Ah, LE
Ginette Mathiot ! Ce n'est pas un livre, c'est une légende ! Que de déjeuners dominicaux n'a-t-il inspiré ? Que de cuisinières (et cuisiniers) n'a-t-il apprivoisé ? Très certainement ce livre a davantage contribué à la culture culinaire des français que ses grands restaurants. Tout cela bien sûr force le respect, et je n'en serai donc pas avare.
Dès lors, dire qu'en 2012 il parait un peu dépassé par les évènements n'est pas lui faire insulte. Voilà une cuisine qui parait aujourd'hui étrangement (et délicieusement) franco-française, qui évoque plus le week-end chez la grand tante provinciale que le dîner audacieux entre potes...
Mais foin des critiques, et prenons le Mathiot pour ce qu'il est : un élément fondamental et solide de notre culture, un tremplin avant de céder à l'audace, et un délicieux parfum de ces tables généreuses et tellement réelles de notre enfance.
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