»
Je souligne un personnage haut en couleur, qui fait tout autant horreur, qu’honneur : Quintus… Je me permets d'y faire un clin d'oeil mais je ne veux surtout pas le rencontrer.
Je crois que j’ai maintenant peur d’aller chez quelqu’un et de voir un heurtoir… Je frissonne aussi si j’entends un bruit au loin ou je tremble si une ombre passe. Est-ce que c’est cela être une vraie fane ? Pour ce qui est de la fin, c’est encore une finale spectaculaire de Masterton. Je suis sans voix. Je peux juste dire que parfois un rêve peut devenir notre pire cauchemar.
C’est à vos RISQUES ET PÉRILS si le livre «Démence» est entre vos mains…
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Vous connaissez tous les sites comme Stonehenge ou Carnac…
Mais avez-vous déjà entendu parler des lignes Ley ?
Laissez-moi vous emmener dans un univers un peu particulier, un endroit sous la terre, où des forces magnétiques, mais pas seulement, sont en action.
Tout commence par un journal qui vole, emporté par le vent et qui entraîne un brave responsable d'une entreprise de pneus à s'imaginer en futur responsable d'un club de luxe, au milieu des bois. Parce qu'il découvre par hasard un vieil établissement médical abandonné, Jack se retrouve immergé dans une histoire terrifiante qui surfe sur des théories magiques, des légendes anciennes, et l'univers à la fois des druides et celui des forces occultes.
Jack va vouloir acheter cet endroit et le transformer en un lieu de villégiature avec piscine, terrain de tennis et golf, mais il n'a visiblement pas saisi tout le potentiel du lieu et surtout, il n'a pas compris que cet endroit était toujours habité par la centaine de pensionnaires qui y résidaient 60 ans plus tôt avant qu'ils disparaissent tous mystérieusement un soir.
Une fois encore, Graham Masterton nous plonge dans un univers particulièrement flippant, et dont les descriptions sont très réussies. J'ai adoré apprendre ce qu'étaient ces fameuses lignes Ley, et une fois le roman terminé, j'ai vite été me renseigner sur ce sujet qui ne manque pas d'intérêt.
L'écriture est entrainante, le suspense est haletant dès le début et je n'ai pas été déçue par cette histoire qui tient ses promesses et m'a fait légèrement frissonner.


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Je ne connais pas très bien Masterton, vu que je ne me souviens pas de ce que j'ai lu de lui il y a des lustres (Manitou), et que le seul autre livre lu de lui récemment est "Le portrait du mal", qui ne m'avait que moyennement plu...

Mais ce bouquin-là est juste excellent ! Si Jack apparaît au départ comme un brin stupide, il se révèle plein de ressources, finalement ! Un personnage intéressant... L'action est incessante, l'enquête vraiment prenante, et j'ai bien aimé les références mystiques et mythiques du toutim.
Ajoutez à cela des descriptions gorissimes et vous obtenez un livre à ne pas lire juste avant de s'endormir. Un livre à ne pas lire appuyé au mur. Ni dans son lit. Ni dans sa voiture. Ni, ben nulle part en fait !

Cependant, mais cela m'est tout à fait personnel, je suis moins impressionnée par des monstres que l'on peut saisir et toucher, que par les "insaisissables" ! Je n'ai donc fait aucun cauchemar lié à la lecture de ce livre, mais, je le répète, cela m'est tout à fait personnel car il est quand même très impressionnant.

Bref, âmes sensibles s'abstenir ! (Lire un avis sur SC disant "j'ai trouvé ce livre trop cru", c'est à mourir de rire ! On ne lit pas du Masterton quand on n'aime pas le gore, épicétou, c'est quoi ces minauderies...)
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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Ce bâtiment était si imposant, mystérieux et empreint d'une ambiance particulière que Jack était presque furieux de ne pas l'avoir découvert lorsqu'il avait onze ans. Ah, les jeux que Dougie McLeish et lui aurait pu inventer dans un tel décor. Prince Vaillant ! L'homme au masque de fer ! Dracula ! Cela aurait été sensationnel ! Pourquoi l'avait-il découvert seulement maintenant, aujourd'hui, alors qu'il avait quarante-trois ans, était marié, vivait à Milwaukee et était le propriétaire d'une chaîne d'ateliers spécialisés en pose rapide de pots d'échappement ?
L'édifice ressemblait à un château ou à un hôtel, ou à une gare grandiose. Les murs étaient de cette même brique jaune pâle que la veille brasserie Pabst dans le quartier de Milwaukee - cette même brique qui avait jadis valu à Milwaukee le surnom de ''La ville crème''.
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- Lester Franks, c'était son nom, déclara Essie. Je ne me souviens très bien de Lester. Il me chantait des chansons et me racontait des histoires. Il ne devait pas avoir plus de dix-huit ou dix-neuf ans. Toujours serviable ! Toujours prêt à faire des commissions ! Et vous savez ce qu'il à fait ? Alors qu'il gardait sa petite sœur âgée de trois ans - a l'époque, il avait quatorze ans -, il lui à tranché la tête. On l'à retrouvé en train de jouer à la balle avec la tête de sa sœur, dans la cours ; la jetant en l'air et la rattrapant. Il y avait du sang partout.
- Oh mon Dieu, Essie, tu me donnes la nausée, protesta Helena.
- Oh non... la plus part d'entre eux avait fait pis que cela. Notez bien, lorsque mes sœurs et moi étions enfants, nous prenions plaisir à raconter tous ces détails sanglants. Il y avait un homme là-bas, comment s'appelait-il ? Homan ou Hofman ou quelque chose comme ça. Sa femme était une intarissable bavarde, alors il lui à lié les poignets et les chevilles à une chaise de la la salle à manger, et lui à cloué la langue à la table. Elle est restée ainsi plusieurs jours avant qu'on la retrouve.
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" Durant une fraction de seconde, Arnold connut une douleur tellement intense qu'elle allait au-delà de tout ce qu'il avait jamais éprouvé. C'était comme de tomber vivant dans un océan de hachoirs à viande. Tandis qu'il était broyé, déchiqueté et éventré, il fut stupéfait que sa conscience puisse survivre aussi longtemps, alors que son corps n'était plus que des graisses, des mucosités, des os réduits en fragments et des filaments pulvérisés. Il mourut stupéfait. Il mourut dans un paroxysme de souffrances. "
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D'accord, il n'avait pas réussi tout à fait à se convaincre que ce qu'il avait entendu n'était rien d'autre que son propre sang comprimant ses tympans. Mais examine la situation d'une manière rationnelle, Jack. Les fantômes ça n'existe pas ; et quelque chose que tu ne peux pas voir ne peut absolument pas te faire de mal, d'accord ? Dans le pire des cas, il pouvait s'agir d'un écureuil courant à l'intérieur des murs de refend. Bien sûr, c'était ça. Un écureuil, un connard d'écureuil, courant après lui pour protéger sa progéniture. Ils pouvaient être féroces, exact ? Surtout ici, dans les bois.
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- On se croirait dans le laboratoire du Dr. Frankenstein, dit Jack.
- Ça me fait plutôt penser à une chaise électrique, intervient Karen.
Josepth Lovelittle s'appuya contre le battan, d'un air de propriétaire, les bras croisés parcourant la pièce du regard. Boy (son chien) fourra sa t^te dans la corbeille à papiers en osier et renifla des feuilles de papier à lettres chiffonnées en boule.
- Vous avez raison tous les deux, je pense déclara Joseph Lovelittle. Ceci était l'un des traitements révolutionnaires de Mr. Estergomy. En quelque sorte il s'agissait de trier les cellules de votre cerveau afin qu'elles se tiennent comme il faut. Il m'a montré un jour, avec un aimant et de la limaille de fer. Il a déplacé l'aimant près de la limaille de fer, et elle a formé un motif. C'est de cette façon qu'il a essayé de m'expliquer ça, en tout cas. Je suppose que j'étais trop jeune pour comprendre ; ou trop bête ; ou les deux. Avec mes mains, je me débrouille. Mais questions de méninges, je ne suis pas très fort.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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