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EAN : 9782226001320
284 pages
Albin Michel (09/01/1975)
4.02/5   55 notes
Résumé :
Ce livre est un hymne à l'amitié et à la paix. Amitié dans la souffrance, amitié que la mort ne sépare pas. C'est également un livre pour la paix, la guerre laissant des plaies inguérissables et des cicatrices que nulle personne n'ayant pas côtoyé "la boucherie de 14-18" ne peut comprendre.. Jules Matrat a quitté son village de la Loire dans les premiers jours d'août 1914. La guerre, il l'a faite mais il ne la supporte que parce qu'il a rencontré Louis Agnin, venu d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Charles Exbrayat - Jules Matrat - 1975 : La première guerre mondiale a entraîné dans la mort des millions de soldats, mutilant dans leur chair beaucoup d'autres et maintenant les survivants et leurs entourages dans les affres sans fin d'un mal de vivre qui détruisit bien des familles et des couples. Exbrayat auteur à succès de livres policiers qui mirent en scène les enquêtes d'Imogène prouvait ici un talent d'écriture qui le plaçait sans doute parmi les meilleurs écrivains français de sa génération. Car dans ce roman loin des facilités supposées qu'on prête à la littérature policière populaire l'homme étalait une écriture aérée et passionnante qui exprimait en peu de mots les émotions les plus profondes. L'histoire de Jules Matrat était toute simple et sans doute identique à celles de milliers d'autres pendant cette période : un homme heureux dans sa vie, amoureux de sa compagne, apprécié par sa famille et par son entourage qui partait au front résolu à faire son devoir sans briller et sans prendre de risque excessif. Cette apocalypse qui sépara définitivement tant de proches fut aussi pour de nombreux soldats l'occasion de connaître la fraternité des armes et l'amitié indéfectible qui découle des épreuves passées ensemble. Jules Matrat rencontrait Louis Agnin et tout de suite dans le chaos des combats ils devenaient indispensables l'un pour l'autre. Toujours ensemble dans la tranchée, au coude à coude lors de l'assaut, serré dans le trou qui les accueillait pour dormir la nuit les deux hommes pour ne pas devenir fou se mettront à faire des projets commun pour quand cette guerre absurde sera finie. Malheureusement le sort est cruel et quelques semaines avant la fin du conflit Louis est tué presque furtivement lors d'une attaque sans un cri, sans un mouvement et sans un sanglot. le chagrin et le désespoir sera pour celui qui reste, tant d'envie, tant d'attentes détruites d'une balle tirée peut être en direction du hasard ou du destin pour ceux qui y croient encore. Jules Matrat démobilisé va tenter de faire vivre les projets si souvent évoqués au fond des tranchées. D'abord en rendant visite à l'épouse de son ami si souvent décrite dans leurs conversations comme une femme de haute moralité et qui ne s'avérera être en fait qu'une matrone avide d'argent et déjà en couple avec un autre homme alors que le corps de son mari est encore chaud. Plus encore le retour à la vie et à la réalité va être une douloureuse déception pour l'ancien soldat. Sa fiancée, ses parents, ses amis ne sont plus pour lui que des êtres sans reflet comme s'il était lui-même un fantôme inconsistant échappé des carnages qu'il a connu sur les collines de Verdun ou du Chemin des Dames. le traumatisme qui est évoqué ici a frappé tant de soldat, il est décrit avec un tel réalisme qu'il évoque dans sa forme épurée et poignante Maupassant quand celui-ci évoquait la dépression de Jeanne l'héroïne d"une vie". Exbrayat avec ce livre tragique aborde la grande guerre sous un angle rarement usité par les auteurs y compris par ceux qui furent des combattants avant d'être des écrivains. Ainsi lorsque dans les premières pages le maire du village doit passer dans les fermes annoncer aux parents que leur fils a disparu au combat, le coeur du lecteur se serre devant l'immense douleur de ces femmes et de ces hommes accablés par la nouvelle alors qu'il y a peu ces jeunes martyres étaient encore des enfants qui remplissaient leur maison de rires et de bonheur. Les ravages psychiques de la grande guerre sont restés ignorés pendant très longtemps comme s'ils étaient dans l'imaginaire collectif l'apanage des lâches et des faibles. Ce livre est indispensable pour se rendre compte du contraire et pour compléter les grands classiques du genre (A l'ouest rien de nouveau, Les croix de bois...) qui se penchaient eux sur l'horreur des combats et sur la vie éprouvante dans les tranchées. Il donne une idée concrète des dégâts occasionnés par la guerre dans les âmes innocentes d'une humanité menée trop souvent à l'abattoir par des chefs à l'humeur fébrile et belliqueuse… bouleversant
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Jules Matrat est un jeune paysan dont la vie simple est faite de travail quotidien. Il quitte son village de la Loire, dans les premiers jours d'août 1914, quand la guerre l'arrache brutalement à sa ferme, à ses vieux parents qui vont devoir se débrouiller seuls, à sa promise, la Rose qui l'attendra, et à ses terres...
La guerre, il ne la supporte pas et se réfugie dans l'amitié d'un autre soldat, Louis Agnin venu d'un petit village de Maurienne. Tous deux d'origine paysanne, parlent, entre deux combats, de leur terre, des bois, des travaux des champs selon les saisons et de leur fiancée...
Ensemble ils bâtissent un avenir où il seront réunis avec ceux qu'ils aiment pour toujours... et où ceux qu'ils aiment, s'aimeront.
Mais Louis est tué et Jules ne s'en remet pas. Revenu chez lui à la fin de quatre années de guerre, il n'arrive pas à se laisser aller au bonheur tant rêvé. Il n'arrive pas à oublier, les cris, les canons, la mort, la peur et les tranchées tout ce qui le hante et dont il n'arrive même pas à parler... Coupable d'être revenu vivant et de ne pas s'estimer heureux de l'être, Jules s'isole de plus en plus, s'éloigne de sa famille et de Rose devenue pourtant sa femme... Il subit ses reproches et son incompréhension. Alors lui qui aimait tant la vie et sa terre natale ne sait plus comment vivre car il se retrouve dans un monde qu'il ne reconnait plus et qui ne le reconnait plus...

C'est un roman superbe, émouvant qui prend aux tripes tant il nous rappelle la dure réalité de la vie quotidienne des survivants de la première guerre mondiale, ceux qu'on a surnommé les gueules cassées, ou les poilus... Il nous rappelle que la guerre ne s'arrête pas au retour de la paix et qu'elle laisse des séquelles et des souffrances qui se prolongent bien au-delà et toucheront les générations futures.
L'auteur qui écrit habituellement des polars, nous livre là un chef-d'oeuvre. Il relate avec beaucoup de réalisme, la détresse psychologique des survivants, hantés par le souvenir des tranchées et de leurs copains morts en héros sous leurs yeux , et qui ne savent plus pour quoi, ni pour qui, ils doivent se résigner à vivre...
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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En cette année de centenaire et de célébration solennelle de la Grande
Guerre,il convient de relire ce roman simple et modeste de Charles
Exbrayat . le héros , un paysan de la Haute-Loire qui par cet aspect
ressemble à la majorité des combattants de l'infanterie, traverse quatre
années de guerre sans le moindre dommage physique ; pourtant , c'est
un homme brisé qui revient chez lui : ce chanceux est anéanti , incapable
de se réadapter à la vie quotidienne et à ceux qui l'aiment , parce qu'une
part de lui-même est restée là-bas , avec ses copains disparus au combat.
Sans décrire aucune scène de guerre ( hormis deux pages), Exbrayat
réussit à nous montrer quelle folie insensée et criminelle fut cette guerre
victorieuse que d'aucuns vont s'empresser de célébrer, avec des termes
aussi creux et mensongers que "Patrie , Honneur , Devoir.."
Voilà un exemple rare d'une vision de l'Histoire qui prend soin de ne
jamais oublier les hommes et qui , à ce titre , mérite d'être tirée de
l'oubli qui nous serait fatal.
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Aout 14 Jules Matrat un homme parmi tant d'autres quitte son village pour monter là haut dans le nord …La grande guerre/boucherie vient de débuter.
Et peu à peu les lettres du ministère arrivent au maire du village chargé d'annoncer qu'un fils , un frère , un mari ne reviendra pas.Jules Matrat , lui , va survivre à l'horreur des tranchées et va rentrer au village mais il est brisé et ses rêves , ses illusions se sont envolées ..
Ce roman évoque bien plus que la guerre la paix trompeuse de 1918 et l'impossible retour à une vie normale pour les poilus qui n'arrivent pas oublier les cris , le canon la mort …..
Un livre dur qui prend aux tripes et qui met en évidence l'absurdité de la guerre et surtout que pour les combattants elle ne cesse jamais .
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Dans les premiers jours d'août 1914, Jules Matrat, trente ans, est appelé sous les drapeaux. Ce jeune paysan de la Loire ne s'est éloigné qu'une seule fois de son village, c'était pour son service militaire. Il quitte ses vieux parents ainsi que Rose, sa promise qui va devoir l'attendre plus de quatre longues années. Sur le front, il rencontre Louis Agnin, un savoyard, homme des hautes terres comme lui, avec qui il se lie d'amitié. Jules fait la guerre par devoir et réussit à survivre à toutes les horreurs qu'il doit subir dans les tranchées. Avec son ami, ils espèrent la venue de jours meilleurs. Mais leurs projets d'établissement en commun tombe comme château de cartes le jour où Agnin meurt dans les bras de Jules. Et c'est un tout autre homme qui rentre chez lui, la guerre terminée. Personne ne reconnaît le nouveau Jules. Saura-t-il exorciser les démons qui hantent ses nuits, sera-t-il capable de vaincre la douleur, de faire son deuil et de mener une vie normale avec Rose ?
Avec ce roman de terroir largement mélodramatique, Exbrayat s'est aventuré dans un genre qui ne lui est pas habituel, lui qui s'est principalement illustré dans le polar décalé et fortement picaresque. Rien de tout cela dans « Jules Matrat », mais plutôt un récit sombre et mélancolique, assez lent et assez lourd, sans aucun humour ni légèreté. le ton est grave, la psychologie du héros est longuement détaillée. Il est triste, malheureux, inadapté au monde qu'il retrouve après toutes ces années d'enfer. le récit de guerre proprement dit est assez rapidement esquissé et presque secondaire par rapport à celui de l'après-guerre. le personnage de Rose avec sa fidélité, sa douceur et sa patience semble nettement plus positif que celui de Jules qui finit par agacer. Au bout du compte, l'intrigue est assez peu originale en dépit d'une fin tout à fait réussie. Quand aux éloges dithyrambiques de la quatrième de couverture (« Un roman bouleversant et l'un des plus beaux récits inspirés par la Grande Guerre »), il faudra une fois de plus les classer dans la rubrique « publicité mensongère » ! Bilan général : un bouquin moyen sur les sinistres conséquences d'une guerre qui fut un quasi suicide européen assez loin des meilleurs titres du prolifique auteur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
M. le conseiller général prit la parole. Ce fut très beau. Il parla de la sainte mission remplie par ceux que l'on honorait aujourd'hui, de la grandeur de leur sacrifice, des droits des morts sur les vivants et, dans une belle envolée, s'adressant aux conscrits, il s'écria :

- Leur exemple n'est pas perdu ! En vous, il vivra éternellement et si, un jour, le besoin s'en fait sentir, comme eux, vous saurez porter des gerbes de sacrifices dans les granges de l'idéal !

Sans qu'il sût pourquoi, il parut au Jules qu'on se foutait d'Agnin. Au lieu de la pyramide, il voyait le trou où dormait le Louis. Il imaginait le gros type débitant ses phrases solennelles au-dessus de son copain, pendant qu'un peu plus loin, les amis du bonhomme l'attendaient, ayant déjà étalé les provisions sur l'herbe. Une fureur dure commença à le faire trembler. Un moment, il espéra trouver, parmi les anciens combattants, les signes d'une colère pareille à la sienne, mais il les découvrit, souriants et niais, occupés seulement à bomber le torse parce qu'on les regardait. Alors, Matrat sortit de la foule.

Isolé entre les hommes et les femmes, Jules aspira un grand coup d'air puis s'avança vers le conseiller général qui, les bras en l'air, ne parvenait pas à achever sa période, l'imagination tarie par la gueule de celui-là qui lui arrivait dessus.
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- Vous avez fait la guerre, vous ?
Matrat ne s'attendait pas à ce qu'on lui demandât son avis. Il rougit jusqu'aux yeux.
- Oui.
- Toute la guerre ?
- Quatre ans.
- Quatre ans, remarqua le monsieur avec une visible satisfaction et, se retournant vers son contradicteur, il ajouta :
- Vous voyez bien qu'il n'en est pas mort.
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Ils s'étaient jurés de ne plus se quitter...Maintenant, qu'est-ce qu'il en restait, de tout ça ? Jules était sur la terre, l'autre dessous, et cette petite épaisseur qui les séparait était pire que des océans. En pensant à Agnin, à l'eau qui devait le pénétrer de partout, se glisser dans ses yeux, dans ses oreilles, noyer son dedans, Jules eut un grand frisson. Jamais plus il ne chanterait les airs de son pays, qu'on aurait dit qu'il avait un oiseau dans la gorge, puisque dans sa gorge, à cette heure, il y avait de la terre et que peut-être des herbes y prenaient déjà racine.
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la jeune femme ne pouvait s'empêcher de penser avec amertume à son existence. Son bonheur avait duré quinze jours. Quinze jours, tel était le prix des années où elle avait souffert mille morts. Elle songeait, malgré elle, qu'il y a des moments où Dieu tient mal ses comptes.
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Se contentant de se tenir par la main, ils n'avaient pas échangé une parole jusqu'à ce qu'ils fussent presque arrivés. A quoi bon ? Tout ce qu'ils auraient pu se confier, ils le savaient et, de plus, ils n'auraient pas trouvé les mots pour l'exprimer...
Ils s'embrassèrent sur la joue. Déjà il s'écartait lorsqu'elle dit : "Jules !...avec une telle voix qu'il sentit quelque chose craquer dans son cœur. Il revint sur ses pas, et prenant sa promise dans ses bras, il la baisa longuement sur les lèvres. Quand il la lâcha, il affirma : - A présent, ma Rose, c'est comme si qu'on était mari et femme. (p .35-36
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