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«Entendez-vous gratter ? Ou marcher ? Ou quelque chose dans le genre ? Quoi ? Rien que respirer.» Qui est-ce à votre avis ? Un patient ? Un client ? Un animal ? «Une respiration qui évoquait plus la mort que la vie.» Préface de l’auteur : Quand Graham Masterton a écrit son livre, il dit qu’il a eu beaucoup de difficulté à le finir. Pendant l’écriture de son roman, il est arrivé deux accidents, il vit aussi la disparition d’un être proche et en plus il s’aperçoit la perte d’un objet, sans qu’il connaisse la cause. C’est ainsi dans une drôle d'ambiance qu’est née le livre «La maison de chair»… Histoire : À quoi avons-nous affaire alors ? Est-ce facile à deviner ? Je crois que c’est bien d’une maison qui s’agit. C’est une maison qui respire. C’est étrange n’est-ce pas ? Le récit commence quand Seymour rencontre John au service sanitaire. Il lui explique les faits mais John trouve cela bizarre. Le monsieur insiste tellement que John est pris de doute. Pendant deux visites, deux de ses collègues se retrouvent à l’hôpital. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que la respiration est vraiment réelle ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? Est-ce que la maison est vraiment hantée ? «Fantastique, Cocasse et hilarant» sont trois mots qui décrivent bien «La maison de chair.» Je découvre que ce livre-ci fait partie de ses premiers écrits. On sent tout de suite une imagination abondante, du surnaturelle à revendre et de l’action à chaque chapitre. «Je veux dire que si des fantômes peuvent hanter un lieu, pourquoi ne pourraient-ils pas hanter une personne ? Qui peut dire ce qu’ils sont capables de faire ? » Personnages : Je me suis beaucoup amusée à suivre John dans son aventure à la chasse au fantôme ou au démon. Les personnages sont attachants, ils ont chacun leurs personnalités et ils ont leurs rôles bien définis. Je souligne ici, un personnage spécial, qui fait sa trace : George-Mille-Nom. Il aide beaucoup John à comprendre la légende indienne et il participe aussi à la finale. Détail inusité : Dans ce récit, ce qui m’a beaucoup intrigué, c’est les oiseaux. Graham Masterton ajoute encore une fois une note de peur. Ils sont nombreux, à se tenir près de l’hôpital. C’est très inquiétant selon le contexte. Personne ne peut les faire fuir, ils restent là, sans bouger. Est-ce qu’ils attendent des graines ou leur Maître ? «Je ne savais pas que les médecins avaient parfois le cafard. Je croyais que ça n’arrivait qu’à la télévision. Et moi, je croyais ce qui se passe maintenant, n’arrivait que dans les cauchemars.» Légende Indienne : On s’aperçoit au cours de la lecture, que la légende indienne prend beaucoup de place. On voit que Masterton s’enthousiasme déjà pour ses légendes. Mes impressions : Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’ai retardé longtemps cette lecture pour des raisons personnelles. Lorsque tu entres dans la «Maison de chair», tu constates évidemment que le titre convient très bien à ce roman. C’est un peu une poursuite contre la montre. John et ses complices veulent à tout prix arrêter le démon ou cette chose. C’est tout un oura-gan. Je souris à la définition du démon Indien, quand tu sais que l’auteur a écrit des ouvrages sur la sexualité et il a écrit un livre sur «Comment être l’amant parfait ?» On reconnaît déjà son magnifique talent de conteur. On y retrouve son humour contagieux, sa soif de connaissance et son goût pour l’action. C’est certain, je trouve qu’il y a des longueurs et on sent sa passion débordée envers les légendes. Je m’en suis un peu lassée mais ce n’est pas assez pour lâcher le livre. On peut le lire même si on n’a pas lu le livre «Rituel de chair». C’est deux histoires différentes, elles ne se suivent pas. Pour ma part, c’est deux histoires que j’affectionne particulièrement ! Je ne le conseille pas à tout le monde. Il faut être ouvert, il ne faut pas être peureux ou dédaigneux. C’est la SPÉCIALITÉ de Masterton de créer L’ÉTRANGE, L’HORREUR, ET LA TERREUR. Pour terminer : Si jamais je vois un drôle de heurtoir après une maison, avec les chiffres 1551, je crois que je me sauve vite en courant… Qu’est-ce que peut bien signifier 1551 ? Shuttt, je laisse deviner… C'est un livre à lire pour ceux qui sont vraiment fans de cet auteur. Tu y passes vraiment un bon moment. Tu n’oublies pas les moments complices entres les personnages et les scènes macabres. Voici une petite prière Indienne, qu’on trouve à la fin : «Quand le soir tombera, donne-nous la petite obscurité et non la grande.» Isabelle + Lire la suite |