Il y a une cité immense, tous les immeubles se ressemblent, hausmaniens, et la société est sclérosée, immuable, la bureaucratie favorise l'inertie. C'est une société kafkaïenne. Et dans cette cité, des murs apparaissent, morcellant la ville, coupant les relations entre les gens. Puis ces murs deviennent abstraits, le langage commence à disparaître. Les humains perdent le contrôle de la connaissance qu'ils ont confié au ROM, sorte de super ordinateur. Ce livre est une parabole sur le monde de l'information, de la société internet.
le dessin est froid, noir et blanc sans nuances, et l'ambiance fait aussi bien penser à Kafka, Orwell, qu'à Brazil de
Terry Gilliam.
C'est un livre qu'on ferme un peu dubitatif, qu'on croit ne pas avoir compris, et qui laisse une forte impression, le propos s'éclaircit quelques temps après la lecture... et ça j'adore !
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