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3,85

sur 341 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les aficionados des livres de terreur vont apprécier les quelques pages gores. Les autres vont peut être frissonner. Mais tous seront d'accord pour dire que nous sommes loin des meilleures oeuvres de Graham Masterton.
La dernière partie est tellement tirée par les cheveux que j'en ai encore mal au crâne. Dommage car l'ensemble est vraiment « sympathiquement effrayant »
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Contrairement à rituel de chair qui avait son lot de passages bien dérangeants et un brin crados, j'ai moins accroché à Démences. Pourtant, l'auteur n'est pas à blâmer, en bon spécialiste du genre horrifique.
L'histoire est la suivante: plusieurs patients d'un hôpital psychiatrique ont disparu...en plus, la plupart ne sont pas de gentils teletubbies, on a bien affaire à des criminels fous furieux. En première ligne, Jack, chef d'entreprise investi dans les garages croit apercevoir un enfant qu'il a percuté sous la flotte. Mais, ne découvrant qu'une simple veste, il s'enfonce alors dans les bois (alors que le plus banal d'entre nous serait resté sagement dans sa voiture, mais bon, il n'y aurait pas d'histoire dans ces cas-là) et tombe sur une vieille demeure dans un état d'abandon bien avancé.
Jack, en bon chef d'entreprise qui se respecte, y voit une bonne occasion de créer un complexe de loisirs pour la populace riche... il a également la bonne idée de faire venir son fils de neuf ans qui va rencontrer un homme nommé Lester ( pour moi il y a comme un air de déjà-vu à la sauce Shining...), comme sorti de nulle part, même si l'on se doute bien que la folie humaine n'a pas quitté le bâtiment, quant aux autres patients disparus...ils ne sont pas aussi loin que ce qui se dit...
Je laisse les amoureux de l'horrifique se faire leur opinion:)
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Conduisant trop vite par temps de pluie sur une route de forêt, Jack va faire une sortie de route.
Descendant de la voiture pour constater les dégâts, il aperçoit furtivement un enfant en imperméable et tente de le rattraper.
Sa poursuite le conduit face à un bâtiment abandonné, invisible depuis la route.
Séduit par la structure de l'édifice, Jack envisage de le racheter pour en faire un Club House luxueux.
Lors d'une autre visite avec un agent immobilier, il emmène son fils de 5 ans Randy, et se dernier disparaît dans les murs de ce qui était un centre psychiatrique pour dangereux aliénés, dont la mystérieuse disparition des 137 occupants 60ans plus tôt, a conduit à sa fermeture.

S'inspirant du conte du joueur de flûte d'Hamelin, G.Masterton écrira "Démences" qui est le livre le plus populaire de sa bibliographie.
Moins de sexe qu'à son habitude, ce qui n'est pas plus mal, donnant dans la terreur, je trouve que l'histoire est un peu gâchée par la naïveté et la stupidité du personnage principal.
Ça reste un bon livre, sans être le meilleur de l'auteur, pour ma part.
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Mon premier Masterton.  Un roman d'horreur dans sa plus stricte définition, très représentatif, je trouve, de l'horreur cinématographique des années 80 et 90.  Du surnaturel et de l'épouvante avec une ambiance bien construite (les chapitres 1 et 3) ; le Mal en action avec cette meute de forcenés ; du gore avec du sang à satiété, des corps éviscérés en abondance et des mélasses infectes de toutes sortes ; un héros un peu ringard, un peu macho, parfois désespérant, mais déterminé et que toutes ces caractéristiques rendent divertissant.  Vraiment, c'était comme visionner un film d'horreur, il ne me manquait que le popcorn.

J'ai eu l'impression qu'il y avait un petit côté artificiel perceptible, comme si les intentions de l'auteur étaient trop manifestes parfois.  Regain d'intérêt avec l'explication derrière l'inexpliqué, les légendes et éléments réels associés, et l'arrivée de Geoff, d'abord stupéfait par les questions de ses visiteurs, puis carrément émerveillé voire jaloux.  

L'odyssée de Jack vous savez où était également originale et captivante, mais pouvez-vous m'expliquer ceci :

Quoiqu'il en soit, c'était une lecture agréable et amusante, avec l'approche légèrement humoristique de Masterton qui est caractéristique, à ce qu'on m'a dit.  Ce que je crois être la seule phrase entre parenthèses du livre m'a fait bien rire, et m'a une fois de plus remémoré les slashers des années 80.

Je vais en lire d'autres, c'est sûr.
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Adepte de la littérature d'épouvante, Masterton fait partie de ces auteurs incontournables que j'ai contourné pendant des années en me disant: "Tu seras le prochain!".
Je me suis enfin décidée le mois dernier, comme quoi il n'est jamais trop tard, après avoir ressenti un léger besoin de sang pour maintenir l'ambiance glacée de cette saison, même si la lecture s'est faite dans un milieu plutôt douillet.

Autant le dire tout de suite, j'étais plus enthousiaste a l'idée de lire ce roman que lorsque je l'ai terminé. Commençons par les points négatifs, parce que je lui ai quand même mis 3 étoiles et que j'en ai donc apprécié la lecture, c'est juste que j'en attendais plus. Plus de quoi? Plus de subtilité avant tout.
On ne peut pas le nier, ce livre contient de l'hémoglobine et des scènes bien gores, mais j'avoue que je préfère le sentiment de peur provoque par une ombre, une porte qui grince, un détail qui nous fait trembler ou sursauter. Ici il s'agit de "monstres" que l'on sent arriver avec leurs gros sabots, qui tuent tout ce qui leur passe sous la main de la façon la plus appétissante qui soit. Cette préférence est personnelle bien sur, mais pour la subtilité on repassera.
En fait, il aurait pu y avoir un bon suspense dans la première partie du roman, où l'on découvre le mystérieux hôpital psychiatrique qui est la cause de tout les malheurs qui arriveront par la suite. Sauf que cette partie a été complètement tuée par le 4ème de couverture. Ben oui quand le 4ème de couverture annonce:

"Les 137 pensionnaires de l'asile, tous de dangereux criminels, avaient brusquement disparu sans laisser de trace. La police ne les avait jamais retrouvés. Comment aurait-on pu imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, qu'ils s'étaient réfugiés dans les murs mêmes de l'asile, à l'intérieur des murs? Il n'y a que les fous pour croire sérieusement à l'efficacité de la magie noire. Et les fous furieux pour s'en servir."

Forcément c'est une révélation que l'on n'attend pas puisqu'on la connais déjà, donc pendant quasiment la moitié du bouquin on sait ce qu'il se passe avant que l'auteur ne le dise. Dommage, je pense que j'aurais été beaucoup plus dans l'ambiance sans ça. Ça me rappelle un peu le 4ème de couverture de Joyland de Stephen King, qui résumait une histoire qui n'avait rien à voir avec le roman. Je ne sais pas à quoi certains pensent quand ils les écrivent, ils sont censés donner envie de lire ou d'acheter, pas raconter la moitié de l'histoire ou raconter n'importe quoi. Et pour le coup ce n'est pas de la faute de l'auteur, bref!

D'autres choses qui m'ont gênée, et qui elles ont directement àa voir avec l'histoire: les personnages sont trop clichés, et il y a des incohérences avec la logique même mise en place par l'auteur, dont certaines situations qui se résolvent un peu par magie. Mais ces deux aspects ont déjà été mentionnés par d'autres babeliotes, donc ce n'est pas la peine de le répéter.

Sinon, il faut avouer que le déroulement de l'histoire est très bien écrit et attise la curiosité. On tourne vite les pages et on a envie de savoir comment la situation va se démêler. Les descriptions des lieux et de l'atmosphère, celle de l'hôpital surtout, m'ont paru excellentes, d'où peut-être une plus grande frustration et une sensation de gâchis a mes yeux (foutu 4ème de couverture!)

C'est donc un 3 étoiles pour moi, pour une lecture très agréable mais pas inoubliable, et dont le potentiel a été un peu gâché. Je ne me jetterai pas sur un autre de ses romans mais si l'occasion se présente, j'aimerai en découvrir un différent et me faire une idée plus objective du travail et du monde de Masterton.

Lu en VO
Challenge MULTI-DEFIS 2018
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Beaucoup de choses ont déjà été dites dans les commentaires précédents, je ne n'irai pas les paraphraser.

Au global, même si l'histoire n'est pas forcément des plus originales, le talent de Masterton fait que le récit tient sacrément en haleine. Et niveau horreur il s'y connait l'Ecossais !
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Jack Reed, chef d'entreprise, tombe par "hasard" sur une demeure abandonnée.
Sous le charme, il décide de l'acheter et fait les démarches dans cette intention.
Un soir où il retourne la voir avec sa secrétaire et son fils , ce dernier disparaît.

Dommage que la quatrième de couverture soit trop explicite et nous donne déjà les clés de l'intrigue.
Résultat, pas trop de surprise concernant le mystère de cette maison.
De plus, Il y a quelques scènes surannées comme l'enfant sur la route surgissant de nul part, déambulant parfois dans la maison et qui disparaît au détour d'un couloir. Lors d'une visite de la maison, le fils du héros se balade tout seul et découvre les "fantômes" avant tout le monde.
En même temps, ce livre est sorti en 1989. Peut-être que cela semblait moins "déjà vu" à cette époque.
Les points positifs:
J'ai bien aimé les personnages, Jack, Karen et Geoff et le style de l'auteur.
Enfin j'avoue avoir eu quelques moments de frayeurs en le lisant.

Donc, pas tellement de surprise mais j'ai tout de même apprécié de le lire.

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Suite à mon heureuse expérience des zombies de la Lignée, je me suis lancée dans cette histoire de fantômes mais la sauce n'a pas aussi bien pris que pour les zombies.

L'intrigue en elle-même n'est pas mal du tout, mais les attaques des fantômes deviennent à la longue très répétitives et sans plus aucun suspens. J'ai bien apprécié le début et la fin, dommage que le milieu soit aussi redondant.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Mitigé je suis. L'intrigue du livre est un peu tirée par les cheveux. C'est sûr, c'est du fantastique cette histoire de marcheur sous terre mais les premiers chapitres sont prenants et tiennent en haleine; ensuite quelques longueurs qui auraient pu être évitées.
En revanche, je suis persuadé que Graham Masterton est un très bon écrivain.
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Cet auteur a révolutionné la crainte des bruits dans les murs. On n'est plus face à des Poltergeist ou des fantômes, mais bien à des marcheurs sous la terre. On craint autant d'être coincé dans les lignes-ley que d'être poursuivi par eux.
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