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Une rupture d'anévrisme emporte Mme Fayot laissant un mari et un fils désemparés. Le père passe ses soirées accablé devant la télévision. Son fils Arthur a une imagination bouillonnante et doit entrer au collège. Le garçon va pouvoir exprimer sa créativité dans plusieurs disciplines de l'établissement : cours de français, atelier de journalisme, répétitions de théâtre. Nous allons suivre l'évolution de son, état d'esprit tout au long de l'année scolaire à travers plusieurs modes narratifs : devoirs de rédaction, journal intime, échanges de mails, articles pour le journal du lycée…
Il doit également tenir un carnet de lectures pour y consigner les titres des livres qu'il a lus et ses impressions sur sa lecture. Très vite, Arthur va contourner le but du carnet et y épancher ses états d'âme.

Arthur a l'ambition de devenir un écrivain célèbre. Aussi souhaite-t-il absolument gagner le concours de nouvelles organisé par un le magazine « Écrivains ». Le garçon est convaincu de son talent. Mais quand la confiance en soi frise le narcissisme, une leçon d'humilité n'est jamais inutile.
Arthur a un autre objectif : gagner le coeur de la jolie Kennedy. Bonne nouvelle : ils doivent travailler ensemble sur l'écriture de leur texte. Mauvaise nouvelle : Arthur doit aider un garçon de sa classe qu'il déteste, une petite brute nommée Robbie. Les sessions de soutien scolaire seront l'occasion d'une vive confrontation.

J'ai trouvé le personnage d'Arthur très touchant. Le livre est rempli de touches d'humour qui contrebalancent les notes de tristesse. On suit le bouillonnement créatif du jeune garçon. La narration est originale et le récit est d'une grande fluidité. Deux tomes devraient suivre !


Je remercie Babelio et les éditions Actes sud junior pour cet envoi dans le cadre d'une Masse Critique.

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Le jeune Arthur(12 ans, en classe de cinquième) , est un "génie" de l'écriture. Toutes les formes d'écriture lui conviennent: mails, journal intime, correspondance écrite, nouvelles, compte-rendus, articles... et il excelle dans cet art! Au cours des pages de cet ouvrage, nous découvrons un adolescent plein de vie et d'espoirs, qui a la chance de pouvoir exprimer ses émotions avec des mots. Sa prof , Mme Whitehead ( si, si!), sage et encourageante, l'accompagne -par écrit- dans ses doutes et ses impatiences. Ce portrait d'un jeune canadien, parfois insolent, parfois tendre,peut agacer parfois mais je l'ai trouvé plutôt touchant.
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Journal intime, roman humoristique : ce livre hors du commun (traduit par Gilles Abier) est un peu les deux à la fois et en même temps pas tout à fait l'un ni l'autre ! Constitué d'échanges de mails, d'un carnet de lectures qui se transforme en cahier de confidences, d'articles écrits pour le journal du collège et de rédactions pour le cours de français, il nous livre un portrait original du jeune héros, à la fois drôle et touchant.
Arthur est un garçon atypique. Prévoyant de devenir "un auteur de renommée internationale", il adore écrire. Et aussi... tricoter ! Il est par ailleurs doté d'un humour décapant qui déstabilise souvent son entourage, adultes comme camarades. Ainsi, en décalage avec les autres, il semble assez solitaire : "Si je te raconte ça, carnet de lecture, c'est que je n'ai personne d'autre à qui parler". Son ego surdimensionné y est aussi sûrement pour quelque chose.

Cependant humour et assurance cachent en réalité une certaine détresse. Entre le décès récent de sa mère ("Je pense encore à elle tous les jours"), la dépression de son père ("Nos tristesses sont si différentes l'une de l'autre qu'on n'arrive pas à les partager"), son manque d'inspiration (qu'il n'ose pas avouer) pour le concours de nouvelles sensé marquer le début de sa célébrité, son incapacité à déclarer sa flamme à la jolie Kennedy et ses altercations répétées (à la limite du harcèlement) avec Robbie, le pauvre Artie semble dépassé. Surtout que "je ne sais pas comment parler de ça" et que l'adolescent s'enferme dans une impasse. D'ailleurs au bout d'un moment l'intrigue, répétitive, tourne en rond, malgré la créativité et le "piquant" des écrits d'Arthur qui s'y défoule de manière presque insolente, devenant même agaçant.

"Ne pas laisser nos émotions interférer dans notre travail", "trouve la poésie dans l'émotion de tous les jours", "aie confiance" : Mme Whitehead la prof de français coache à merveille son petit protégé, entre encouragements et serrage de bretelles. Au contact de Robbie (partenaire de travail imposé), Arthur apprend à nuancer son jugement sur les autres : non seulement son camarade connaît aussi une situation familiale compliquée ("Tu penses qu'il n'y a que toi qui vis des trucs durs"), mais il cache une grande imagination derrière son orthographe déplorable ("J'aime bien ses idées"), apprenant au passage avec lui "la force de l'humilité". Quant au club théâtre, il l'aide à "travailler les émotions à exprimer".
Au final, sans se départir de son caractère créatif et non conformiste, Arthur cherchera à s'excuser de certains de ses actes, les justifiant en toute humilité. Mais c'est pour mieux repartir de plus belle, car il existe une suite à ses déboires ce qui, selon ses propres mots, est "à la fois une chance et une malédiction" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/ma-..
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Quelle histoire émouvante et humaine nous est contée dans ce roman !

Arthur Fayot fait sa rentrée au collège, en cinquième (dans le système scolaire canadien, l'école primaire comprend la classe de sixième, les années collège ne durent donc que trois ans). Nous découvrons un jeune garçon aux idées bien arrêtées et persuadé d'être le futur grand écrivain de sa génération. Dès le début de l'année, il s'inscrit à un concours de nouvelles. Mais il a beau chercher, impossible de trouver l'inspiration, alors que l'échéance approche à grands pas. Au fil des mois qui s'écoulent, Arthur va en apprendre toujours plus sur les personnes qui l'entourent: entre sa passion dévorante pour la frivole Kennedy, son aversion pour Robbie avec qui il va être obligé de travailler, ses correspondances avec ses professeurs et la tristesse de son père depuis la mort de la mère d'Arthur qui rend le quotidien morose, c'est à grandes doses de cynisme que le jeune garçon va affronter cette année qui se profile.

Ce roman lu en une nuit (on ne change pas les mauvaises habitudes), véritable page-turner grâce à sa construction atypique, m'a profondément émue. Arthur est un garçon qui va cacher son désarroi, son mal-être quotidien et sa tristesse, derrière un humour décapant, délicieusement impertinent ! le décès brutal de sa mère semble n'avoir eu que peu d'effets sur lui, il cache soigneusement sa peine sous un masque d'innocence extravagante.
Aux travers d'échanges épistolaires réguliers avec sa professeur de français, de devoirs liés à la même matière, d'articles pour le journal de l'école, de mails échangés avec sa binôme du concours de nouvelles, ou encore de révélations intimes faites à un carnet de lecture, Arthur se livre plus qu'il ne le croit. Et c'est touchant.
La variété de la structure du récit est une réussite ! Cette histoire se lit toute seule. Et vraiment, la volubilité du personnage, tout autant que ses écrits, sont à savourer sans modération !

Les plus jeunes comme les grands apprécieront ce roman; quant à moi, je suis enchantée de savoir qu'il s'agit du premier tome d'une trilogie car j'ai grande hâte de découvrir la suite !
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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Arthur entre en 5ème alors que sa mère vient de décéder. Persuadé d'avoir l'étoffe d'un grand écrivain, il veut absolument gagner le concours de nouvelles organisé par le collège, pour "faire quelque chose de positif", mais surtout - inconsciemment - pour que sa mère soit fière de lui.
Nous suivons ses efforts et sa vie quotidienne à travers de multiples écrits: devoirs scolaires, mails, journal de lecture qui se transforme vite en journal intime, petites BD... Cela donne un roman rythmé, plein d'entrain et d'originalité. le personnage d'Arthur est très réussi, tour à tour gonflé d'orgueil et très "tête à claques", puis fragile et touchant dans ses moments de spleen et de doute. Son professeur de littérature est aussi bien agréable à suivre, bienveillante et fine, contrairement à sa remplaçante! La petite amie en puissance et l'ennemi de toujours (au grand coeur) complètent cette galerie de personnages truculents. Un récit qui alterne les tons humoristique décalé et nostalgique. Un petit régal pour les 11-13 ans. On attend la suite!
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Arthur est en cinquième et depuis le décès de sa mère, il y a quelques mois, il s'est enfermé dans l'idée qu'il allait devenir, plus tard, un écrivain célèbre qui gagnerait beaucoup d'argent. Obsédé par ce projet, l'adolescent s'inscrit à un concours de nouvelles mais l'inspiration ne vient pas...
Les mois passent, l'échéance approche mais Arthur n'a toujours rien écrit. Ses proches pensent tous qu'il planche d'arrache pied sur un projet énorme alors qu'en réalité le jeune garçon se débat pour trouver une solution au plus vite...

J'ai découvert la sortie de ce roman en consultant une masse critique Babelio. Aussitôt, le titre, la couverture et le synopsis m'ont tout de suite accrochée. Je me suis dit : "Tiens, voilà un roman jeunesse rigolo !" et ni une ni deux, lorsque je l'ai aperçu sur l'étagère des nouveautés de la bibliothèque municipale, je me suis jetée dessus !
Si le livre démarre plutôt bien en tenant ses promesses, la suite se gâte... Arthur, le petit héros, reste dans son registre, cultivant son complexe de supériorité à l'excès, s'imaginant une vie qu'il n'aura jamais... Bien qu'autour de lui, ses camarades ainsi que ses professeurs essaient tous à leur manière de lui venir en aide, Arthur s'entête. Il est persuadé qu'il aura une aventure amoureuse avec Kennedy, sa partenaire d'écriture, et qu'il sera un écrivain célèbre ou, à défaut, un acteur célèbre, puisqu'il doit jouer Roméo dans le spectacle de l'école.
Durant les deux cents premières pages, il ne se passe pratiquement rien. le lecteur assiste, impuissant, aux délires tantôt drôles, tantôt impertinents ou carrément lourds d'Arthur, qui tente de s'illustrer en classe de littérature, à la rédaction du journal du collège ainsi qu'aux répétitions de théâtre. Même si ses interventions sont touchantes et marquent sa profonde détresse, les obsessions d'Arthur finissent par agacer.
Pour pallier la monotonie du texte, l'auteure a choisi de multiplier les genres textuels en faisant cohabiter des lettres, des e-mails, des devoirs de classe aini que leurs consignes et leurs corrections, des pages du journal intime d'Arthur, des comptes-rendu de séances de soutien scolaire, des articles écrits pour le journal et des notes prises pour jouer le personnage de Roméo. Cet ensemble apporte une certaine dynamique qui aurait pu fonctionner s'il y avait eu davantage d'actions.
Les personnages sont soigneusement décrits par leur style littéraire, leur références, leurs arguments ou les conseils qu'ils prodiguent à Arthur. Chacun joue un rôle, qu'il s'agisse de la prof de français qui doucement mais sûrement va l'inciter à évoluer ou bien Kennedy qui va l'obliger à regarder ses erreurs en face ou Robbie, l'ennemi dont il va se rapprocher malgré lui en découvrant qu'ils partagent des problèmes communs...
Le récit se réveille sur la fin en nous apportant une conclusion optimiste car, malgré les apparences, Arthur a changé, il s'est finalement rendu-compte que ses rêves ou les promesses qu'il avait faites pouvaient évoluer pour mieux s'adapter à la réalité.

Au final, j'ai aimé le mélange de texte, le fait que chaque personnage se définisse par son style littéraire ; en revanche, je me suis profondément ennuyée... et je n'ai pas treize ans !
Ma Vie de Génie incompris est donc un roman intéressant d'un point de vue de l'analyse littéraire mais je doute qu'il trouve réellement son public parmi les adolescents d'aujourd'hui.
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Arthur Fayot est un jeune garçon d'une douzaine d'années.
Sa vie est un peu compliqué car il vient de perdre sa mère.
La seule chose qui le passionne, c'est l'écriture. Arthur est persuadé d'être un futur écrivain qui sortira plein de best-seller, qui sera riche et célèbre.

Malheureusement, au fil de la lecture, on découvre un jeune garçon méprisable et détestable avec ses camarades. Notamment avec un en particulier : Robbie, qu'il exècre et qu'il aimerait voir disparaitre. Tout tourne autour d'Arthur qui se prend un peu pour le nombril du monde mais malheureusement sa façon d'être ne le rend pas agréable et plus d'une fois j'ai voulu fermer ce livre pour ne plus l'ouvrir...

Ce roman est écrit sous forme épistolaire avec les écrits d'Arthur dans son carnet, les devoirs donné par ses professeurs, ses écrits dans le journal de l'école mais également avec les mails qu'il envoi à Kennedy, une camarade mais également à Robbie.

Heureusement, dans les dernières pages de l'ouvrage, Arthur devient plus modéré dans ses propos et surtout il se rend compte qu'il est juste un petit garçon normal et qu'il ne sera peut-être pas l'écrivain renommé qu'il pensait.
Lien : http://nunuchenomore.blogspo..
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J'ai eu beaucoup de difficultés à adhérer au roman en général ainsi qu'au personnage d'Arthur Fayot, que je trouve malheureusement plus agaçant que touchant, malgré sa situation.
Le résumé me tentait beaucoup, mais ce fut pour moi une déception.
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