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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette histoire qui se déroule le temps d'un été nous plonge dans la vie d'Elena et Joaquin. Frère et soeur, ils sont confrontés à une mère manipulatrice, capricieuse et alcoolique, Carridad, hantée par ses souvenirs heureux de sa vie d'enfant, à Cuba, avant la révolution cubaine de 1959 et l'arrivée de Fidel Castro au pouvoir, avec des parents riches et puissants. Les menteurs de Mariposa va nous raconter leur quotidien et les mensonges que chacun sont près à mettre en place pour préserver une harmonie et sérénité de façade.

C'est d'abord du point de vue d'Elena qu'on découvre ce quotidien. Carridad est une mère est très dure avec Elena, contrôlant sa vie, ses fréquentations et distillant des recommandations sur la manière dont elle doit agir, notamment avec les hommes. Pour échapper à cette emprise, il n'y a que ses heures de baby-sitting chez la famille Callahan. Bien qu'elle soit conscience de la toxicité de sa mère, elle est incapable de lui résister vraiment, se rebellant en cachette, à travers la relation qu'elle entretient avec J.C. C'est ensuite à travers le point de vue de Joaquin, plus clairvoyant sur sa mère, plus mâture que sa soeur, que l'on découvrira la suite de cet été 1986 qui semble marquer un tournant dans la relation des uns avec les autres, ainsi que les mensonges mis en place année après année…

Tout le roman se concentre sur la notion de mensonges : ceux qu'on invente pour les autres mais aussi ceux qu'on s'invente à soi-même pour ne pas voir la réalité en face. Chaque personnage évolue dans cette habitude de mentir, pour échapper à un quotidien difficile et malheureux. Jennifer Mathieu montre bien les mécanismes en jeu et le portrait de Carridad, cette mère manipulatrice est dressé avec réalisme, tout comme l'attitude de ses enfants vis-à-vis d'elle.

Les menteurs de Mariposa est intéressant mais manque un peu de relief, d'intensité. C'est parfois un peu long et je pense que la psychologie d'Elena aurait méritée d'être encore plus affinée car on reste un peu sur notre faim. Pour moi, Joaquin était plus intéressant car il comprend vraiment les manipulations de sa mère et essaie de s'y soustraire.

En terme de « suspense », la révélation au milieu du livre m'a bluffée car je ne l'avais pas vu venir, au contraire de certains autres secrets ou mensonges échafaudés. Mais il ne faut pas s'attendre à un roman à rebondissements, c'est surtout le portrait d'une famille rongée par les remords, les non-dits et les mensonges le temps d'un été.
Lien : http://www.lirado.fr/menteur..
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A travers ce roman nous allons suivre Elena, Joaquin Finley, deux freres et soeurs et Carrie, leur mere.

Carrie est une mère surprotectrice, manipulatrice, capricieuse et Alcoolique... Et elle ne fait aucun effort pour changé. C'est a ses enfants de vivrent avec et de s'adaptés à son humeur et son comportement...

Elena n'a pas le droit de sortir de la maison enfin juste pour l'école, les courses et ses baby-sitting chez les Callahan... c'est le seul moyen pour elle de passer du temps avec sa meilleure amie Michelle, aller à des fêtes, rencontrer des garçons.
Et justement un jour elle fait la rencontre d'un jeune homme, J.C beaucoup plus agé qu'elle, et qui plus est drogué.. mais Elena s'attache et les baby-sitting devient plus souvent.

A la maison elle s'occupe des corvés ménagères, impossible de faire le mur "Mamita" (Carrie) flique tout, appelle toute les heures ou les 10minutes.

Et joaquin quand a lui s'est rebeller, il repond a "Mamita"(Carrie)... Elle est moin strique avec lui qu'avec Elena... Mais joaquin a pour intention de partie en californie retrouver leur pere ... entre temps il fait la connaissance d'Amy une punk, intelligente avec la joie de vivre un rayon de soleil.. il n'a plus envie de partir .. il a egalement peur pour sa soeur qui s'enlise dans ses mensonges..

Un roman bien mais un gros manque de cooherence quand mm... Michelle la meilleur amie disparait au milieu du livre, plus de nouvelle.
Le petit ami d'elena on entend plus parlé non plus ou vite fait.
Il manque beaucoup chose dans ce roman : des scenes plus dramatique, le moment ou les mensonges pete a la figure, le soutien des amis, des pleurs.. encore un peu brouillon dommage
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Après le génial Moxie, je ne pouvais que me précipiter sur le nouveau roman de Jennifer Mathieu.

Les menteurs de Mariposa confirme la fluidité de sa plume et son goût pour les sujets difficiles. Ici, l'opération Peter Pan, c'est-à-dire l'exil des enfants cubains après la prise de pouvoir de Fidel Castro en 1959. C'est un sujet personnel pour l'autrice, comme elle l'explique dans ses notes de fin, car sa mère et ses tantes ont vécu ce déracinement. Elle a choisi de montrer toute la détresse psychologique causée par cet évènement, en la personne de Mamita, la mère d'Elena et Joaquin, les deux protagonistes du livre.

L'action se situe donc en 1986, avec tous les codes que cela induit, même si les adolescents d'aujourd'hui risquent de se trouver perdus. Un téléphone fixe ? Des cassettes pour écouter de la musique ? Personnellement, j'ai aimé ce retour dans les années 1980, qui me rappelle mon enfance.

Les protagonistes sont donc Elena et Joaquin, 15 et 18 ans respectivement. Elena se réjouit de l'arrivée de l'été car grâce aux nombreux babysittings qu'elle fait pour une riche famille de vacanciers, elle peut sortir de la maison et échapper à l'emprise de sa mère. C'est ainsi qu'elle rencontre J.C., un garçon plus âgé qu'elle fréquente en secret. Pour Joaquin, cet été est celui de la dernière chance. le jeune homme se pose beaucoup de questions sur leur père qui a quitté le domicile familial lorsqu'ils étaient enfants. Joaquin ne sait pas quoi faire de son avenir, le lycée maintenant terminé, et pense mettre à profit ce temps pour chercher leur père en Californie, où il serait parti. Or, quitter l'île, c'est aussi quitter leur mère, et c'est là que ça devient difficile… Mamita est une exilée cubaine, qui ne s'est jamais remis d'avoir quitté son pays adolescente, et a sombré dans la dépression et l'alcoolisme. Renfermée et agressive, Mamita se raccroche désespérément à ses enfants, jusqu'à les brimer…

Le roman est basé sur les mensonges de ces trois personnages. Parfois innocents ou lourds de conséquences, ces mensonges sont devenus le ciment qui les lient, et qui risque bien de se fissurer à force d'être éprouvé.

L'idée de base est bonne. L'ambiance est pesante, comme un été poisseux. On se sent aussi mal à l'aise que les personnages. On les voit s'enfoncer dans leurs mensonges, dans la crainte des réactions de Mamita (et le lecteur aussi).

Le problème, c'est la réalisation. le rythme est très lent. Il ne se passe presque rien, ce qui donne un récit long à lire. Mais surtout, ce qui représente le plus gros défaut du roman selon moi, les personnages n'évoluent pas. Tout un roman, pour en revenir au point de départ, ça fait long, même si j'exagère un peu.

Au final, je suis ressortie de ce roman déçue. Je n'ai pas retrouvé le peps de Moxie. Je me suis même ennuyée. Je tenterai quand même ma chance avec les prochains romans de cette autrice, car je suis convaincue de son talent.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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Cette histoire se lit très vite. Un poil plus de 300 pages et on se laisse prendre au jeu. Seulement, je n'ai pas accroché avec les personnages. Carrie, la mère, est ultra toxique. Elle est oppressante et j'avais envie de lui taper dessus durant tout le roman. Son passé n'excuse rien quant à son comportement. Elena, la fille, m'est restée antipathique. J'ai l'impression qu'elle ne tente rien pour se sortir des griffes de sa mère. Elle reste dans ce train de vie en inventant moult mensonges pour vivre. Seulement, tous les choix qu'elle a pu faire me sont apparus … étranges. Je ne comprenais pas sa façon de penser. Joaquin est finalement le seul à avoir un peu d'intérêt à mes yeux. Il est lucide et ses choix se rapprochent davantage de ceux que j'aurais pu faire. Quant aux autres personnages secondaires, ils le sont trop à mes yeux. J'aurais aimé en savoir plus sur Michelle et peut-être lui donner un rôle plus important pour aider Elena … En ce qui concerne JC, c'est aussi un gars pas très très ouf et là aussi on aurait pu lui donner d'autres choses à faire pour pousser Elena à agir.

L'écriture est très plaisante et entraînante. J'ai aimé la façon dont sont dévoilées les mensonges au fur et à mesure. J'ai été assez bluffée car beaucoup de choses m'ont surprise. Je ne m'attendais pas à de si gros trucs. C'est le point positif de l'histoire. Seulement, je reste vraiment sur ma faim. le dernier chapitre ne m'a pas convaincu. Il me reste encore de gros doutes, de multiples possibilités. Une fin ouverte qui me gêne un peu.

Tout au long de l'histoire, j'ai essayé de comprendre où l'autrice voulait nous mener sans trop y parvenir. Il y a du drame, c'est sûr, mais je ne vois pas quelle est la morale. Que doit-on tirer de cette histoire ? Il me manque quelque chose pour réellement être satisfaite. Il n'y a pas eu d'élément déclencheur pour pousser les personnages à changer. La tristesse du départ est encore là à la fin. Tout le monde n'a pas droit à son happy end, peut-être. Mais Elena, si conditionnée, reproduit les mêmes erreurs, le même schéma. Elle ne se tourne que vers des gens qui vont la pousser encore plus dans un cercle vicieux au lieu de s'en sortir.

En soit, si tel est le constat que l'on doit faire, c'est très réussi. J'attendais toutefois autre chose de cette histoire, un happy end peut-être et surtout une trame différente. J'ai sans doute mal interprété le résumé.

J'imagine que ce livre peut plaire à ceux qui souhaitent lire de l'historique touchant des personnages Cubains. En effet, Carrie nous livre sa jeunesse à La Havane et nous parle de l'Histoire avec l'arrivée de Castro. Là encore, j'imagine qu'on aurait pu davantage pousser la connaissance. C'était un peu survolé et c'est surtout le mot de l'autrice qui m'a permis de me situer correctement. Néanmoins, j'ai trouvé l'ensemble assez intéressant. Quand on y réfléchit, il y a pas mal de choses qui s'assemblent et qui rendent le truc dramatique, oui, mais c'est sans doute aussi la transposition d'une réalité. Je reste donc sur un avis mitigé. Je ne sais pas encore trop quoi penser de ce livre.
Lien : https://voyagelitteraire.wor..
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Ce roman prend place le temps d'un été avec Elena une jeune fille de bientôt dix-sept ans qui vit avec son frère Joaquin et sa mère, qui leur interdit tout. Interdiction de sortir, de fréquenter qui que ce soit. Face à une Mamita manipulatrice le quotidien d'Elena et Joaquin ne devient que mensonge pour tenter d'avoir un minimum de liberté.
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Le roman est découpé en deux gros points de vue. Celui d'Elena qui prétend faire du baby-sitting afin de pouvoir sortir voir ses amis, et JC le mec pour qui elle craque. Et celui de sa mère lors de son enfance à Cuba avec l'arrivée de Fidel Castro. Des parties tragiques qui étaient intéressantes.
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J'ai trouvé le personnage de Caridad leur mère bien réalisé, son alcoolisme et sa froideur créent une tension dans la maison à chaque fois qu'on la croise, elle est imprévisible et caractérielle.
Cependant, même si j'ai beaucoup aimé cette idée qu'ont tous les personnages de mentir, de vivre dans un environnement malsain empli de faux-semblant pour maintenir une certaine harmonie dans leur quotidien, j'ai éprouvé un énorme manque d'intérêt pour ce roman.
L'histoire est finalement très plate, on ne s'attache à aucun personnage, en dehors de la famille, tous les personnages qui interviennent passent en coup de vent et n'apportent rien. La meilleure amie d'Elena disparaît en plein milieu du roman, son petit-ami est assez antipathique, on n'a pas forcément d'envie de soutenir leur relation.
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Finalement j'ai beaucoup aimé le frère d'Elena, Joaquin qui pour le coup est le seul personnage à ouvrir les yeux, à avoir des envies de vérité et de liberté vraie.
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En bref, un roman avec de bonnes idées, mais qui paniquait clairement de reliefs et de profondeur car on s'ennuie beaucoup pendant cette lecture et on observe quand même pas mal d'incohérences.
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3|5
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