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« On dit avec raison que la vérité se découvre souvent dans les flacons; mais on dit avec plus de raison encore, que d'anciennes vérités émergent d'anciens flacons. »
S ‘il y a bien un objet qu'il ne fallait ni acquérir, ni ouvrir, c'est une jarre millénaire du Moyen Orient achetée par un américain collectionneur d'antiquités. Ce dernier décède dans d'étranges circonstances, ses dispositions testamentaires semblent folles, et sa veuve se livre sur leurs dernières années d'existence marquées par la jarre qui abriterait un djinn doté de pouvoirs maléfiques.

En feuilletant ce roman publié dans la mythique collection Pocket Terreur qui fit les nuits blanches de mon adolescence, car elle garantissait « des cauchemars haut de gamme pour les années 90 », j'ai aperçu le nom des Hasan-i Sabbâh, le «  Vieux de la Montagne », personnage central d'Alamut et de Samarcande. Adjugé vendu donc. Dans ce court récit percutant, Graham Masterton oppose la logique du Nouveau Monde ancré dans l'univers intellectuel et bourgeois de Cape Cod à la mythologie arabique préislamique. Les personnages (et le lecteur crédule), découvrent que le bon génie de la lampe est une idée fausse qui va de paire avec un Orient de carton pâte. Les malheureux naïfs réalisent trop tard que les djinns, créés de feu sans fumée, peuvent non seulement prendre différentes formes mais nous contrôler.

Cette première lecture de Masterton s'est révélée plaisante, même si le côté « horrifique » promis par la collection m'a semblé léger. Je lui ai plutôt trouvé une parenté avec certains romans noirs de Diana Ramsay ou de Frédric Brown qui lui confère un charme Old School. Les anecdotes sur la Perse, sur la véritable histoire d'Ali Baba et sur les djinns, qui n'ont décidément rien à voir avec ceux de Victor Hugo ( On nous a menti!) font le sel de ce roman.
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J'ai découvert ce livre dans un groupe Facebook avec une personne vendant ainsi pas mal de vieux bouquins (éditions des années 1970 pour la plupart). Je ne connais l'auteur que de nom mais je n'en ai jamais lu car il fait plutôt dans l'horrifique. Je ne suis déjà pas fan de ce genre dans les films alors en bouquin, j'essaye de m'abstenir. Pour celui-ci, le résumé m'a plu, j'ai quand même voulu tenter et du coup, il n'est pas resté longtemps dans ma pal.

Les 50 premières pages ont déjà réussi à m'intriguer, c'est un bon point. J'étais un peu anxieuse de la suite, à savoir comment aller se dérouler le reste de l'histoire. À l'enterrement de son parrain, un homme nommé Harry découvre que celui-ci était peut-être fou à cause d'une jarre ancienne et qu'il avait donné de curieuses instructions à son épouse concernant cette poterie. Il va être aidé d'une experte en antiquité pour en apprendre plus sur cette jarre et les raisons de son étrange décès. Grâce à eux, nous évoluons ainsi dans la mythologie arabe avec ses djinns (ou génies) et la magie noire. Est-ce vrai ou pas ? Je n'en sais rien car je connais assez peu cette mythologie mais on a également des informations intéressantes sur l'occultisme arabe et les mythes entourant les djinns. J'ai donc continué ma lecture en étant intriguée par l'histoire mais en étant également épouvantée comme les personnages. Ceux-ci ne me semblent d'ailleurs pas trop travaillés, l'auteur a tout axé sur son djinn maléfique et la peur qu'il inspire aux humains. Les seules choses qui m'horrifiaient étaient les automutilations et certaines tortures infligeaient aux femmes. Certains passages de la fin sont assez sanglants mais heureusement, ils sont relativement courts.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une curieuse découverte, l'histoire est intéressante et teintée d'épouvante par moments. On apprend quelques légendes arabes et malgré le peu de pages, l'auteur finit son histoire en donnant d'autres indices sur ce qu'il manquait. Je me suis quand même doutée de certaines choses mais la fin laisse tout de même un goût d'inachevé car elle m'a semblé un peu courte par rapport au reste de l'histoire. Si vous êtes amateurs de littérature fantastique teintée d'horrifique, je vous conseille de découvrir ce roman et cet auteur. Pour ma part, je verrais plus tard au gré des résumés si j'en tenterais d'autres de lui. Seul bémol de cette édition, il reste des coquilles.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Court roman, paru à la suite du percutant "Manitou", qui fit connaitre son auteur, "le Djinn" s'avère décevant à plus d'un titre.

Encore débutant à ce moment là, on sent que Masterton se cherche et le résultat laisse à désirer. S'appuyant sur les mythes préislamiques (l'utilisation de divers mythes demeure sa marque de fabrique), l'auteur met en scène la confrontation du sympathique Erskine (déjà vu dans "Manitou"), et de quelques autres personnages, avec une jarre persane maléfique, qui contient rien de moins que le plus puissant djinn que le monde ait connu. La jarre fut acquise par le parrain de Erskine, et l'histoire débute alors qu'il vient de décéder, la famille et les amis se retrouvant pour les obsèques...

Si, dans "Manitou", le duo Erskine / Singing Rock fonctionnait très bien, force est de constater que Erskine seul ne laisse pas la même impression, d'autant plus que son attitude, face à la probabilité de l'existence du djinn, est plus qu'ambiguë, ce qui paraît étrange, quand on sait ce qu'il a affronté dans "Manitou". Evidemment, cette histoire est peut-être antérieure, mais ce n'est pas précisé.

Par ailleurs, point de suspens car on voit venir les évènements, et les liens entre passé (la légende des deux soeurs et du djinn) et le présent sont prévisibles. On comprend vite également que la libération (ou pas) du djinn sera le point d'orgue du récit mais vu qu'il ne se passe pas grand chose entretemps, on ne peut pas dire que l'ensemble soit très intéressant, à défaut d'être palpitant. Enfin, j'aime bien les références à la pop culture (datées, il est vrai), dont Masterton parsème certains de ses romans (je pense au "Miroir de Satan") mais qui sont totalement absentes ici.

Bref, "le Djinn" ne restera pas dans ma mémoire comme un bon Masterton. En plus, pour ceux qui apprécient particulièrement les scènes gores, ils seront ici plutôt à la diète (si ce n'est la fin).

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Vous vous y connaissez en poteries iraniennes ?
Moi non, mais j'ai beaucoup aimé ce roman qui met à l'honneur d'anciennes jarres originaires du Moyen-Orient.
Comme souvent, Graham Masterton a utilisé des mythes et légendes dans ce roman très prenant où nous allons découvrir les djinn, ces fameux génies qui, dans les contes, sont souvent enfermés dans les lampes et des bouteilles.
Nous apprendrons également qui était réellement le célèbre Ali Baba.
Un bon roman distrayant et légèrement effrayant.
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« Pas vraiment une mélodie ni quelque chose comme ça. Mais elle chantait vraiment, selon Max. Après cela, il est monté la nuit, plusieurs fois, et la jarre chantait ».

Le roman « le djinn », il était depuis longtemps dans ma pal et j'ai eu envie de le lire cet été. Je suis très contente de lire un de mes auteurs préférés je viens de le terminer il y a quelques jours. J'apprécie aussi la page couverture de cette édition, elle correspond bien.

Max Greaves était un collectionneur pour des objets anciens et il fait l'acquisition d'une jarre. Depuis qu'il est décédé dans d'étranges circonstances, Harry et Anna se demandent si la jarre est bien ce qu'elle représente. Ils vont aller chercher des conseils chez Qualt, ils formeront ensemble une très bonne équipe.

« J'étais sûr – absolument sûr – que ce qui se trouvait dans cette jarre était
responsable des événements. Il fallait, d'une façon ou d'une autre, entrer à La Voile Marine et nous débarrasser de la jarre, quel que fut le danger ».

C'est un petit livre, il se lit très bien, les chapitres sont bien divisés. Il
est écrit en 1970, il fait partie des incontournables à mes yeux. Il est publié
chez Pocket dans la collection « Terreur ». On retrouve Harry Eskin, un personnage très connu, que j'adore avec sa personnalité et son humour. L'écriture est puissante et on se laisse transporter par le mystère autour de la jarre. Il possède des légendes et des mythes, il contient aussi des contes sur les djinns. On ressent une atmosphère angoissante, on ne s'ennuie pas, on dévore chaque minute qui passe en compagnie de nos trois protagonistes.

Le Livre « le djinn » est une excellente histoire où on peut s'évader, où on peut laisser aller notre imagination, on s'embarque dans toute une aventure d'où on n'en ressort pas toujours indemne. La peur, les émotions et les appréhensions sont très présentes. J'en garde une très forte impression, la magie peu importe la forme qu'elle prend est toujours au rendez-vous.

« La forme resta sur place un instant puis elle s'éloigna d'un pas glissant vers les arbres. Lorsque nous atteignîmes l'horloge nocturne, la forme s'était fondue au sein de l'obscurité. Immobiles, nous reprenions notre souffle. Je suis un extra-lucide, non un athlète olympique, et ces soixante-quinze mètres de course avaient vidé mes poumons. Qualt n'était pas plus frais. Il haletait, toussait et déplorait probablement toutes les pipes fumées au cours de son existence. Anna, pâle et anxieuse, nous rejoignit ».

J'invite à aller voir le beau billet de Jrm30 où il fait un bon retour.

Siabelle
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Harry Erskin, Extra-lucide un peu douteux, se rend à l'enterrement de son parrain Max Greaves. Ce dernier étant un spécialiste dans les objets du moyen orient, dont il arrivait régulièrement lors de ses fouilles, d'en rapporter chez lui pour collectionner.
Toute fois, il semblerait qu'une jarre qu'il a ramené il y a des décennies, soit à la source de ses derniers jours de vie.
Durant les funérailles, Harry va faire connaissance d'Anna dont la présence n'est pas inintéressée, ainsi que de la nouvelle gouvernante à la personnalité effacée, de sa marraine.
D'ailleurs, le comportement étrange et extrême de sa marraine, va rendre Harry suspicieux et le mettre face au surnaturel de façon réelle pour son plus grand désarroi, pour la première fois de sa vie.

Harry Erskin, personnage que l'on connaît dans la série Manitou (pour les amateurs du maître) est à son début de carrière.
Histoire qui comme à l'accoutumée avec l'auteur, est tirée de mythe et ne fait pas dans la demi mesure.
Un bon cru de sa bibliographie.
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Avais-je déjà lu un roman de Graham Masterton ? Pas sûr. En tous cas, maintenant, voilà chose qui est faite. Il faut dire que je ne suis pas un aficionado de ce que certains sont tentés d'appeler de l'horreur. de l'horreur ? Ça ? Non ! du fantastique, oui.

Pourquoi cette nuance, me direz-vous. Parce que les trois quarts du roman font plus penser à un roman noir des années 50 ou 60. Un peu à la façon du roman de Richard Matheson : Les seins de glace. Un héros en quête de lui-même, une belle jeune femme, des évènements étranges, ou du moins, incompréhensibles, etc. Dans le dernier quart, nous passons franchement dans le monde l'étrange, avec une histoire de génie maléfique très puissant, de légende de vengeance, etc. Et d'embrouille. Les objectifs avoués des uns et des autres ne sont pas forcément les vrais. Seul le héros, qui n''est au courant de rien, reste identique à lui-même. Il faut dire que c'est également le narrateur. Il nous conte donc ce qu'il veut bien révéler.

Je ne vous ferai pas le détail des morts, éléments d'histoire et autres situations qui font le charme de ce roman. le risque est trop grand que je vous en dise trop et vous gâche le plaisir de cette lecture.

En bref : Un bon moment de lecture, sans élucubrations sur le sens de la vie, la psychologie des personnages, etc. Juste ce qu'il faut pour donner du corps aux personnages et donner un sens à tout ça. Alors ,n'hésitez pas à le lire si vous aimez le fantastique.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Un bon roman d'horreur et de fantastique, qui met en avant les légendes du Moyen-Orient. Il a plutôt bien vieilli et rappelle l'ambiance des vieux films d'horreur américains. Je ne suis pas très fan du style "horreur" mais là cela passe très bien, ce n'est pas gore et les scènes horribles sont bien racontées.

La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Un collectionneur d'antiquités de Moyen-Orient meurt dans des conditions aussi étranges que soudaines. Sa veuve parle d'une obsession fanatique que lui aurait inspirée une poterie très ancienne, une jarre mystérieuse qui, semblerait-il, contiendrait un esprit maléfique... un djinn. Et voici que ce djinn redoutable, terrifiant, cherche bel et bien à se matérialiser et que, pour y parvenir, il déploie les pires abominations...
Encore un grand livre de Graham Masterton. Pas par sa longueur, certes, je l'ai trouvé ce livre bien trop court pour m'immerger encore plus dans cette atmosphère terrifiante.
La scène de sabbat, décrite avec autant de précision qu'on s'y croirait m'a glacé le sang.
La plume acérée de l'auteur ne s'encombre pas de fioritures, on va direct à l'essentiel, et moi j'adore ça. Encore un incontournable, donc, qui se dévore du début à la fin.
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C'est un très court roman parut en 1977 sous le nom original de The djinn racontant l'histoire d'un homme qui a ramener une relique du Moyen-Orient. Après plusieurs nuits à observer et à étudier cette jarre, son corps est retrouvé sans visage. le récit commence quand son filleul arrive pour assister à sa sépulture.

Quand on ouvre un roman du Maître Graham Masterton, c'est pour y retrouver tous les ingrédients qui font que le livre soit savoureux. Ici, première déception, la narration à la première personne. J'ai beaucoup de mal avec ce type de récit qui, je pense, empêche l'immersion et inhibe l'action. Qu'importe, c'est un livre du Maître. Bon, les premières pages font un peu fouillis, des va-et-vient, un flot de discussion. C'est l'un des premiers livres qu'il a écrit, je lui pardonne. Et puis, au bout de quelques pages l'aventure commence à s'intensifier et devenir plaisante. Au final, ce court récit n'est ni mauvais, ni exceptionnel, mais à l'avantage de proposer une histoire honnête qui fait passer un bon moment. Heureusement, l'auteur aura par la suite de sa carrière des coups de génies.

Graham Masterton se passionne pour les sciences occultes, les divinités et autres sphères humaines qui ont bercé des peuples et des civilisations tout au long de notre histoire. Ici, on a le droit au Djinn le plus puissant sous le nom d'Ali baba qui était le plus cruel, bien loin du tableau idyllique qu'a porté les contes de milles et une nuit, et consort. On y découvre une secte aux pratiques horrifiques et cruelles, les N'zwaa ou Nazwah. Très intéressant ces précisions en fin de livre.
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